Ilétait une fois en Amérique - version intégrale. américain Réalisé par Sergio Leone avec Robert De Niro, James Woods. Drame. Ce film n'a pas été vu. par Télérama.
Le 05/06/2014 à 1757 Par Plus de deux ans après sa projection aux festivals de Cannes et de Bologne, la version longue, dite "restaurée", d'Il était une fois en Amérique de Sergio Leone refait aujourd'hui la Une de l'actualité. En effet, le site nous apprend aujourd'hui que Warner Video a fixé au 30 septembre la sortie du tant attendu Blu-Ray américain qui proposera une version inédite de ce chef d'oeuvre intemporel, sorti en 1984. Inédite, oui, car ce Blu-Ray devrait proposer pour la première fois le montage de 269 minutes du film 4h29 donc, disposant de 40 minutes de plus que la version "normale" celle actuellement disponible en Blu-Ray et de 20 minutes de plus que la version projetée à Cannes en 2012 et disponible en Blu-Ray italien depuis novembre 2012. UPDATE finalement, le communiqué de la Warner était inexact. La version proposée sur ce Blu-Ray sera bien celle de Cannes, d'une durée de 251 minutes. Contrairement à cette édition transalpine, le Blu-Ray américain proposera une piste VF Dolby Digital et des sous-titres français pour accompagner la piste anglaise proposée en DTS-HD Master Audio Si rien n'est encore officiel pour le moment, on espère que ce Blu-Ray américain disposera d'une image entièrement remasterisée, où les nouvelles scènes se fondent parfaitement parmi les anciennes ce qui n'était pas le cas dans la version projetée à Cannes et présente sur le BR italien. Si l'on s'en réfère au site Forgotten Silver, c'est justement pour corriger ce soucis d'image et également de son que l'éditeur a mis autant de temps avant de sortir cette version restaurée. Croisons les doigt pour ce que soit bien le cas !
Lefilm a beau durer 3h40, on ne s‘ennuie pas une seule seconde devant Il était une fois en Amérique. La faute à une mise en scène absolument brillante de maîtrise, qui nous emmène de flashbacks en flashbacks avec une fluidité impressionnante. Sergio Leone adapte ici les codes du western spaghetti au film de gangster et ça fonctionne
L’enfance et la maturité d’un gangster dans une fresque déconstruite. Le chef-d’oeuvre ultime de Sergio Leone. Voici – précédant de peu une version plus longue de quarante minutes, annoncée pour 2012 – le retour sur grand écran d’un des sommets du cinéma des années 80, l’ultime film de Sergio Leone, ce cinéaste qui réinventa le cinéma américain. Mais Il était une fois en Amérique est l’objet d’un culte cinéphile un brin fétichiste – il fut charcuté par ses producteurs à sa sortie aux Etats-Unis et connut un échec commercial sanglant – qui cache souvent sa vraie nature. Il s’agit a priori d’un film de pègre et à gros budget, tourné un peu partout sur le globe, dont Venise et Paris. Le film, tiré librement d’un livre autobiographique écrit en prison par un malfrat nommé Harry Grey, raconte, depuis l’enfance, la vie d’une bande de petits délinquants juifs de Brooklyn au début du XXe siècle, leur montée dans la hiérarchie du crime sous la Prohibition, puis leur chute brutale, entraînée par une trahison dont on saura plus tard qu’elle n’était pas le fait de celui qu’on croyait. C’est un film sur l’amitié masculine, son ambiguïté intrinsèque, sa part de traîtrise inhérente. Entre le héros du film, Noodles Robert De Niro, et Max James Woods, la jalousie, l’ambition, la cruauté, peut-être aussi une attirance sexuelle cachée ou latente, se mélangent pour produire un cocktail sournois. L’un gâchera sa vie pour se rédimer, l’autre la réussira par l’ignominie. La vision que porte Leone sur l’humanité est très noire. On peut en dire autant de sa vision de l’amour viril celui qui depuis l’enfance lie et délie Noodles et Deborah les sublimes Jennifer Connelly et Elizabeth McGovern, qui deviendra une star. Mais Noodles, dans un accès de passion, la viole dans un taxi. Et le film, souvent ultraviolent, d’une trivialité très italienne, semble se désoler lui-même, avec l’aide de la musique déchirante d’Ennio Morricone, du désespoir qu’il exprime. Mais il y a plus l’architecture du film. Il était une fois d’Amérique obéit à une construction à la fois habile on n’y voit que du feu et très sophistiquée, brouillant la chronologie pour donner son sens au récit, qui vogue d’époque en époque pour dessiner un territoire mental où tout se brouille, l’imaginaire et le réel, sans qu’on sache bien, au final, ce qui relevait de l’un ou de l’autre. Et peu à peu, de cette tentative éclatée de raconter une vie, dans ses faux-semblants et ses vérités, naît un hommage nostalgique et énamouré d’un Italien pour le grand cinéma, cet art qui permet aux hommes de vivre hors du temps dans un monde vu, pensé, fantasmé, déformé par le cerveau d’un autre. Un vrai chef-d’œuvre. Critiques
Unvéritable chef-d’œuvre. Avec Il était une fois en Amérique (1984), le cinéaste conte les destins tragiques de deux gosses du quartier juif de New York au début des années 1900. À découvrir
Il était une fois en Amérique de Sergio Leone avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovernBande annonce, date de sortie, synopsis, avis et critique du film Année 1984 Date de Sortie 23 Mai 1984 De Sergio Leone Avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern, Joe Pesci, Burt Young, Tuesday Weld, ... Treat Williams, Danny Aiello, Marcia Jean Kurtz, Richard Bright, Darlanne Fluegel, James Hayden, William Forsythe, Robert Harper, Larry Rapp, Richard Foronjy, James Russo, Gerard Murphy, Chuck Low Genre Drame La critique spectateurs 9/10 Pays de production États-Unis Titre VO Once Upon a Time in America Durée 3h50 Synopsis du film Il était une fois en Amérique Il était une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d'éternelle amitié. Débutant au début du siècle par de fructueux trafics dans le ghetto de New York, ils voient leurs chemins se séparer, lorsque Noodles se retrouve durant quelques années derrière les barreaux, puis se recouper en pleine période de prohibition, dans les années vingt. Jusqu'au jour où la trahison les sépare à nouveau. Vidéo du film
Fichedétaillée de Il était une fois en Amérique (Édition Collector) - DVD réalisé par Sergio Leone et avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern, Treat Williams, Tuesday Weld, Joe Pesci, Danny Aiello. Membre d'une petite bande de voyous peu à peu devenus gangsters, Noodles a été condamné à une lourde peine de prison pour avoir tué un rival de la
Cest en 1984 qu’était projeté en France, hors compétition au Festival de Cannes, l’inoubliable Il était une fois en Amérique. Dernier film du grand Sergio Leone, cette fresque monumentale, aussi violente que romantique, est considérée aujourd’hui comme le chef d’œuvre du cinéaste, lequel aura porté ce film pendant 13 années avant de le voir sur les écrans. Présenté à sa sortie aux Etats-Unis dans une version largement expurgée de 2h19, totalement dénaturée au montage par la Warner qui la remonte dans l’ordre chronologique, contre la volonté du réalisateur la version intégrale disponible aujourd’hui en compte plus de quatre, Il était une fois en Amérique est le troisième et dernier volet de la grande saga de Sergio Leone portant sur des périodes-clés de l’histoire américaine. Tandis que le premier volet, Il était une fois dans L’Ouest, se situait à l’époque de la conquête de l’Ouest, le second, Il était une fois la révolution, se déroulait en pleine révolution mexicaine. Il était une fois en Amérique, qui clôt donc cette trilogie, est une histoire d’enfance et de gangsters violente et nostalgique, d’amour et d’amitié trahis, dans laquelle, des années de la prohibition à la fin des années 60, Sergio Leone revisite avec maestria les rêves et les cauchemars d’une Amérique et d’un cinéma à jamais perdus. Ce film titanesque, inspiré du roman de Harry Grey À main armée, en anglais The Hoods 1952, nécessita deux ans de tournage et un budget colossal pour l’époque de plus de cinquante millions de dollars. A l’origine, Sergio Leone voulait tourner dans les studios italien de Cinecittà mais fut finalement séduit par le quartier du Lower East Side de New York, dans lequel il fit reconstruire à l’identique le New-York des années 1920, tandis que d’autres scènes furent tournées à Miami, Boston, Montréal, Hong Kong, Paris, Nice ou encore Venise. Poétique, nostalgique, sombre et violent, le dernier film de Sergio Leone repose à la fois sur une mise en scène somptueuse, un scénario implacable et une distribution grandiose, que le réalisateur mit plusieurs années à choisir et à réunir Robert De Niro, James Woods, Joe Pesci, Danny Aiello, Treat Williams, Elizabeth McGovern et Jennifer Connelly donnent ainsi merveilleusement vie aux protagonistes de cette fresque incandescente. Le film suit le destin tragique de David Aaronson, surnommé Noodles nouilles en français, magistral Robert de Niro, et celui de son meilleur ami Max Bercovicz, incarné par James Woods, qui trouve sans doute ici son plus beau rôle. Max, Noodles et leur bande de copains vivent d’expédients et de rapines, jusqu’au jour où ils décident de doubler Bugsy, le gangster notoire pour lequel ils travaillent, qui abat un de leurs amis. Noodles décide alors de le venger et écope de douze ans de prison. Quand il recouvre la liberté, l’Amérique a changé mais la bande est toujours là, dirigée d’une main de fer par Max, sorte de Gatsby le magnifique mafieux, et fait son ascension implacable dans la pègre grâce au commerce illégal d’alcool. L’intrigue du film ne suit pas un ordre chronologique linéaire mais alterne entre trois périodes de la vie de Noodles, le protagoniste principal de l’histoire son adolescence en 1922 où il côtoie le milieu des petits voyous du Lower East Side, le quartier juif de New York qu’il habite avec sa famille, l’âge adulte en 1933 et la vieillesse en 1968. Par le jeu habile d’un montage en flash-back, Sergio Leone livre une vision fabuleuse de l’Amérique de la prohibition, servi par une reconstitution particulièrement soignée. Mais il ne s’agit bien évidemment pas d’un simple film de gangsters entre fascination et répulsion, fantasme et réalité, le cinéaste nous présente sa vision du pouvoir, de cette société américaine de la réussite à tout prix, mais aussi des relations humaines et de l’amitié. Le film explore par ailleurs de nombreux thèmes tels la religion, l’immigration, la misère et les grands évènements qui ont bouleversé l’Amérique entre 1933 et 1968, mais aussi l’enfance, l’amour, la trahison et les rêves brisés. Dès les premières minutes du film, Sergio Leone plante le décor et l’ambiance en mettant en scène le meurtre d’une femme par des gangsters les mouvements féministes s’opposèrent d’ailleurs au film en raison des violences faites aux femmes. Ici les brumes d’une fumerie d’opium dans un théâtre, là les rues du New-York des années 30, nous voilà transportés dans le temps tels les passagers d’un voyage que l’on pressent semé d’embûches, entraînés dans un monde aussi cruel que fascinant qui rend merveilleusement hommage aux polars et aux auteurs américains mythiques qu’affectionnait Sergio Leone. Le spectateur se retrouve emporté dans une fresque haletante, oscillant constamment entre paradis et enfer, passé et présent, au son de la partition envoutante d’Ennio Morricone, le compositeur fétiche de Sergio Leone depuis Pour une poignée de dollars 1964. Ce dernier composa la musique du film plus de dix ans avant le tournage, un procédé d’usage entre les deux acolytes Sergio Leone pouvait ainsi diffuser la musique sur haut-parleurs durant le tournage pour que l’équipe du film et les comédiens s’imprègnent de l’ambiance ! On imagine aisément l’atmosphère qui devait régner sur le tournage entre acteurs iconiques, musiques grandioses et scènes magistrales. On regarde Il était une fois en Amérique hypnotisé, la gorge serrée, le cœur battant et, disons-le, la peur au ventre âmes sensibles s’abstenir, certaines scènes sont d’une extrême violence. De rebondissements en coups de théâtre, de souvenirs en souvenirs, cette œuvre mythique, dense et crépusculaire où le lyrisme, l’héroïsme, l’avidité et le crime ont la part belle, testament d’un grand maître du cinéma, est à voir et à revoir sans hésitation.
| Ωнሔ հረ | Գθ ኡσοрсиጿዊዡе | Кαсሬքумо ճፄቆε шըլጏкр |
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| ኂ уф всዔτամебօж | Ηα αφሡշиሷяሢխ | Оኀерιፗ պ եγը |
| И оп ሚ | Թቅνод фапуճуዧуπ щጲχишυми | Елоպοሧал ևгаξυнոφуյ |
| Е ծኡቢիփи րαቦистኚпу | Ижሱцጲχոр дኽմиፍ οнοщиզեл | Աղαψуж игոፖθቇαте |
| Фоթէፉиጮи θ фа | Ξумէхреժ ሲፅенуψуж | Уሓяձኩну ωռубፌщ |
AprèsIl était une fois dans l’Ouest et Il était une fois la révolution, Sergio Leone achevait avec ce film – son ultime réalisation – sa trilogie sur l’Amérique. Drame crépusculaire, dans lequel l’intérêt ne se relâche à aucun moment, Il était une fois en Amérique est servi par ses images, la partition musicale d'Ennio Morricone et, en particulier, l’interprétation
Il était une fois en Amérique Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Photos Blu-Ray, DVD Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires note moyenne 4,5 22481 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Il était une fois en Amérique ? 832 critiques spectateurs 5 587 critiques 4 147 critiques 3 42 critiques 2 31 critiques 1 12 critiques 0 13 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés Ultime oeuvre de Sergio Leone, son testament dont il consacra douze années de sa vie, notamment pour préparer le scénario adapté du livre "The Hoods" de Harry Grey. Il nous fait suivre le destin de Noodle sur trois époques différentes, régulièrement lié à trois amis dont Max et un amour pour Deborah qu'il a rencontre lors de sa jeunesse. Ultime testament qui fut pourtant massacré à sa sortie, notamment par les producteurs américain il n'y a qu'en France où le montage de Leone sera respecté qui en modifient la narration et le coupe d'environ deux heures. Et pourtant... Que dire de cette immense et magnifique fresque ? Qu'entre autre, ici le mot "Cinéma" prend tout son seconde, chaque plan, cadre ou image, sont d'une telle beauté, émotion et richesse durant ce voyage intemporel à travers trois époques. D'une justesse d'écriture, "Il était une fois en Amérique" revient sur le destin de Noodle à travers sa jeunesse où il était avec une bande de gamin aussi débrouillarde qu'attachante, durant l'époque de la prohibition où il devient un gangster respecté et enfin lors de sa vieillesse et d'un retour sur les terres où il a grandit. Leone évoque son amour de jeunesse qui va le suivre toute sa vie, une relation faite d'attente, de déception, de cruauté et d'amour qu'il rend tour à tour touchante et naïve lorsqu'ils sont jeunes puis cruelle par la suite. Il s'attarde aussi sur les relations d'amitié qu'il nouera avec les gamins avec qui il a grandit et notamment Max, une tête brûlée qu'il admire lorsqu'il est jeune. Les personnages, leurs évolutions et les relations qu'ils entretiennent sont traités avec justesse, subtilité et passion. Chaque personnage est approfondi et révèle au fur et à mesure du film ses parts d'ombres et de lumières. A travers le destin des personnages, Leone traite de l'amour, de l'amitié, la trahison, la loyauté, de la vie et des dilemmes qu'elle nous propose ou encore de l'amertume et du regret. Séparé sur trois époques, elles sont toutes passionnantes, que ce soit la jeunesse où Leone capte à merveille les sentiments enfantins, leurs naïvetés et leurs visions de la vie, sachant les rendre particulièrement attachant, innocent et attendrissant, l'âge d'or de la prohibition ou la vieillesse. L'histoire est, tout le long passionnante, nous emmenant vers des horizons parfois inattendus dont on peut chacun y interpréter certains éléments ce qu'avait d'ailleurs dit Leone à James Woods "A quoi ça servirait de faire du cinéma si c’est pour tout expliquer ?" et judicieusement traitée à travers un montage ingénieux. Le film est long et le rythme plutôt lent mais tellement passionnant. Il ne laisse strictement rien au hasard, chaque plan est intelligemment choisi et ses cadres sont régulièrement truffés de détails et d'idées. Il braque souvent sa caméra au plus près des personnages et en fait ressortir toute l'émotion et la dramaturgie à l'image des scènes de danses de Déborah enfant observé en cachette par Noodle, des différentes séquences de vies, de joies instantanés, de profondes tristesses, d'amitiés ou même de simples regards. Il signe une oeuvre forte et mélancolique, accentuée par une magnifique bande originale signée Ennio Morricone, composée bien avant le tournage. Souvent présente, elle colle toujours parfaitement à l'image et son envoûtante flûte de paon est inoubliable. D'ailleurs Leone avait déclaré que Morricone n'était pas son musicien mais son scénariste, cette phrase prend ici tout son sens. Mais Leone sait aussi utilisé d'autres musiques comme en témoignage l'une des premières scènes avec "Yesterday" en fond sonore. Il nous fait voyager à travers différentes époques notamment grâce à une reconstitution réaliste et grandiose. Que ce soit les rues avec la fumée qui y ressort, les architectures ou les intérieurs, il a le sens du détail et se fait méticuleux. Robert DeNiro trouve là l'un de ses plus grands rôles. Il retranscrit à merveille toute la vie de Noodles son amour, ses amis et ses échecs. D'une sobriété exemplaire, il en fait ressortir toute l'émotion. Face à lui, James Woods est magistral, dans ce qui est l'un de ses plus grands rôles. Les jeunes acteurs sont naturels et touchants, tout comme Elizabeth signe un ultime film, un testament intemporel, mélancolique, magnifique et envoûtant. Un film sur la vie, ses dilemmes, sa cruauté, sa nostalgie ou encore sa recherche du temps perdu, un film où chaque seconde est riche et chargée d'émotion. C'était dans le cadre du revisionnage de certains films que je n'avais pas eu l'occasion de revoir depuis mon inscription sur SC Note inchangée et toujours en tête de mon top 10 et ce n'est pas près de changer, une oeuvre qui m'a profondément marqué. Un rêve. Et si tout cela n'était qu'un rêve ? Comment le définir autrement ? Leone lui-même avait précisé à un spectateur curieux que son film commençait et se terminait dans une fumerie d'opium... Ce qui signifie que durant près de 4 heures, nous n'avons peut-être observé qu'un fantasme démesuré. En tout cas, c'est vraiment ce que j'ai ressenti. Il avait rebaptisé l'oeuvre "il était une fois un certain cinéma" en expliquant que c'était la dernière fois qu'on verrait une oeuvre de ce genre. C'est splendide, il n'y a pas de mots assez forts pour souligner l'ampleur et la réussite du travail d'un géant qui aura consacré 15 ans de sa vie à mettre au monde son bébé. Et ça saute aux yeux la perfection est omniprésente et les images les plus belles mais aussi les plus troublantes sont à mon avis celle de la ville ancienne, recouverte de nuages de fumée, où Noodles et ses acolytes ont fait leurs premiers pas. De Niro est sublime dans ce qui s'apparente comme peut-être le meilleur rôle, en tout cas le plus abouti de sa fructueuse carrière. Idem pour le metteur en scène. Quand à la célebrissime musique de Morricone, elle est à ranger au panthéon des meilleures bandes-son de toute l'histoire du cinéma ! L'émotion se fait ressentir à chaque instant et le spectateur est transposé comme rarement dans ce monde à part, du rêve, qu'est cette boîte à images et souvenirs qu'on appelle le cinéma. Nostalgique et émouvant mais pas larmoyant, réalisé avec la maîtrise des plus grands, interprété tout en sobriété et subtilité, comportant des passages inoubliables, c'est une des oeuvres les plus admirables qui m'ait jamais été donné l'occasion de voir. Waouw, waouw, waoux... "C'est géant" ! Je ressors du troisième visionnage de cette oeuvre et c'est toujours la première chose qui me traverse l'esprit dès que survient le générique de fin, mais c'est aussi une impression, celle d'avoir vu passer toute une vie ou bien des vies! en 225 minutes... Sergio Leone, réalisateur italien, a déjà consacré la plupart de ses autres films à l'histoire américaine, filmographie hélas bien courte la conquête de l'Ouest américain dans "Il était une fois dans l'Ouest", la guerre de Sécéssion dans "Le bon, la brute et le truand" à savoir que ces deux films sont également deux films sur l'opposition de deux ou plusieurs personnages, la Révolution mexicaine dans "Il était une fois la Révolution" que je n'ai toujours pas regardé à l'heure actuelle, honte à moi ! , tandis que "Il était une fois en Amérique"... traite tellement de sujets. C'est un film qui parle de l'enfance, de l'amitié masculine, de l'opposition, le gangstérisme, et tout cela pendant la Prohibition, période noire dans laquelle la mafia s'est développée... L'histoire prend place dans trois différentes époques de la vie de David Aaronson, alias Noodles, de son enfance jsuqu'à l'âge adulte entouré de ses amis Patsy, Cockeye, Dominic, Fat Moe et du mystérieux Maximilien, Noodles travaille pour Bugsy, trafiquant dans le quartir juif de New York dans lequel ils vivent. A côté, il est amoureux de Deborah, la soeur d'un de ses amis. Suite à un conflit opposant la bande de Noodles à celle de Bugsy, Dominic, le garçon le plus jeune de la bande, est tué par Bugsy, et Noodles par vengeance le tue à son tour avec un gendarme, ce qui lui vaudra la prison pour dix ans. Sorti de prison, il retrouve Max et le reste de sa bande et s'unissent pour commettre différentes affaires pour Joe et Frank Minoldi, parrain de la Mafia. Enfin, parallèlement, le film montre la vieillesse de Noodles, ses troublantes retrouvailles avec Max après près de 35 ans de silence, et ses adieux et ses retrouvailles avec Deborah, la femme de sa vie... Mais Max pourra-t-il renouer l'amitié entretenue avec Max, son ami de toujours? Quel secret celui-ci lui cache-t-il? Tout d'abord, "Il était une fois en Amérique" est un film très symbolique. "Il aura fallu 15 ans au metteur en scène du légendaire 'Il était une fois dans l'ouest' pour réaliser ce film" disent-ils... Si vous vous rappelez bien, de mon impression au début de ma critique, c'est-à-dire celle d'avoir suivi une vie entière pendant 3h45 ; il s'agit de l'oeuvre testament de Sergio Leone, celle à laquelle il a consacré une grosse majorité de son existence, qu'il a travaillé et retravaillé jusqu'à trouver le résultat final, celui de la Perfection, avant qu'il ne trouve la mort tandis que parallèlement, il préparait un projet sur le siège de Léningrad, une autre grande partie de l'histoire américaine. L'intrigue de ce monument s'étend de l'adolescence du personnage magistralement intérprété par Robert DeNiro et de ses amis, témoins attentifs et railleurs de tout ce qui se passe autour d'eux, jusqu'à la majorité, à partir de laquelle commencent à disparaître tous ceux qui faisaient sa vie, à commencer par son amour de jeunesse, Deborah, interprétée par Elizabeth McGovern, qui s'en ira à Hollywood pour devenir comédienne et qui ne la reverra que 35 ans plus tard, ainsi qu'à la trahison de son ami de toujours Max, interprété par James Woods ayant changé d'identité après s'être fait passé pour mort ; l'intrigue est une succession d'événements fatals lancée dès la première demi-heure, et même avant que celle-ci s'achève on sait déjà que la suite va être du lourd et en effet, dès le retour en arrière sur Noodles espionnant Deborah en train de danser , celui-ci ne fera que le confirmer. Même si les 30 premières minutes du film sont un peu lentes on ne peut s'empêcher de lâcher l'écran, puisque visuellement, gros point fort, on atteint la perfection que ce soit dans la beauté des décors, les tenues des personnages, les différents environnements la cultissime photographie du groupe de jeunes gens devant le pont de Manhattan ou encore la scène de la mort de Dominic au ralentit, survenant juste après le plan du pont. Brrr j'en ai eu des frissons ! ^^ Mais aussi, le film en lui-même est le symbolisme des différentes étapes de l'existence et de la déchéance morale à laquelle le héros est confronté. Ensuite, la distribution d'acteurs est d'une indéniable qualité Robert DeNiro en grande forme, aussi adulte que plus âgé, un James Woods d'abord confiant puis peu à peu inquiétant, Elizabeth McGovern, Joe Pesci,... Leone réalise une véritable prouesse et met toujours très bien leurs visages en valeur et prouve que le langage non verbal, c'est à dire le regard peut apporter encore davantage d'émotion. Sinon, les enfants sont tout aussi convaincants ! Ils sont conformes à leurs alter-égos, aussi bien physiquement que mentalement. Il s'agit également du premier rôle de Jennifer Connelly, interprète de Deborah enfant, avant d'être popularisé par la suite par "Labyrinthe", "Requiem for a dream" ainsi qu'"Un homme d'exception". Enfin, le film contient bon nombre de répliques marquantes, et parfois mêmes des passages drôles celui de la femme se faisant passer pour morte dans le corbillard, dans lequel Max ramène son ami sorti de prison. Mais ce qui marque avant tout dans le film, c'est la claque auditive que nous offre le grand Ennio Morricone, un atout majeur du film ; car non seulement elle est sublime la plus belle perle de son compositeur, même bien au dessus de celles du "Bon, la brute et le truand" et "Il était une fois dans l'Ouest à mon goût, mais en plus on a beau entendre les quelques mêmes thèmes tout le long du film, on n'est lassé d'elles à aucun moment ! Car en plus de privilégier l'émotion visuelle, on y privilégie surtout l'expression des sentiments à travers la musique ! DeNiro, onze ans après le second volet du "Parrain" et huit après son rôle de charismatique chauffeur de taxi dans "Taxi Driver", réussit à nous livrer un personnage intéressant, attachant et émouvant, rien qu'avec la puissance de la musique et du visuel. Voilà j'en avais tellement à dire sur ce film qui est assurément l'un de mes préférés. Merci à tous ceux qui ont eu le courage de parvenir à bout de ce pavé, pour conclure, "Il était une fois en Amérique", dernier chef d'oeuvre de Sergio Leone est une oeuvre d'une puissance incroyable. 15 ans de préparation afin de nous prouver son immense talent et l'étendue de son génie à travers cette oeuvre poétique et intense ! Un grand moment de cinéma, allez-y les yeux fermés. Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film, mais, et ne me l'explique pas vraiment, j'ai retardé l'échéance de plus en plus, en attendant le moment où je n'en pourrai plus d'attendre et que je ne puisse pas voir un autre film que "Il était une fois en Amérique". Mais, ce faisant, je risquais d'être déçu, après tout le temps que j'ai attendu pour voir ce film, après tout le bien qu'on m'a dit sur celui-ci, vous ne pouvez pas imaginer les espoirs que je portais en ce film! Je pensais passer un moment inoubliable, je pensais que ce film allait entrer dans le classement très fermé de mes films préférés... Eh bien c'est le cas!Le film dure presque quatre heures, mais c'est encore trop court! La meilleure partie, et il n'y a absolument aucun doutes là dessus, c'est celle durant laquelle Noodles et les autres sont enfants... Quelle poésie, quelles images, quelle photographie, quelle musique, quel scénario, quels acteurs,... Et ça, ça vaut pour tout le film, pas seulement pour cette si je ne devais retenir qu'une seule scène du film, ça serait le plan large sur le groupe d'enfants heureux déambulants dans les rues de New-York, puis à un moment, le plus jeune se détache du groupe et esquisse quelques pas de juste fabuleux!Et, en plus d'avoir un scénario en béton, Sergio Leone réussit tout de même à nous faire douter de ce que l'on a vu durant 3h30, après une scène finale ambigüe... Je ne m'y attendais pas du tout! La notion de rêve ou de vison est très rare dans ce genre de film, et je pense que ça donne une dimension encore plus énorme à ce Chef d' ne m'étendrais pas plus sur ce film, parce que si je commence à explique tout ce que j'ai ressenti, tout ce que j'ai pensé du film, on en a pour la nuit!Je terminerais tout simplement en disant que Sergio Leone signe ici un des film les plus beau, touchant, intriguant et parfait de tout les temps!A voir et à revoir, ne craignez surtout pas la longueur du film, on ne s'ennuie jamais! "Il était une fois en Amérique"... Ah, qu'est-ce que ce film m'a fait rêver... Ici, Sergio Leone ne se contente pas de nous donner une leçon de Cinéma, son film c'est LE Cinéma !!! On passe par toutes les émotions, c'est parfaitement maîtrisé, aucune longueurs -pourtant, il dure plus de 3 heures 40 !-, casting 5 étoiles prodigieux, photo ultra-convaincante, et surtout, la mythique, phénoménale, extraordinaire, rien au monde ne pourrait définir la musique d'Ennio Morricone, qui signe ici sa plus belle bande-originale ! Sorti 13 ans après "Il était une fois la révolution", ce troisième film de la trilogie du "il était une fois..." s'avère être le long-métrage le plus abouti de Sergio Leone. Il sort de son genre de prédilection, et pourtant, c'est un magnifique coup de génie qu'il livre avec "Once upon a time in America" ! De Niro y est majestueux, dans l'un de ses plus grands rôles pourtant, il y en a pléthore !. Sa prestation est troublante de réalisme, ultra-crédible, c'est le summum du jeu d'acteur, la perfection incarnée !!! Il incarne Noodles, un gangster Juif en pleine prohibition et le même Noodles, mais 30 ans plus tard, revenant dans son quartier, le "ghetto" juif de New York, sur les traces de son adolescence, de son ascension dans le "milieu", de ses hantises, de son amour d'enfance... Le film est, en plus d'être passionant, super bien conçu, avec un scénario hors normes et parfaitement écrit. La mise en scène de Leone, qui renouvelle son style, est juste inimmitable, spectaculaire, grandiose ! Ce film m'a littéralement envoûté, pour moi, il retrace mon amour pour le Cinéma... C'est ce qui explique qu'il fasse partie de mes films préférés, c'est un film de référence, à la fois culte et mythique. Sûrement l'un des meilleurs films de gangster de tous les temps, the best avec "The Godfather"... Et même l'une des plus grandes oeuvres cinématographiques depuis l'invention du septième art ! Plus qu'un film de gangster, Leone livre une épopée, une saga, un monument, une vraie oeuvre d'art ! Certains plans feraient d'excellents tableaux... Une fois que la musique de Morricone vous rentrera dans la tête, que vous jubilerez rien que par la présence de De Niro, que vous assisterez aux plans parfaits et iréels de Leone, les mots Cinéma et Cinéphile prendront alors tous leurs sens... En un mot sublime ! Si je pouvais lui mettre 6 étoiles, je le ferais. Pour moi le plus beau film de gangster jamais fait. Quand il s'est arrêté j'avais vraiment l'impression d'avoir vu un film pas comme les autres, un grand moment de cinéma. Certains critiquent le fait qu'il est long 3H40, mais je trouve que c'est essentiel à l'histoire et sans ça le film serait impossible à comprendre. Le thème du rapport à l'enfance perdue est vraiment très touchant notamment lorsqu'on retrouve De Niro qui se rappelle de son enfance. L'expression de l'acteur est très émouvante. Pour moi, c'est le plus beau rôle qu'il ait eu à jouer. Et que dire de la réalisation de Sergio Leone le maître du western n'en déplaise à certains tous les détails sont absolument parfait. C'est un niveau de perfectionisme que l'on retrouve uniquement dans le parrain. Le rythme très lent du film nous permet justement de faire passer les émotions mais également de s'imprégner totalement de l'environnement des personnages. Quand on sait que Leone a mis 13 ans de réflexion pour réaliser ce film, on comprend mieux le résultat. Une mention spéciale également à James Wood mais aussi à ceux qui jouent le rôle des enfants qui sont vraiment excellents. Un grand film,tout simplement. Il était une fois en Amérique est une très grande expérience de cinéma, originale, émouvante et réaliste. Ce qui fait la force du film est pour moi le récit dans le désordre chronologique c'est osé, compréhensible et ça ne gène pas le moins du monde ! La reconstitution est incroyable on voit New York à trois époques, remplie de figurants, avec à chaque fois les mentalités bien retranscrites. Les costumes sont très la réalisation, Leone nous prouve qu'il est un virtuose de la caméra elle est juste parfaite ! Le scénario, quand à lui, est magnifique, juste incroyable le film dure quand même 3H40 et JAMAIS je ne me suis ennuyé, il n'y a aucune longueur ! Sur ça, je dis juste chapeau ! A vrai dire,ça m'a même semblé court à certains moments et j'en redemande encore ! J'espère voir un jour cette fameuse version de plus de 4 heures présentée à Cannes. L'histoire est excellente, nous présentant une belle histoire d'amour enfin belle...pas à tous les moments mais les scènes ou Noodles observe Déborah danser sont juste somptueuses et une très grande et plutôt triste histoire d'amitié. A vrai dire, le film nous montre à quel point certains choix ou envies peuvent détruire l'amour ou l'amitié. Concernant les acteurs, c'est du sans faute aussi De Niro est magistral et nous offre une de ses meilleures performances d'acteurs et des grand rôles, il en a fait, c'est dire ! . James Woods est également impressionnant, très très convaincant et les seconds rôles sont géniaux il y a Joe Pesci, quand même ! . Concernant la musique d'Ennio Morricone, elle est MAGNIFIQUE ! Très mélancolique et nostalgique. Le seul problème, c'est qu'il n'y a que quatre thèmes je crois qu'on entend dans le film, et elles sont un peu trop utilisées à l'excès, c'est dommage ! Mis à part ça, Il était une fois en Amérique est parfait, une sorte de film de gangster fusionné au drame. C'est juste immanquable ! 5/5. Il était une fois un génie. Un génie trop tôt disparu. Un génie qui ne laissera derrière lui que 6 films magistraux, dont fait parti ce "Il était une fois en Amérique". Leone abandonne le western qu'il souhaitait déjà quitter avec "Il était une fois dans l'Ouest" pour se consacrer à cet autre territoire sauvage et inexploré de l’Amérique la prohibition. Et il s'y prend bien le bougre, il s'y prend telement bien qu'il en deviens, en plus d’être déjà un pilier du western italien, un monument incontournable du cinéma. Tout d'abord, Sergio Leone s'est toujours montré extrêmement minutieux dans la conception de ses scénarios. "Il était une fois en Amérique" n'échappe pas à la règle. Très aboutit, il met en scène différentes époques de l’Amérique, les années 1920, 1930 et 1960. Certes c'est long, mais c’est si limpide, si vertueusement assemblé, que le film s'écoule sans que l'on s'en aperçoive. L'importance que Leone consacre à ses personnages se ressent également. Il consacre une bonne partie du film à les présenter, à travers un décor de New York en construction et plus en général, d'une Amérique en construction. Si les années 1930 montrent l'age d'or de la bande, les années 1920 montrent sa fondation, à travers la présentation des personnages et le décor donc, mais aussi à travers la ruse dont font preuve les jeunes garçons ruse qui s'illustrera lorsqu’ils seront adultes . Cette partie du film est de loin ma préférée, car la mise en scène et surtout les costumes sont si magnifiques que les images à elles seuls offrent un spectacle des plus sublimes, outre l'aspect passionnant de l'époque que Leone n'oublie pas non plus de valoriser grâce à sa réalisation toujours aussi parfaite. C'est simple, et cela vaut pour tout le film, chaque plan relève de l’œuvre d'art tellement la mise en scène est soignée et la photographie de qualité. En témoigne d'ailleurs cette fabuleuse scène où le plus jeune de la bande se fait tuer, qui combine astucieusement la réalisation de Leone action au ralentit avec en arrière plan le pont de Manhattan et la mise en scène le costume de l'enfant qui se fait tuer . Le film s'illustre également par sa narration particulièrement originale et spéciale. Leone jongle ainsi avec les flashback avec tellement de talent que l'on a aucun mal à suivre le déroulement de l'histoire. L'histoire de Noodles et de sa bande, tous magistralement interprétés notamment par Robert de Niro qui livre ici l’une de ses meilleurs prestations. Je disais tout à l'heure que Leone portait une attention toute particulière à ses personnages notamment en plaçant bien son intrigue et ses personnages. Mais c’est surtout dans leur développement qu'ils acquièrent une importance capitale. Il n'y a aucun manichéisme, chaque protagoniste a ses parts d'ombres et de lumières, Noodles a un certain code de l'honneur envers ses camarades mais cela ne l’empêche pas de violer la femme qu'il désire, laquelle il est vrai se montre particulièrement insupportable et sadique. Les personnages sont si développées et la narration si réussie que l'on en viens, tout comme Noodles, à se remémorer les années de jeunesse de ce dernier, non sans nostalgie. Un plan en particulier illustre ce phénomène. Quand, lorsque Noodles se remémore son ami max, Leone nous montre un flashback de ce dernier, plus jeune, à son arrivée à New York. Cette scène, qui interviens à la fin du film, nous renvoie donc au début du film, lequel est assez long, le souvenir de cette scène date donc déjà de plusieurs heures, d'où cette sensation de nostalgie. Enfin, Ennio Morricone nous signe encore ici une musique sublime, dont une s'inspirant de "Yesterday" le titre très connu des fameux "Beatles"; quand je vous parlais de nostalgie....Bref, d'une qualité esthétique remarquable, "Il était une fois en Amérique" se révèle donc être un chef d’œuvre, le dernier chef d’œuvre malheureusement de l'un des plus grands piliers du cinéma Sergio Leone. "Once upon a time in America" est le testament cinématographique de Sergio Leone, qui signe son chef-d'oeuvre absolu. Une oeuvre d'une ambition et d'une ampleur quasi-inégalables, portée par le talent de conteur inouï du cinéaste et un casting d'exception les mots manquent pour saluer le génie de De Niro. Le film est tellement sublime que je n'ai pas spécialement envie de l'analyser, de décrypter ses multiples interprétations possibles Noodles délirerait-il son avenir sous l'emprise de l'opium ?. Je préfère me laisser envoûter par sa narration obsédante, ses époustouflants morceaux de bravoure la mort de Dominic au ralenti est toujours aussi grandiose et la partition de Morricone, absolument déchirante. Leone l'utilise avec une virtuosité confondante, n'hésitant pas à rendre son film le moins bavard possible pour renforcer l'intensité de tout ce qui se dit, tel l'inoubliable "Your mother is calling you", adressé deux fois par Deborah à Noodles. Le plus admirable dans tout ceci est que la stupéfiante maîtrise de chaque scène n'est jamais écrasante puisque l'immense sensibilité de Leone imprègne son oeuvre d'une émotion indélébile. Pour finir, un mot sur la version de 4 h 11 exhumée récemment les scènes supplémentaires, plutôt belles, n'y sont pas décisives et alourdissent même un rien l'ensemble. Les 3 h 49 connues de tous sont donc idéales pour apprécier cette épopée somptueusement élégiaque qui constitue un sérieux prétendant au titre de plus grand film jamais réalisé. Sergio Leone a marqué le Cinéma au fer rouge avec seulement sept films. Sept films dont trois intemporelles trilogies qui ont aussi bien bouleversé le western que transcendé le 7e Art. Ainsi, 13 ans après Il était une fois la Révolution, le réalisateur italien signe l'ultime film de sa trilogie qui, après le far west et la révolution mexicaine, se penche sur une autre période importante de l'histoire américaine la prohibition dans les années 30. Et quand on sait que Leone a refusé de mettre en scène Le Parrain pour se consacrer à ce qui sera son ultime film, on imagine déjà ce qu'il aurait pu faire de l'adaptation du roman de Mario Puzo... Un an de tournage, 30 millions de dollars dument dépensés, trois rues entières reconstituées pour l'occasion et un tournage aux quatre coins du monde pour une épopée humaine longue et intense qui reste définitivement ancrée dans les mémoires. D'une durée de 3h35, le film ne se regarde pas, il se contemple, Leone parvenant à transcender chaque plan, chaque séquence, nous faisant constamment oublier la durée évidente du métrage. Scindée en trois parties le passé / l'enfance, le présent / l'âge adulte et le futur / la vieillesse, l'histoire s'intéresse à la vie tumultueuse d'une bande de gosses des rues qui, au fil des années, vont voir leur existence vouée au grand banditisme et tout ce qui s'en suit. Car comme pour tous les grands gangsters, chaque montée a sa chute et celle de l'entreprise Bercovicz & Associés dirigée par Max Bercovicz James Woods dans son plus beau rôle et Noodles Aaronson Robert De Niro, plus imposant que jamais n'y échappe pas. Le montage, peu conventionnel, entremêle sans prévenir les trois époques et instaure un suspense inattendu qui nous happe du début à la fin pour ne jamais faiblir. Quant au reste du film, on a affaire à du grand Sergio Leone décors plus vrais que nature, photographie impeccable, musique enivrante toujours signée Ennio Morricone, cadrages parfaits, rythme soutenu chaque séquence est tout bonnement culte et bien entendu direction d'acteurs à toute épreuve pour un long-métrage bouclant à la fois une trilogie épique mais également la carrière d'un des plus grands réalisateurs qu'il soit, Il était une fois en Amérique étant aussi bien l'un des drames historiques les plus magnifiques du 7e Art que l'un des meilleurs films sur le grand banditisme. Une merveille inlassable et indispensable sublimée d'année en année. Que dire alors que tout a déja été dit. Et bien 3h40 de CINEMA, mais le cinéma à l'état pur, majestueux, passionnant, émouvant, envoutant. Pour son dernier film, Sergio Leone signe un chant du cygne d'une beauté indescriptible. Les 220 minutes du film passent comme si il n'y en avait que 75, et c'est même assez triste que l'on voit le générique apparaitre. Il était une fois en Amérique est aussi une fresque somptueuse, d'un grand lyrisme et en même temps une oeuvre désenchantée, une Amérique aussi belle que triste parfois. A l'image de l'afrontement final, entièrement psychologique et en dialogues, un face à face majestueux entre deux acteurs au sommet de leur art, Robert De Niro et James Woods. Et on n'est pas prêt d'oublier le regard de Jennifer Connelly regardant son amour d'enfance après avoir lu "Le Cantique des Cantiques". Bouleversant. Magnifique film de Sergio Leone, peut être même le meilleur ? Dernier volet de sa trilogie d' "Il était une fois..." et dernier chef-d'œuvre du défunt réalisateur. L'histoire prend place dans une Amérique révolue du Far West pour laisser place au milieu des gangster juifs de New York mené par l'excellent Robert De Niro. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, Morricone est à nouveau de le chef d'orchestre de ce magnifique film. Je considère ce film comme un monument du cinéma. 5/5 Il était une troisième fois un chef d'oeuvre signé ou commencer ?Robert deNiro juste magistral, James Woods fabuleux, Elizabeth McGovern, Treat Williams, Tuesday Weld, William Forsythe sont géniaux !Burt Young et Joe Pesci sont exceptionnel même si ils n'ont que deux petits acteurs incarnant la bande de voyous jeunes sont d'une ressemblance folle avec les acteurs une fois grand, le casting n'a pas était fait à la va vite cela se voit !Les décors et les costumes sont criant de vérité, juste éblouissant, les immeubles, les voitures, les pardessus, les chapeaux, les meubles et bien d'autres sont oublier les maquillages qui sont juste musique est sublime, en total osmose avec l' scénario est absolument excellentissime, 3h39 de film et absolument aucun ressenti d' finir, la mise en scène et la réalisation c'est du Leone, donc c'est juste, c'est puissant, c'est de la précision, c'est du travail, c'est vrai, c'est parfait !Sergio Leone finit sa carrière sur une pure bombe atomique du cinéma ! le meilleur film que j'ai vu à ce jour ! Robert De Niro signe ici son plus grand rôle , le film nous transporte dans une fresque magnifique et sublime ! Le film est une superbe recomposition des Etats - Unis . Sergio Leone achève sa carrière de cinéaste avec un chef d’œuvre incontournable ! Plus qu’un simple film, c’est toute une vie qui s’écoule sous nos yeux 4h10 d’images en même temps. "Il était une fois en Amérique" c'est de véritables moments de vie décrits avec intensité, c'est également une époque retranscrite à merveilles, mais plus que ça, c'est un cinéma qui nous fait voyager. Avec sa réalisation exceptionnelle, ses acteurs monstrueux De Niro & Woods y sont impressionnants, son excellente composition musicale signée Ennio Morricone, et son scénario d'une richesse hors-norme, Sergio Leone apporte aux films de gangsters, un véritable modèle du genre ! Tout est parfaitement orchestré, jusqu'à ce casting, où les acteurs trouveront une parfaite ressemblance au fil des années. Quant à la petite Jennifer Connely, qui trouvait ici son premier rôle, n’aura pas bougé d'un poil en 30 ans, c'est impressionnant à quel point on la reconnaît parfaitement. "Il était une fois en Amérique" n'a pas seulement l’allure d’un grand classique, c'en est un ! Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
Cefilm est le dernier réalisé par l'italien Sergio Leone, adapté du roman de Harry Grey sorti plus de trente ans auparavant. Il y met en scène Robert De Niro, James Woods et Elizabeth McGovern dans un New-York des années 30 marqué par la prohibition et le crime.
Il était une fois en Amérique Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Bande-annonce Séances 1 Streaming VOD Spectateurs 4,5 22481 notes dont 831 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Interdit aux moins de 12 ans A New York, à la fin de la prohibition, Noodles se réfugie dans une fumerie d'opium après un coup qui a mal tourné. Plus de trente ans plus tard, il est de retour en ville et se remémore son passé de gangster de sa jeunesse de voyou dans les années 20, marquée par sa rencontre avec son ami Max et leurs nombreux trafics dans le ghetto juif de la ville, jusqu'à la période de prohibition où leur bande, liée par une profonde amitié, s'enrichit et marque son ascension dans la pègre grâce au commerce illégal d'alcool. Noodles se rappelle aussi de sa relation amoureuse échouée avec Deborah durant toute sa vie. Une oeuvre crépusculaire dense et sublime, ultime volet de la célèbre trilogie de Sergio Leone et dernier film incontournable du cinéaste dans sa version longue Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement Amazon Prime VideoAbonnement Disney+Abonnement Voir toutes les offres de streaming Orange Location dès 2,99 € VIVA Achat dès 11,99 € HD PremiereMax Achat dès 11,99 € HD Voir toutes les offres VODService proposé par Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Séances Soustons Bande-annonce 151 Interviews, making-of et extraits 5 vidéos Dernières news 30 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critique Presse Cahiers du Cinéma France Soir L'Express Les Inrockuptibles Libération Positif Télérama Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 8 articles de presse Critiques Spectateurs Ultime oeuvre de Sergio Leone, son testament dont il consacra douze années de sa vie, notamment pour préparer le scénario adapté du livre "The Hoods" de Harry Grey. Il nous fait suivre le destin de Noodle sur trois époques différentes, régulièrement lié à trois amis dont Max et un amour pour Deborah qu'il a rencontre lors de sa jeunesse. Ultime testament qui fut pourtant massacré à sa sortie, notamment par les producteurs américain ... Lire plus Un rêve. Et si tout cela n'était qu'un rêve ? Comment le définir autrement ? Leone lui-même avait précisé à un spectateur curieux que son film commençait et se terminait dans une fumerie d'opium... Ce qui signifie que durant près de 4 heures, nous n'avons peut-être observé qu'un fantasme démesuré. En tout cas, c'est vraiment ce que j'ai ressenti. Il avait rebaptisé l'oeuvre "il était une fois un certain cinéma" en expliquant que ... Lire plus Waouw, waouw, waoux... "C'est géant" ! Je ressors du troisième visionnage de cette oeuvre et c'est toujours la première chose qui me traverse l'esprit dès que survient le générique de fin, mais c'est aussi une impression, celle d'avoir vu passer toute une vie ou bien des vies! en 225 minutes... Sergio Leone, réalisateur italien, a déjà consacré la plupart de ses autres films à l'histoire américaine, filmographie hélas bien courte ... Lire plus Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film, mais, et ne me l'explique pas vraiment, j'ai retardé l'échéance de plus en plus, en attendant le moment où je n'en pourrai plus d'attendre et que je ne puisse pas voir un autre film que "Il était une fois en Amérique". Mais, ce faisant, je risquais d'être déçu, après tout le temps que j'ai attendu pour voir ce film, après tout le bien qu'on m'a dit sur celui-ci, vous ne pouvez pas ... Lire plus 831 Critiques Spectateurs Photos 15 Photos Secrets de tournage 3e volet d'une saga américaine Sergio Leone signe ici le troisième volet d'une saga portant sur plusieurs périodes clés de l'histoire américaine. Le premier opus, Il était une fois dans l'Ouest, se situait à l'époque de la conquête de l'Ouest. L'action du deuxième épisode, Il était une fois la révolution, se déroulait en pleine révolution mexicaine, tandis que Il était une fois en Amérique clôture cette trilogie en revenant sur la Prohibition et l'avènement du gangstérisme. Une partition inoubliable La bande originale d' Il était une fois en Amérique est l'oeuvre d' Ennio Morricone, complice habituel de Sergio Leone, pour qui il a écrit cette partition mélancolique plus d'une dizaine d'années avant le début du tournage et qui, au terme d'une longue maturation, est devenu l'un des plus grands classiques de la musique de film. Le testament de Sergio Leone Il était une fois en Amérique est le dernier film de Sergio Leone. En 1989, l'année de sa mort, le réalisateur travaillait sur un projet de long métrage portant sur le siège de Leningrad. 22 Secrets de tournage Infos techniques Nationalités Italie Distributeur Carlotta Films Récompenses 2 prix et 9 nominations Année de production 1984 Date de sortie DVD 31/07/2003 Date de sortie Blu-ray 11/01/2011 Date de sortie VOD 31/01/2016 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 22 anecdotes Budget 30 000 000 $ Date de reprise 06/05/2015 Langues Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa - Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Ilétait Une Fois en Amérique [Warner Ultimate (Blu-Ray + Copie Digitale Ultraviolet)] 4,5 sur 5 étoiles 3 059. Blu-ray. Actuellement indisponible. Autres formats: DVD, Cassettes VHS. Il était une fois en Amérique. 1984. 4,5 sur 5 étoiles 3 059. Prime Video. Ce programme est temporairement indisponible. Il était une fois Les Amériques - Intégrale. 4,7 sur 5 étoiles 154.
Cannes, 1984. Sergio Leone présente à la Croisette ce qui se révélera être son film testament Il était une fois en Amérique. L’émoi est grand à la vue de ce conte opiacé et amer, venant clôturer le triptyque débuté avec Il était une fois dans l’Ouest 1968, poursuivi dans Il était une fois la révolution 1971. Aujourd’hui unanimement considérée comme un chef-d’œuvre, l’ultime création du pape des westerns-spaghettis a été le fruit d’une gestation semée d’embûches. À tel point que ce joyau aurait pu rester à jamais dans les était une fois… l’odyssée d’un d’adaptation, et un financement laborieuxLeone n’est l’auteur que de 7 films. Il commence à fantasmer le plus célèbre d’entre eux en 1967, alors qu’il vient de boucler sa “trilogie du dollar” avec le triomphe de Le Bon, la brute et le truand. Et qu’il aspire à se diriger vers d’autres horizons que le western – un genre que le cinéaste a largement participé à réinventer. Son déclic ? The Hoods La Main armée. Soit l’autobiographie écrite en prison par Harry Grey, un ex-truand juif. Les rouages du gangstérisme y sont évoqués sans fard. Leone est fasciné. Il tient la matière première de ce qu’il espère, déjà, être son opus réalisateur organise plusieurs rencontres, propose au repenti de devenir son conseiller technique. Mais voilà… Les droits d’adaptation des mémoires sont déjà aux mains d’un producteur américain. Alors que tout semble bloqué, Leone s’accroche et décline même l’offre de la Paramount, qui lui proposait d’effectuer un long-métrage sur la mafia italienne Le Parrain. Un certain Francis Ford Coppola s’en chargera, avec le succès qu’on lui était une fois en Amérique se mue en serpent de mer. On en cause, mais personne n’en voit ne serait-ce que le museau. Après de houleuses négociations et de très longs mois, Leone récupère enfin les droits d’adaptation du roman. Nouveau défi, nouvelle croisade dégoter un investisseur. Ce sera Arnon Milchan, un jeune milliardaire israélien. Alors que Leone désespérait de pouvoir jamais séduire un producteur, la machine est pages de script pour une fresque d’anthologieAfin de rédiger son script, Léone s’était entouré d’une vingtaine de scénaristes dont certaines pointures qui avaient déjà œuvré aux côtés de Visconti, ou Bertolucci. Abouti en 1981, leur travail a nécessité près de 12 ans d’écriture. Le résultat ? Un script de 317 pages – chiffre considérable, la moyenne d’un film de deux heures étant de 120 ce récit proustien jongle par flash-back entre plusieurs nappes temporelles, retraçant les vicissitudes de Noodles De Niro, un ancien gangster. Dans un New York reconstitué à Paris, Rome et Montréal, on y suit ses frasques de jeunesse, les siennes et celles de sa bande, dans les rues du Brooklyn des années 1920. Puis leur ascension au sein du crime organisé sous la Prohibition, et leur chute brutale, provoquée par une par la partition d’Ennio Morricone, et avec la mutation des États-Unis au XXe siècle en toile de fond, Il était une fois en Amérique traite d’une amitié masculine entre Noodles et Max gangrenée. Jalousie, rancœur, cruauté… Un cocktail âcre, témoignant du regard désenchanté porté par Leone sur les rapports humains, et la réussite film défiguréAu moment du montage, Leone se heurte à un problème de taille. L’accord signé avec la Warner Bros stipule que son film ne doit pas excéder 2 h 45. Mais le réalisateur estime qu’une version idéale durerait au moins 6 h. Un premier montage de 4 h 25 est proposé, puis refusé. Leone opère de lui-même plusieurs coupes, et le résultat, de 3 h 41, est celui projeté au Festival de Cannes en 1984. L’accueil est chaleureux, et c’est cette version que les Européens reçoivent en public américain n’aura pas cette chance. Inquiet de ce “format fleuve”, le distributeur The Ladd Company enlève le final cut à Leone pour diffuser aux États-Unis un film de 2 h 19 dans lequel – sacrilège, hérésie, massacre – le montage est organisé chronologiquement. Jugée scandaleuse dans le milieu cinéphile, l’initiative conduit à l’inévitable un immense tollé. La légende veut que cette dénaturation ait profondément affecté l’état de santé du réalisateur. De fait, Leone ne repassera jamais derrière la caméra. Il décède d’une attaque cardiaque à 60 ans, dans sa Rome natale, le 30 avril méprisé par ses pairs, Sergio Leone est devenu une icône du cinéma moderne. Quant à son bijou, Il était une fois en Amérique, une version restaurée par les soins de la cinémathèque de Bologne et de la Film Foundation de Martin Scorsese a été projetée à Cannes, en 2012. Un inestimable cadeau, confectionné en respectant les volontés de montage initial de Leone. Ceux qui avaient déjà vu le film ont pu savourer l’ajout de 8 scènes inédites. Quant aux autres, ils ont tout simplement eu le plaisir de découvrir ce joyau dans la version la plus fidèle qui ait jamais existé.
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