News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office Récompenses Films similaires note moyenne 3,6 45713 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné 1 305 critiques spectateurs 5 351 critiques 4 411 critiques 3 175 critiques 2 186 critiques 1 124 critiques 0 58 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés C'est un bon péplum de la nouvelle génération, les combats sont très bien tournés, et on redécouvre l'histoire d'Achille, d'Hélène et de tous les autres avec plaisir. Le destin tragique, épique, et mythique de cette ville Troie qui a su retenir la plus grande armée de ce siècle, mais qui par folie des grandeurs finit par accepter un cadeau funeste le fameux cheval de troie. La mise en scène est bien orchestrée ainsi que son casting qui est absolument prodigieux. Fresque épique de 2 h 40 , il faut reconnaître que Troie est un grand divertissement cinématographique . Bien qu'un peu classique dans sa réalisation mais on ne peut pas dire que le réalisateur s'est moqué de nous avec ces scènes de batailles grandiose, direction artistique mise en scène franchement très impressionnante avec un choix d'acteurs extrêmement bon dans son ensemble .Certes ce film est une version simplifiée de l'histoire de base ,mais elle en demeure pas moins informative et distrayante des origines permettant la transmission de cette glorieuse et barbare histoire .Troie n'est certes pas le plus grand film du genre et ne révolutionne en rien l'art du péplum ,mais il reste de grande facture et offre un spectacle plus que surprenant . L'histoire est prenante et on ne s'ennuie pas durant ses 2h40. Toute fois j'aurais plus apprécié que l'on s'attarde un peu plus sur l'épisode du cheval de bois , cheval qui est tout de même, le symbole de la chute de la est expédier malheureusement en quelques minutes. L'action est vraiment le point fort de cet oeuvre avec des combats tous très bien chorégraphié,je retient en particulier le combat épique entre Hector et Achille ,sa à vraiment de la gueule sur ce point et donne un rendu bien épique .Le film contient de très bonnes scènes de batailles, qui peuvent crever l'écran tant elle sont belle tout comme elle peuvent décevoir dans leurs plan pour certaines autres , faute à une réalisation assez inégale de Wolfgang Petersen . Par contre je retient une reconstitution parfaite de l'environnement avec des décors et autre costume magnifique ,que se soit les bateaux, en passant par les temples c'est vraiment de toute beauté ,je retiens en particulier la cité de Trois qui est superbement mis en scène .La musique de James Horner est vraiment pas mal et offre quelques titre au souffle quelques peu épique ,mais je trouve qu'elle n'est pas employer à juste titre et se cantonne à faire le strict bien, l’un des rares films ou je suis tant partager avec les personnages jouer … Achille Brad Pitt, qui ici agit selon son propre libre arbitre, qui n’obéit aux ordres de personnes et qui excelle dans les différents combats qu’il entreprend de manière impressionnante; pour ma part ne ma que très moyennement convaincue dans son jeu d' à un jeu d'acteur trop porter à l'extrême pour chaque situation comme si il se forcer à être émotif et aussi a un aspect trop beau gosse représentant l'homme parfait dans tout ce qu'il entreprend . D'ailleurs on croirais qu'un pétard à explosé dans la tignasse de Brad Pitt car il a une chevelure pour le moins calamiteuse , j'imagine les heures qu'il faudrait prendre pour démélé tout sa ^^. Brad Pitt reste un grand acteur mais a qui tout les rôles ne lui vont pas autre acteur aurait était pour ma part plus plus ma déception fut encore plus grande lorsque j'appris qu'il avait une doublure pour ses chevilles juger trop fines . Hector Éric Bana,bon père de famille et protecteur de son frère ,il est le prince légataire de Troie mais malheureusement rencontre le chemin de Achille et finit dans les Bana est pour ma part le pilier de ce film avec un jeu d'acteur prenant et touchant on croirait réellement qu'il est Hector. Personnage brave, vaillant et qui fait preuve d’humilité envers tous son peuple. Pâris Orlando Bloom, on va dire que le courage n'est pas sa spécialité,par contre mettre des filles dans son lit, ça il excelle . Heureusement que l’arc est là pour le sauvé cet arc qui nous rappelle une fois de plus "Légolas"décidément ce rôle ne le quitte contre fort est de constaté qu'il joue son rôle avec reste du casting est tout aussi admirable et nous laisse une bonne impression avec un Sean Bean excellent dans le rôle de Ulysse en passant par Peter O'Toole bien surprenant et par des actrices irréprochable ,surtout Diane Krueger que j'ai trouver parfaite et qui apporte un vrai petit plus . CONCLUSION Troie est un grand film a voir car même si il est long on ne voit pas le tant passé grâce à de prodigieuse bataille magnifiquement chorégraphier .Bien qu'il ne soit pas parfait il reste un grand long métrage basé sur la chute de Troie . Pour ma part le film aurait pu être un chef d'oeuvre si il aurait passer moins de temps sur les relations amoureuse de Brad Pitt qui dans ce film n'est pas à sa juste place ,dommage car le personnage Achille ,lui est excellent .On frôle le chef d'oeuvre s'en pouvoir toutefois l'atteindre la faute à une réalisation impersonnelle de son réalisateur qui se contente le service minimum sur certain point ,mais il est clair qu'il que Troie est à voir au moins une fois . 4/5 Très bien !!! Troie c’est un des films qui ma fait aimer l’Histoire et surtout cette superbe histoire écrite par Homère sous le nom de l’Iliade. Vers l’an 1250 avant le prince de Troie, le jeune Paris, enlève Hélène, reine de Sparte, et veut l’emmener à Troie contre l’avis de son frère ainé Hector qui finit par céder et laisse Paris emmener sa bien aimé dans la cité. Mais le roi de Sparte, Ménélas ne peut supporter cet enlèvement et voit en lui une insulte. L’honneur familial étant en jeu, Ménélas se rend à Mycènes pour demander une aide à son frère, le puissant roi Agamemnon. Celui-ci réunit toute l’armée grec pour aller faire une guerre qui restera gravée à jamais dans l’histoire contre la puissante cité de Troie. Mais en réalité Agamemnon se sert de cette sauvegarde d’honneur familial pour conquérir Troie et étendre ainsi son vaste empire. Mais aucune armée n’a réussi à pénétrer une seule fois dans la cité dirigée par le roi Priam et le prince Hector. Dans cette guerre qui dura dix ans, de nombreux héros ont fait preuve de leur courage comme le légendaire Achille, qui a la réputation d’être immortel, ou comme Ulysse qui sera l’homme qui causera en partie la chute de Troie. Avec Troie, Wolfgang Peterson nous livre une fresque épique et spectaculaire d’une durée d’environ 3h20 le director’s cut et qui me fascine depuis la sixième, l’époque où j’ai découvert le film pour la première fois et depuis cette histoire me passionne toujours autant. Le scénario du film est excellent car inspiré de L’Iliade d’Homère mais le film prend quelques libertés et ne respecte pas totalement L’Iliade à des moments du film. Par exemple le personnage d’Agamemnon meurt à la fin assassiné par Briséis, hors dans L’Iliade le personnage meurt au retour de la guerre de Troie et pas pendant, le siège dure normalement 10 ans et dans le film on peut observer qu’il s’étale sur une vingtaine de jours, Priam n’est pas tué par Agamemnon et Ménélas ne meurt pas dans L’Iliade lors de son combat contre Paris. En fait le scénario de Troie est surtout basé sur l’idée du courage des guerriers et des héros de cette guerre et que l’on se souvienne de leurs noms à travers les âges, une belle idée qui correspond parfaitement à cette histoire antique. Mais si on n’a pas lu cette grande œuvre qu’est L’Iliade, j’avoue que je ne l’est pas lue, le film reste un excellent péplum » avec une histoire magnifique qui possède des personnages très intéressants, en particulier ceux d’Hector et d’Achille, et le film possède des séquences de batailles épiques et spectaculaires qui en mettent plein la vue. La scène du débarquement sur la plage est superbe car nous avons là une séquence de bataille violente et sanglante où des soldats se prennent des flèches dans les yeux et la bouches, des hommes sont empalés, éventrés et reçoivent des épées dans le visage, à ce moment du film le spectateur ne peut que se réveiller s’il est endormi car l’intensité des combats est impressionnante ainsi que la violence qui y est montrée. Ensuite il y a la grande bataille devant la cité troyenne où les grecs connaissent leur première défaite, encore une fois c’est épique, bien filmé et impressionnant avec en prime le combat entre Ménélas et Paris. Après cela on peut relever l’attaque du campement grec par les troyens et au cours de cette bataille est montrée la mort tragique de Patrocle, une scène très dure qui la première fois m’a un peu choqué. Ensuite nous arrivons à un des moments les plus beaux du films et des plus attendus surement, il s’agit du combat entre Hector et Achille, intense, brutal et spectaculaire, voila ce que l’on peut en dire. Et après il y a la séquence de la chute de la cité avec le cheval de bois imaginé par Ulysse et qui je dois dire est vraiment bien fait, sinon la ville est mise à sac, il y a des morts, des incendies et de l’émotion. En résumé Troie est un film qui possède surement les scènes de batailles les plus spectaculaires du cinéma dans la lignées de Braveheart et de Gladiator pour les côtés épique, sanglant et spectaculaire. Mais maintenant parlons des acteurs et d’abord il faut noter que le film possède un casting impressionnant Brad Pitt, Eric Bana, Orlando Bloom, Peter O’Toole, Brian Cox, Sean Bean, Diane Kruger, Garrett Hedlund, Julie Christie et Brendan Gleeson. Ici je retiendrais surtout les prestations de Brad Pitt qui est très bon voire même presque excellent mais pour moi ce n’est pas lui la première force du film en tant qu’acteur, il ne serait que le deuxième meilleur acteur du film. La première force du film en tant qu’acteur c’est Eric Bana qui la livre dans son interprétation génial du prince Hector, le personnage est à la fois généreux, émouvant mais aussi implacable dans les combats, il fait preuve d’un grand courage en affrontant Achille et abandonne sa cité, son pays mais aussi sa femme, Andromaque et son fils Astyanax, ainsi que sa famille pour essayer de les sauver, Bana livre donc pour moi le meilleur personnage du film et est le meilleur acteur du film. Et aussi j’aimerais souligner la présence de Sean Bean dans le rôle d’un de mes personnages préféré, celui d’Ulysse, l’inventeur du cheval de Troie. Le problème c’est que Bean est excellent dans son rôle mais n’apparaît pas énormément dans le film, je trouve que l’acteur correspond parfaitement au rôle et aurait mérité une place plus importante que celle que Peterson lui à donné, dommage. La musique du film composée par James Horner est superbe et rythme le film de manière émouvante et musclée lors des scènes de batailles, notamment. Troie aurait put être un chef d’œuvre car il a tout ce qui faut un casting formidable, un scénario génial, une musique magnifique et des scènes d’action spectaculaire. Mais ce qui lui manque c’est un style que le réalisateur Wolfgang Peterson aurait dû lui apporter, le film fait un peu scolaire, on ne ressent pas le style et l’envie du réalisateur d’aller encore plus loin dans cette grande fresque cinématographique. Le film a été réalisé de manière Je fais ça et c’est bon, je vais pas plus loin, je respecte le cahier des charges. », c’est dommage car si Troie avait eu un style comme Gladiator de Ridley Scott avec une ambiance le film aurait été un chef d’œuvre. Mais il en ressort tout de même une grande fresque spectaculaire et divertissante qui en met plein la vue avec ses batailles impressionnantes et son casting superbe. Un film pour moi inoubliable et qui m’a fait aimer le cinéma. " Troie " très bon péplum de Wolfgang Petersen . L'histoire se déroule dans la Grèce antique . Paris Orlando Bloom le prince de Troie décide d'enlever Hélène Diane Krüger la reine de Sparte dont il est amoureux . L'enlèvement d'Hélène est une insulte que Menelas le roi de Sparte ne peut supporter . Il réunit toute les armées greques dont Achille Brad Pitt un solide guerrier pour récupérer Hélène et la fait sortir de Troie . Aucune armée n'a jamais réussit à pénétrer dans la cité fortifier de Troie sur laquelle veille le roi Priam Peter O'Toole et le prince Hector Éric bana le frère de Paris . Une terrible guerre s'engage alors pour rentrer dans la cité et faire sortir Hélène ... Quelques années après l'immense succès de " Gladiator " qui avait relancer l'intérêt pour les péplum au cinéma de nombreux producteurs et réalisateurs on voulu surfer sur ce succès en lançant une nouvelle vague de péplum dont ce " Troie " sortit en 2004 dirigé par le réalisateur Wolfgang Petersen . Le réalisateur Wolfgang Petersen signe avec " Troie " un très bon péplum . Il a décidé pour l'occasion de revisiter l'histoire de la guerre de Troie ce conflit légendaire issu de la mythologie grecque qu'il revisite ici avec brio même si il a pris quelques libertés avec l'histoire originale. Le scénario est prenant et nous tient en haleine jusqu'à la fin avec les armées de Sparte qui vont tenter de prendre d'assaut la cité de Troie pour faire sortir leur reine qui a été kidnapper et sa va être épique et explosif ce qui va donner lieu à son lot d'action , de violence , de scènes de combat grandiose et de batailles épiques et spectaculaire qui vont s'enchaîner avec brio . Le casting est excellent avec entre autre Brad Pitt , Éric Bana , Orlando Bloom , Diane Kruger et Peter O'Toole tous très bon dans leurs rôles respectifs . Brad Pitt est excellent et charismatique dans le rôle de Achille cette immense guerrier muscler et courageux qui va tout tenter pour faire sortir la reine Hélène de la ville de Troie après avoir été kidnapper par le prince Paris ce prince lâche et peureux qui a déclencher cette guerre mais qui ne va pas beaucoup se mouiller dans le conflit . Il est très bien interpréter par Orlando Bloom . Sans oublié Eric Bana très bon dans le rôle de Hector le frère de Paris bien plus courageux que lui qui fera tout pour réparer l'erreur de son frère et défendre la cité de Troie . Le reste du casting est également très bon. Wolfgang Petersen nous plonge avec " Troie " dans un véritable péplum et signe un spectacle grandiose . Les décors et costumes sont grandiose et donne vie de manière magistral a l'époque antique ou se déroule l'histoire . La cité de Troie est grandiose . De plus les paysages de la Grèce antique sont magnifique et très dépaysant . On est véritablement plonger dans la Grèce antique dont on s'évade avec plaisir . On en prend plein la vue . La de James Horner est très bonne et colle très bien a l'ambiance du film . Pour résumer " Troie " est un très bon péplum moderne dans la lignée de " Gladiator " . S'il n'atteint jamais la puissance d'un "Gladiator" ou d'un "Alexandre", TROIE demeure un divertissement d'excellente qualité qui se suit de bout en bout avec le plus vif intérêt. La reconstitution de la cité est parfaite, le scénario tient la route, les acteurs sont tous bons dans leurs rôles... Mention spéciale à Eric Bana pour son interprètation du prince Hector. Du grand spectacle à ne pas manquer ! Surement l'un des meilleurs péplums de ces dernières années. Les décors, les costumes, la bande son, tout est intelligemment construit pour nous plonger dans la Grèce Antique et ses légendes. Les combats sont très bien chorégraphiés, le casting est prestigieux et le rendu est épique. A l'instar de Gladiator Troie est un péplum revisité par Hollywood. Plus de spectacle encore que les jeux du cirque, de peps, de mordant et quelques imprécisions pas sur l'histoire mais sur la façon d'être des gens de l'époque... enfin tout ça pour refaire un peu l'histoire en version nous donne quelque chose de pas mauvais. Le casting ayant réussi à accrocher Brad Pitt on a notre Achille, dont on voit l'invincibilité mais pas l'invulnérabilité, si ce n'est celle des femmes et son talon. Néanmoins les historiens sont sceptiques quant au fait qu’il n'ait jamais aimé les femmes. Quant à l'amitié Achille-Ulysse c'est plus commode ici mais pas démontré historiquement parlant non plus. Passons ça et la façon de se battre des Grecs trop moderne pour l'époque, le reste est judicieusement amené, bien mis en scène, sans trop de longueurs et en tentant de restituer des décors digne des meilleurs péplum du jeu d'acteur est variable, de toutes façons on n'est pas là pour l'admirer et tant mieux, le spectacle réussit à nous divertir et ainsi on ne voit pas que la plupart des acteurs passent à côté... La musique est fort à propos, les costumes sans anachronismes sympas et on passe un bon moment devant ce ça reste une grosse prod' hollywoodienne, le jeu d'acteur est très moyen pour la plupart, le cheval est peu montré, les actions de nuits un peu brouillonne, et la vérité historique pas toujours au rendez-vous. Tout est sauvé par le spectacle, pas désagréable au demeurant, mais le fond reste à quai. En immense fan de péplum que je suis, je me devais de voir Troie. C'est pas mal, quoi qu'un peu d'abord, le film ne respecte pas du tous l'illiade, plein de choses ont étés modifiées, les musiques de James Horner sont très mauvaises, vraiment décevant de sa part il a quand même fait les musiques de Braveheart et Titanic . Et puis Orlando Bloom est vraiment nul son rôle l'est tout autant avec ce film,il donne l'impression d'être un piètre acteur ! Le film contient de très bonnes scènes de batailles, parfois bien filmés, parfois un peu moins la réalisation de Wolfgang Petersen est inégale .On retient aussi une très bonne reconstitution les bateaux, les costumes et d'excellents acteurs a part Orlando Bloom, bien sur Brad Pitt assure bien, Eric Bana est super surement le meilleur acteur du film et Brian Cox, Brendan Gleeson et Sean Bean des acteurs que j'adore sont très bons. Mais leurs personnages enfin surtout ceux de Ménélas et Ulysse et pleins d'autres comme Briséis et Priam semblent sous-exploités et ne servent pas a grand chose, le film a aussi des longueurs 2h35 en même temps , ce qui n'est pas un très bon point pour moi car j'adore les films longs. Je conseille le film en version director's cut, rien que pour une scène avec la sublime Diane Kruger vous comprendrez laquelle, chers amis ! .Au final, Troie est un film divertissant mais pas un chef d'oeuvre il est un peu long et a pas mal de défauts, mais je pense qu'il mérite un coup d'oeil, pour se faire son propre avis du film. Et puis,il a beaucoup d'action et Diane Kruger je le répète regardez la version director's cut . En tous cas,en péplum,ça ne vaut absolument pas Gladiator, le meilleur du genre. Peut-être que la seule qualité de film sera de nous permettre de repérer un jour l'emplacement de la sépulture d'Homere, car ce pauvre homme a dû certainement sursauté bien plus d'une fois dans sa tombe avec ce "Troie" d'opérette. Nul doute qu'il y avait dans l'esprit de Wolfgang Petersen la prétention de faire un nouveau "Gladiator", mais n'est pas Ridley Scott qui veut. Les combats sont longs et dépourvus d'energie, quant aux acteurs, ils ne sont pas forcément les plus appropriés. Même si l'on pourra apprécier la présence de Brendan Gleeson, mais surtout de Peter O'Toole, on ne pourra que déplorer celle d'Orlando Bloom et d'Eric Bana, qui se croient tous deux en train de jouer dans un Disney N'avaient-ils pas raison en fin de compte?..., mais c'est surtout cette Hélène qui décroche la palme. Bref, on est à des lieux des personnages passionnés de l'Iliade, "Troie" nous sert au contraire une banale historiette bien manichéenne avec des méchants envahisseurs et des gentils assiégés. Agamemnon n'est plus qu'un vil conquérant et Hélène une douce compagne aimante et fidèle on croit rêver!! Bref, avec une histoire aussi riche et avec autant de moyens, on en vient à se demander comment il était possible de nous servir un film aussi indigeste. Peut-être la seule consolation se trouvera chez ces dames se trouveront dans tous ces torces bronzés, musclés et bien rasés, un spectacle fort attrayant... mais reconnaissons que c'est bien peu. Troie est un très grand spectacle. On ne s’ennuie pas pendant la longue durée du film. Les décors sont supers ainsi que les costumes. Il y a beaucoup d'action il doit y avoir 4 batailles il me semble, opposant les Troyens et les Grecs. Il y a aussi un bon casting Brad Pitt est bon pour incarner le grand guerrier Achille, et pareil pour Eric Bana dans la peau du prince Hector j’adore leur duel. Un grand moment de cinéma et un très bon remake, à voir. Troie est une épopée absolument époustouflante. Wolfgang Petersen dirige super bien son film pendant plus de 2h30. La direction d'acteurs est excellente, Brad Pitt est un Achille habité, super musclé et très convaincant, Eric Bana est encore plus attachant et presque aussi musclé. Orlando Bloom, Diane Kruger, Brian Cox, Brendan Gleeson et tous les autres sont également géniaux. Le casting est prodigieux!!! Les batailles sont incroyables, nombreuses et superbes. La musique de James Horner est très bonne bien que moins recherchée. Les décors et costumes sont très agréables. Le point fort de Troie est sans aucun doute l'émotion dans le camp des troyens. Le réalisateur nous propose aucun vrai camp gentil ou méchant étant donné qu'il y en a dans chaque camp, les troyens principaux sont donc débordants d'émotion et on s'attache plus à eux qu'aux grecs. Le scénario respecte à peu près la guerre de Troie mais fait quelques grosses exceptions sur le mythe original. Un des meilleurs péplums que j'ai vu. Sentiment un peu mitigé mais plutot positif au final. Même si ce film n'est pas un immense péplum, il faut tout de même reconnaitre que l'ensemble est très spectaculaire, doté de quelques moments assez grandioses. Même si on peut regretter l'absence totale des dieux dans le scénario, il serait tout de même malhonnête de dire que l'on s'ennuie, surtout que les moyens sont tout de même considérables. Même si l'ensemble manque un peu de charme, c'est tout de même un bon moment à passer. Troie est un péplum que je tiens en très haute estime. Aussi épique que prenant, le film fait la part belle aux scènes de batailles particulièrement réussies et à l'interprétation sans faute de ses acteurs, Brad Pitt et Eric Bana en premier. Le duel au glaive qui les opposent vaut largement celui de Gladiator. La reconstitution de Troie est aussi vraiment grandiose et la musique de James Horner superbe. Mais le film est aussi une immense réussite par son sous-texte. J'ai vraiment aimé le développement du personnage d'Achille pendant la première partie, Achille est représenté comme un homme ne se battant "que pour sa petite personne" comme le dit Agamemnon. Il veut à tout prix que l'Histoire retienne son nom et pense que c'est en guerroyant qu'il y parviendra. En dépit de son affection pour Patrocle, il ne connaît pas l'Amour avec un grand A sa première apparition le montre nu avec deux femmes dans son lit. On peut en déduire que les femmes ne sont à ses yeux qu'un moyen de satisfaire son appétit charnel. Mais il va comprendre la leçon que le film expose la guerre ne fait pas de toi un héros. C'est ce que révèle Hector à Paris. Tuer, même dans une guerre, est une chose terrible et ne nous rend pas meilleur. Il n'y a aucune gloire à en tirer. Et Achille va comprendre que tuer signifie briser des vies et des liens entre parents. Sans pour autant se renier complètement même quand il court à travers Troie pour retrouver Briséis, il ajoute de nouveaux hommes à son tableau de chasse, il va comprendre que aimer une femme, l'honorer, la respecter et bâtir sa vie à ses côtés fait de nous des êtres bien plus admirables que des hommes de guerre. J'adhère grandement à ce discours car outre sa sincérité et son côté véridique, il prend intelligemment à contrepied les récits épiques en général où les héros ne brillent que par leurs faits d'arme. Et la scène de la mort d'Achille est admirable elle procure une forte émotion mais aussi, par la musique semi tragique et semi héroïque qui est jouée, elle évoque son accession à l'état de héros. Il est devenu un héros en sauvant une femme et en l'aimant. Troie est un grand film d'amour ou sur l'amour si vous préférez. La seconde leçon qu'il délivre est qu'en politique, l'empire de la passion est toujours désastreux. En effet, à cause de l'amour inconditionnel mais aveugle de Paris pour Hélène, la guerre de Troie aura lieu et des milliers de gens périront. Une ironie tragique que le film expose à merveille et qui n'est pas sans rappeler le Cléopatre de Mankiewicz. Mais comme pour ce dernier film, si Troie montre les conséquences de la passion quand elle se retrouve mêlé à la politique, il montre aussi le caractère émouvant et sublime de l'amour. Il est bien sûr difficile de se prendre d'affection pour le couple Paris et Hélène d'une part en raison de leur acte irréfléchi qui provoquera la guerre et son lot de morts, mais aussi en raison de la couardise et de la lâcheté de Paris. Mais on peut se reposer sur d'autres relations. Il y a l'amour entre Briséis et Achille, mais également, l'amour de Priam pour ses fils, l'amour de Hector pour sa famille et pour sa patrie. Tout cela est magnifiquement retranscrit par le film. Il y a des gens qui ragent à cause des différences que le film se permet par rapport au texte d'Homère. Un peu comme ceux qui pestent contre les films Harry Potter, le Seigneur des Anneaux ou les films de super-héros pour leur soi-disant non respect du matériau d'origine. Sérieusement, il va falloir arrêter de faire les puristes car si on écoutait ce genre d'individus, vous n'imaginez pas le nombre de perles dont on aurait été privés. Personnellement, j'aime beaucoup l'Iliade et l'Odyssée. Mais je pense que le but de Wolfgang Petersen était de rendre l'histoire plus réaliste, plus terre à terre. Les dieux sont évoqués à de nombreuses reprises dans le film, mais rien ne précise qu'ils existent vraiment en tant qu'entités surnaturelles. Le film ne prétend pas non plus le contraire. Mais je suis grandement favorable à ce traitement car il permet de nous rendre plus proche des personnages et de l'histoire. Surtout que dans le texte d'origine, les dieux interviennent régulièrement dans l'intrigue, parfois même directement dans l'action. Encore une fois, je ne crache pas sur l'Iliade et l'Odyssée, mais franchement, vous pensez que vous arriveriez à être investi dans un film avec une intrigue qui soit remplie de Deus Ex Machina et qui rebondit essentiellement par la tricherie des protagonistes ? Dans un texte mythologique, ça peut marcher, mais dans un film, je pense que non. Le film ne respecte pas son matériau d'origine ? Déjà, toutes les modifications apportées à l'histoire d'origine étaient nécessaires pour coller au changement de ton utilisé par le film. Ensuite, se démener comme l'ont fait les scénaristes pour réussir l'exploit de rendre les personnages crédibles, c'est ça pour vous ne pas respecter le matériau d'origine et vomir sur le texte d'Homère ? Ça me fait penser aux fans de Batman qui ragent sur la trilogie Dark Knight de Christopher Nolan pour ces mêmes mon sens, le film de Petersen, malgré les libertés qu'il prend, est à la fois une adaptation mémorable et un grand film épique. Ce n'est pas un vulgaire blockbuster fait juste pour en mettre plein la vue. Il a un vrai discours, une vraie émotion, un vrai souffle épique et une vraie profondeur. C'est un film nettement au-dessus d'autres péplums modernes comme les assez pitoyables 300 et Centurion. Le meilleur péplum moderne avec Gladiator. L'histoire de Paris , d'Achille et de Troie en film qui est fidèle à l'histoire .Il est très long mais ça passe très vite grâce au scénario , aux inattendu et aux acteurs tels que Brad Pitt ,Éric bana ou orlando meilleur péplum . Un de mes films de guerre préféré ! Wolfgang Petersen a su m’impressionner dans cette reconstitution du siège de Troie, les batailles sont époustouflantes et Brad Pitt est formidable. Problème, plusieurs incohérences par rapport à l'histoire réel sont présentes seul défaut qui peu ne pas en être un selon les désir de Wolfgang Petersen A voir. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
Xenakis: Voyage vers Andromède. Type: Film immersif Public: à partir de la 4 e Horaires : 16h Durée: 30 minutes. Regard croisé sur cet artiste, à la fois ingénieur, compositeur et architecte. À l’occasion du centenaire de la naissance de Iannis Xenakis, le Planétarium de la Cité des sciences et de l'industrie s'associe à la programmation de la Philharmonie de Paris.
Le Grand Rex a été construit par Jacques Haïk, riche producteur de cinéma connu pour avoir popularisé Charlie Chaplin en France. Son intention était de construire le plus beau cinéma parisien, dans lequel les spectateurs auraient l'illusion de regarder un film en plein air. La construction commence en 1931 et ses portes ouvrent le 8 décembre 1932. Le Grand Rex est connu pour son architecture et sa décoration intérieure. En effet, la grande salle est décorée par une ville méditerranéo-antique » en relief. Le plafond, quant à lui, représente un ciel étoilé. Ce cinéma affiche une fréquentation d'un million de visiteurs par an et peut accueillir 2700 personnes dans sa grande salle – dont l’écran se nomme Le Grand Large – , ce qui en fait la plus grande salle de cinéma de Paris. Un parcours de 50 minutes appelé Les Étoiles du Rex est proposé afin de permettre aux visiteurs de pénétrer dans les coulisses et les espaces techniques du cinéma. L’attraction évoque l’histoire du Rex et le monde des métiers du cinéma de façon interactive. Le Grand Rex propose également des événements exceptionnels comme des concerts, spectacles et de nombreuses avant-premières. Au sous-sol du bâtiment est installé le Rex Club, temple de la musique électronique à Paris. Ce lieu est répertorié dans nos rubriques Cinémas, Théâtres, Musique, A travers Paris, Pour les jeunes. Réservation Services Accès PMR, Espace climatisé, Petite restauration Nombre de places de la salle principale capacité / jauge 2650 Horaires Horaires variables selon saison durée 50 min, parcours non accessible aux personnes à mobilité réduite, femmes enceintes et personnes claustrophobes. Tarifs Entrée de 9 à 11€. Site web
N 73, décembre 2011. 8000 ans d’histoire du costume persan. Mireille Ferreira. Mehrâsâ Gheibi est l’auteur d’un ouvrage édité en 2006, réédité en 2010, par Hirmand Publisher à Téhéran, intitulé An 8,000 History of Persian Costume (
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Grâceà l’ordonnance sur la liberté des spectacles en 1864. Des clowns célèbres : l’Anglais FOOTTIT, le russe POPOV, le suisse GROCK, les frères FRATELLINI. Etymologiquement, le mot “Clown” signifie “rustaud” en anglais. Dans les pièces de théâtre élisabéthain, le clown était un personnage gaffeur, balourd, ridicule
Il ne reste plus qu’un gros mois avant Bridiers 2022 et le grand retour dans l’Antiquité, alors que la région était peuplée de Gaulois puis de Romains La Montagne du 5 avril dernier. Mais les costumes sont déjà prêts, et c’est la première fois que l’organisation a autant d’avance… Dans le “Sentier”, ainsi que l’on surnomme les locaux près de la mairie qui accueillent la partie habillement de Bridiers, les couturières viennent de passer la main aux habilleuses. La première équipe, composée d’une quinzaine de personnes emmenées par Jeanine Lepigre et Josette Buffet, a travaillé depuis octobre pour mettre au point costumes. Le chiffre de cette année est impressionnant c’est qu’il faut habiller des hordes gauloises et des légions romaines entières… Un univers qui n’avait qu’été effleuré dans certaines éditions précédentes, et pour lequel il y avait donc peu de costumes. Découvrez le scénario de Bridiers 2022 Jean-Noël Pinaud, metteur en scène, souligne l’aspect essentiel de ce travail, qui compte pour beaucoup dans l’immersion que Bridiers procure au spectateur… On est en effet dans l’ambiance des tissus râpeux et quadrillés pour les Gaulois, de la finesse et du soyeux pour les Romaines… Partout de la couleur – bien plus que l’an dernier, spectacle sur la guerre où la plupart des costumes étaient sombres. Et quelques chefs-d’œuvre le costume de César serait une des plus belles pièces jamais créées. Les habilleuses, notamment Christine Lagrange et Marie-Thérèse Joffre, s’occupent maintenant de tout classer et étiqueter grâce à un système à code-barres dont l’association a fait l’investissement, afin de mieux s’y retrouver dans une collection devenue pléthorique le Sentier compte aujourd’hui entre 15 et pièces ! Qui, rappelons-le, peuvent se louer à l’occasion. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idées de sorties et d'activités dans votre région. Rien que pour le spectacle 2022, chaque acteur va utiliser au minimum trois tenues. La magie de Bridiers passe notamment par là, au prix de beaucoup d’ingéniosité et quelques efforts un certain nombre de costumes sont par exemple munis de scratch afin d’être ôtés rapidement et laisser découvrir un deuxième costume en dessous… C’est ainsi, par exemple, que saint Martial peut devenir évêque de Limoges d’une scène à l’autre, devant un public ébahi par ce miracle. Floris BressyLessolutions pour FILM A GRAND SPECTACLE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres mots utiles . Outils Utiles. Wordle Mots Croisés Générateur d'Anagrammes Crée des mots avec les lettres que tu as à ta disposition Répondre Classement. Codycross; Définitions du Jour; Les plus recherchés. Rat Kangourou 7 Lettres Venise AFP - "Birdman", comédie dramatique du Mexicain Alejandro Gonzales Inarritu avec Michael Keaton et Naomi Watts, lance mercredi soir, sur le Lido, la 71e Mostra de Venise placée sous le signe de la guerre, de la crise économique et des questions existentielles. En compétition pour le Lion d'or, qui sera décerné le 6 septembre, "Birdman" raconte l'histoire d'un acteur célèbre pour avoir incarné un super-héros mais aujourd'hui sur le déclin, décidé à renouer avec sa gloire passée en montant un spectacle à suite après la publicité Le film, dont la projection officielle est prévue en soirée, a été applaudi et plutôt bien accueilli par les critiques mercredi matin. Michael Keaton, qui endossa lui-même le costume du Batman de Tim Burton en 1989, incarne Riggan Thomson, acteur bourru à la dérive sur la voie de la reconquête de son public. Il est soutenu par sa fille Emma Stone fraîchement sortie d'une cure de désintoxication et qui devient son assistante, par une actrice, et par un acteur farfelu, excellemment joué par Edward Norton. A 62 ans, Michael Keaton retrouve ici un rôle à la mesure d'un grand festival, dix-sept ans après Jackie Brown de Quentin Tarantino. "Mon personnage, qui traverse une période inconfortable, cherche à en sortir. C'est à la fois terrifiant et passionnant. C'est noble mais aussi pathétique", a déclaré l'acteur devant la suite après la publicité Plusieurs fois primé à Cannes "Amours chiennes", "Babel", sélectionné aux Oscars dans la catégorie meilleur film étranger en 2000, Alejandro Gonzales Inarritu est considéré comme l'un des réalisateurs les plus doués de sa génération. "Après tant de films dramatiques ... je voulais un dessert. Je voulais souffler un peu, quitter ma zone de confort et découvrir ce que je ne croyais pas être possible rire sur un plateau", a-t-il déclaré. Sur la cinquantaine de longs-métrages qui seront projetés pendant ce festival à Venise, vingt concourront pour le Lion d'or qui sera décerné par un jury présidé par le compositeur français de musiques de films Alexandre Desplat, premier président à n'être ni réalisateur, ni acteur depuis la création de la Mostra en 1932. "Je suis vraiment étonné qu'avant cette audace, ce moment audacieux, un compositeur n'ait jamais été invité à présider un jury et j'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres !", a déclaré l'auteur, entre autres, des musiques de "Philomena" et du "Discours d'un roi".La suite après la publicité Plusieurs films aborderont les thématiques sombres de la guerre ou de la crise. "Good Kill", d'Andrew Niccol, évoque les problèmes d'ordre moral auxquels est confronté un père de famille, joué par Ethan Hawke, qui combat les talibans à distance en pilotant des drones. "Fire on the plain", du Japonais Shinya Tsukamoto, revient sur les conséquences de la Seconde Guerre mondiale tandis que "99 homes", de Ramin Bahrani, nous replonge dans la crise immobilière américaine. - Deux films pour Al Pacino - Récompensé par un Lion d'or en 1994 pour l'ensemble de sa carrière, Al Pacino, 74 ans, viendra défendre deux longs-métrages "The Humbling" hors compétition, de Barry Levinson, et "Manglehorn", de David Gordon Green, où il incarne un homme excentrique qui tente d'en finir avec un crime passé qui le hante et qui lui a coûté l'amour de sa suite après la publicité Parmi les films attendus, le "Pasolini" de l'Américain Abel Ferrara avec Willem Dafoe. Autre coproduction qui devrait faire parler d'elle, le dernier film de Fatih Akin, "The Cut", troisième acte d'une trilogie sur l'Amour, la Mort et le Mal avec, dans le rôle principal, l'acteur français Tahar Rahim "Un prophète". La France sera particulièrement bien représentée cette année avec quatre films en compétition "Le dernier coup de marteau", d'Alix Delaporte, "Loin des hommes", de David Oelhoffen, qui se déroule pendant la guerre d'Algérie avec Viggo Mortensen, et "La rançon de la gloire", de Xavier Beauvois, avec Benoît Poelvoorde, Roschdy Zem et Chiara Mastroianni. Benoît Poelvoorde et Chiara Mastroianni seront à nouveau réunis dans le quatrième film en lice, "Trois Coeurs" de Benoît Jacquot, où ils partagent l'affiche avec Charlotte Gainsbourg et Catherine Deneuve. Le cinéma italien sera pour sa part représenté par trois films "Anime nere", de Francesco Munzi, "Hungry hearts", de Saverio Costanzo et "Il giovane favoloso", biopic sur le poète italien Giacomo Leopardi.
Donc après avoir lu ce livre, je conseille aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Histoire du costume, en Occident, de l'Antiquité à nos jours comme votre liste de lecture ou vous le regretter parce que vous ne l'avez pas encore lu dans votre vie. Télécharger le Histoire du costume, en Occident, de l'Antiquité à nos jours - ePub, PDF,
Stargate, la porte des étoiles News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3,7 19222 notes dont 344 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis En 1994, Daniel Jackson, jeune égyptologue de génie, résout enfin l'énigme du gigantesque anneau de pierre et d'acier découvert en 1928 sur le site de la grande pyramide de Gizeh. Un nouveau monde s'ouvre alors... Regarder ce film Orange Location dès 2,99 € Voir toutes les offres VODService proposé par Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 230 229 Interviews, making-of et extraits 925 959 Dernières news 21 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critique Presse Cahiers du Cinéma France Soir Le Figaro Positif Télérama Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 5 articles de presse Critiques Spectateurs Un bon film d'aventure, au climat prenant. Une réalisation qui bénéficie d’un univers passionnant, alliant science-fiction et culture égyptienne, d’un scénario original et sans failles, d’acteurs solides, de décors et d’effets spéciaux convaincants et d’une musique envoûtante. Un très bon divertissement de Roland Emmerich qui nous tient en haleine du début à la fin ! A l'origine de la célèbre et culte série, "Stargate, la porte des étoiles", à défaut d'être un chef d'oeuvre de Science-Fiction, s'avère être un plaisant divertissement. Mélanger la culture égyptienne avec l'astronomie et la science-fiction était un pari risqué, qui pouvait étonner, et surtout être très casse-gueule en tombant dans un nanar des plus risibles, mais Roland Emmerich et son équipe évite le piège. Il arrive à ... Lire plus Un film qui a marquais mon adolescence , je me souviens de mes yeux écarquillées ce jour la dans la salle obscures près a partir a l'aventure au delà des étoiles.. je m'y voyais déjà avec ma valise... devant cette magnifique porte des étoiles endormie dans le sables de l’Égypte Antique...un film que je prends toujours plaisir a regarder .Cette Porte des étoiles que James Spader touche de son regard , excite notre curiosité d'aller ... Lire plus Le film culte de Roland Emmerich, celui qui l'a concrètement amené au rang de star réalisateur de blockbuster fracassant. Mettant en scène une poignée d'excellents acteurs dans une thématique originale bourrée de décors ahurissants et d'effets spéciaux multiples, le réalisateur allemand a réussi à mélanger habilement science-fiction et mythologie égyptienne. En effet, le scénario de Stargate joue sur une expédition à la fois ... Lire plus 344 Critiques Spectateurs Photos 24 Photos Infos techniques Nationalités France, Distributeur - Récompense 1 nomination Année de production 1994 Date de sortie DVD 03/09/1998 Date de sortie Blu-ray 29/08/2006 Date de sortie VOD 04/07/2022 Type de film Long-métrage Secrets de tournage - Budget 55 000 000 $ Inspiré de Stargate SG-1 Langues Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa - Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Quittezle XXIème siècle et en route pour l’aventure ! À ne pas rater : « La Cinéscénie » « La Cinéscénie » du Puy du Fou c’est : près de 10 millions de spectateurs, une scène de 23 hectares, 1200 acteurs, 8000 costumes, 1h40 de grand spectacle le plus grand spectacle de nuit au monde qui est devenu un mythe immanquable
26 février 2019 l’histoire de Marie Stuart, reine d’Écosse à six jours, reine de France à seize ans et prétendante à la couronne d’Angleterre, se prêtait bien au grand écran. Josie Rourke en a ainsi tiré un film à grand spectacle en s'inspirant du livre de l’historien britannique John Guy. Mais pourquoi a-t-il fallu qu'elle prenne tant de libertés par rapport à la réalité historique ?… Un plongeon dans l'Écosse du XVIe siècle Tourné en Écosse et en Angleterre, le film de Josie Rourke se déroule en extérieur dans des paysages impressionnants, nous faisant voyager sur les plateaux et la mer écossaise. Les scènes dans le château de Holyrood ainsi que celles dans la cour de Marie Stuart ou d’Élisabeth sont tournées dans des châteaux et des églises anglaises ou écossaises qui ne manquent pas de grandeur. Les costumes sont aussi très réussis, montrant Marie Stuart dans ses vêtements colorés, entourée de ses dames de compagnie françaises, ainsi que du chanteur et joueur de guitare italien David Rizzio. Les hommes qui l’entourent? comme son demi-frère protestant James et le prêtre John Knox? sont très réalistes. Le spectateur est donc plongé avec succès au XVIe. Son second mari après le roi de France François II mort en décembre 1560 Lord Darnley est toutefois incarné de manière parfois excessive, avec une insistance exagérée sur son penchant pour l'alcool. La relation entre les deux femmes qu’étaient Marie Stuart et Elisabeth Ière est grandement simplifiée, avec une reine d’Angleterre réduite à la jalousie envers sa cousine. Des fausses notes historiques Mais surtout, face à la vérité historique telle qu’on la connaît, la fiction a souvent été privilégiée. Ainsi, l’accent écossais de Marie Stuart fait oublier son éducation catholique en France, où elle a grandi à partir de ses cinq ans et d’où elle avait rapporté son accent français ! De même, la relation homosexuelle entre son second mari Lord Darnley et l’italien David Rizzio n’est attestée par aucune source historique. Les détails un peu fantaisistes du scénario se multiplient ainsi... Plus important, il y a la rencontre mise en scène entre Marie Stuart reine d’Écosse et sa cousine Élisabeth Ière reine d’Angleterre. En effet, une telle rencontre n’a jamais eu lieu, même si Josie Rourke n’est pas la première à l’imaginer ! Si les deux reines se sont écrit beaucoup de lettres, elles n’étaient pas aussi proches que le film le laisse penser. Surtout, elles ne se sont jamais rencontrées, malgré les demandes de Marie Stuart lorsqu’elle s’est réfugiée en Angleterre. Le film induit ainsi le spectateur en erreur et privilégie parfois l’aspect privé de la vie de cour, aux confrontations entre catholiques et protestants, ou entre Anglais et Écossais. La reine d’Angleterre semble souvent plus s’interroger sur sa féminité, refusant de se marier et d’avoir des héritiers pour le trône, que sur les affaires de son royaume. Enfin, le film, comme toute fiction, profite des incertitudes et des débats historiques pour proposer un scénario qui, parfois sans être inexact, reste controversé. C’est le cas par exemple pour le rôle que Marie Stuart aurait joué, ou pas, dans l’assassinat de Lord Darnley le film la montre innocente, ou bien encore la position de Lord Darnley dans le complot contre David Rizzio. Si l’on sait qu’il a bien participé, son degré d’implication n’est pas aussi clair que le montre le scénario. Le dernier mariage de Marie Stuart avec Lord Bothwell est aussi grandement simplifié puisque le spectateur a l’impression qu’il se conclue très rapidement après la mort de Lord Darnley, alors qu’il a pris en réalité plusieurs mois. Si le film éblouit donc par ses décors et ses costumes, il induit le spectateur en erreur en renonçant au récit des historiens, pour le simplifier et parfois même le contredire. Mais après tout, est-ce si grave ? L'important est d'avoir près de deux bonnes heures de spectacle et la faculté, ensuite, de réévaluer l'histoire sur ! Soline Schweisguth Publié ou mis à jour le 2019-05-02 163711Vouspouvez compléter les synonymes de costume de théâtre proposés par le dictionnaire de synonymes français Reverso en consultant d’autres dictionnaires spécialisés dans les synonymes de mots français : Wikipedia, Trésor de la langue française, Lexilogos, dictionnaire Larousse, dictionnaire Le Robert, dictionnaire Hachette, Maxidico, Dictionnaire de l’Académie Française
Cultures matérielles, cultures visuelles du costume dans les cours européennes … C’est à la cour, lieu du paraître par excellence, que s’exprime le plus la préoccupation des sociétés pour les apparences. Que signifie la façon de se vêtir dans cette société du spectacle » ? Le paraître vestimentaire y est un puissant moteur de pratiques culturelles qui touchent au corps et à l’identité. Il active toute une économie du luxe et alimente la dynamique des échanges entre les cours européennes. Cet ouvrage aborde le vestiaire des princes et de leurs courtisans entre 1400 et... Lire la suite Note de l’éditeur Cette publication fait également partie de la revue Apparences en tant que volume 6 - 2015. Éditeur Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, CEGES université de Lille 3 & Centre de recherche du château de Versailles Collection Histoire et littérature du Septentrion IRHiS 48 Lieu d’édition Villeneuve d'Ascq Année d’édition 2011 Publication sur OpenEdition Books 21 octobre 2018 EAN Édition imprimée 9782905637642 EAN électronique 9782490296200 Nombre de pages 352 p. Première partie. L’habit de cour en politique Deuxième partie. Choix vestimentaires et garde-robes royales Troisième partie. L’habit de cour et la mode Quatrième partie. L’autre scène de l’habit de cour cinéma, théâtre, podium C’est à la cour, lieu du paraître par excellence, que s’exprime le plus la préoccupation des sociétés pour les apparences. Que signifie la façon de se vêtir dans cette société du spectacle » ? Le paraître vestimentaire y est un puissant moteur de pratiques culturelles qui touchent au corps et à l’identité. Il active toute une économie du luxe et alimente la dynamique des échanges entre les cours européennes. Cet ouvrage aborde le vestiaire des princes et de leurs courtisans entre 1400 et 1815, en plein essor de la société curiale. Les souverains ont été parmi les premiers à avoir pris conscience du pouvoir de l’habit et l’ont porté au plus haut degré de raffinement. Se vêtir, c’est aussi régner et gouverner. Loin d’être figé par un système contraignant de codification des apparences, l’habit de cour se définit en fonction de la mode dans laquelle il joue un rôle décisif, notamment en matière de circulations internationales. Élément d’une culture matérielle somptueuse du passé, l’habit de cour perdure dans notre culture visuelle. Sur les podiums de la haute couture ou à l’écran, il reformule des apparences qui relevaient, en leur temps, elles aussi, de la performance des corps et des textiles. Lire Acheter
classementdes études les plus difficiles en belgique. Main Menu. Home; CONSULTING; Lead Generation Menu Toggle. Merchant Cash Advance; Tax Relief; Student Loan; Mortgage; Contact; film a grand spectacle en costume de l'antiquité.
Portrait en marbre de l'empereur Caius, connu sous le nom de Caligula. Conservé au Metropolitan Museum of DE Wikimédia CommonsCaligula se considérait comme l’égal des dieux. Ainsi, il lui sembla naturel de faire du temple de Castor et Pollux, sur le Forum de Rome, un prolongement de son propre palais, un lieu dans lequel il se faisait saluer par les passants ébahis au nom de Jupiter. Le perfide arrière-petit-fils d’Auguste régna sur l’Empire romain de 37 à 41 apr. En un peu moins de quatre ans, il parvint à se faire haïr de tout un peuple. Sa fin tragique ne chagrina personne, pas même les membres de sa famille qu’il menaçait en permanence par des petites phrases vénéneuses telles que Cette tête charmante tombera dès que je l’ordonnerai », rapportées par l’historien romain Suétone. Pourtant, Caligula n’aurait jamais dû parvenir à la pourpre. Une succession de meurtres et de malveillances au sein de sa propre famille l’a mené sur la plus haute marche du pouvoir. Quand on devient maître du monde à 24 ans sans y être réellement préparé et après avoir vécu une enfance traumatisante, comment ne pas sombrer dans la folie ? Caligula naît le 31 août 12 apr. à Antium, l’actuelle Anzio, en Italie. Il est le troisième fils du grand général Germanicus et d’Agrippine l’Ancienne, la petite-fille préférée d’Auguste. Malgré ce beau pedigree, rien ne le prédestine à prendre la tête de l’Empire. En conséquence, sa mère l’élève pour faire de lui un bon militaire. Alors que ses frères reçoivent une éducation soignée à Rome, Caligula partage la vie de ses parents dans les camps de Germanie. Sa mère prend l’habitude de l’habiller en petit soldat, caligae de cuir aux pieds. C’est de cette sandale militaire qu’il tire son surnom de Caligula ». Après l’avènement de Tibère, Germanicus est envoyé en mission en Orient. Caligula suit encore ses parents. À 6 ans, il découvre les richesses de l’ancien royaume de Cléopâtre où vécut son aïeul Marc Antoine. Mais son père meurt prématurément à Antioche, en Syrie. Selon la rumeur, Tibère, jaloux de ses succès, aurait ordonné son empoisonnement. Le voyage de retour à Rome avec sa mère se meut en une longue procession endeuillée. Dès lors, Agrippine entreprend l’impossible pour imposer ses fils aînés comme successeurs officiels de Tibère. Les menées de cette virago exaspèrent l’empereur qui, sous des prétextes fallacieux, finit par la faire emprisonner avec ses deux aînés avant de les laisser mourir. Caligula, âgé de 17 ans, assiste, impuissant, à la destruction de sa famille orchestrée par Tibère. Il est confié à sa grand-mère Antonia. C’est là qu’il se rapproche de sa sœur Drusilla et que leur relation incestueuse aurait commencé, repli familial désespéré d’un adolescent en perte de repères. La grand-mère surprend Caligula au lit avec sa sœur. Il est envoyé à Capri, dans la forteresse insulaire de Tibère. UN DÉBUT DE RÈGNE PROMETTEUR Pendant près de six ans, Caligula est quasiment séquestré à Capri par Tibère qui, faute de mieux, finit par en faire son héritier. En public, il contrôle parfaitement ses émotions. Toute la haine qu’il contient trouve un exutoire dans les combats de gladiateurs qu’il aime particulièrement sanglants, le spectacle des condamnations à mort, les bagarres la nuit dans les rues sombres et le sexe. Ces passe-temps n’ont rien d’anormal pour un jeune aristocrate romain, mais Caligula est excessif il se repaît de la souffrance d’autrui. La Mort de Germanicus est un tableau peint en 1627-1628 par Nicolas Poussin pour Francesco Barberini. Il représente la mort du père de Caligula, et est conservé au Minneapolis Institute of DE Oeuvre de Nicolas Poussin - Domaine publicEn mars 37, Caligula ne veut plus jouer la comédie du petit prince docile face à un Tibère cacochyme. Il l’étouffe sous un coussin. Son avènement survient dans la liesse générale. Le peuple l’adore, le Sénat le respecte et l’armée garde pour le gamin en caligae une affection considérable. Les premiers mois de ce nouveau règne sont prometteurs. Caligula se montre juste et mesuré dans ses décisions politiques, et généreux à l’égard du peuple. Personne n’imagine que germent en lui les graines de la vengeance fertilisée par une mégalomanie et une paranoïa que son arrivée au pouvoir a rendues pathologiques. Caligula a grandi dans l’idée transmise par sa mère qu’il appartient à la famille la plus noble et la plus digne de diriger Rome. En outre, les cultures orientales, comme celle de l’Égypte, qui font de leurs rois des êtres d’essence divine le fascinent. Il rêve d’être à Rome un roi à l’égal des dieux, reconnu comme naturellement supérieur à quiconque. Mais Rome n’est pas Alexandrie. Les Romains haïssent tout ce qui ressemble à une royauté et tiennent plus que tout à la fiction de la diarchie », qui partage le pouvoir entre le Sénat et l’empereur. Aussi, personne ne rit quand, recevant une délégation de rois vassaux, Caligula tonitrue ce vers homérique tiré de L’Iliade N’ayons qu’un seul chef, qu’un seul roi », tout prêt à troquer sa couronne de laurier contre un diadème royal. Outre ses saillies et ses velléités royalistes, les frasques religieuses du jeune empereur agacent. Se percevant réellement comme leur égal, Caligula se permet de paraître en public habillé en Jupiter ou même en Vénus, quand il ne porte pas la cuirasse d’Alexandre le Grand qu’il avait fait prélever de son tombeau. Pour les Romains, un tel affront aux dieux est la preuve tangible de son désordre mental. Certes, mais Caligula essaie aussi d’instaurer très maladroitement une royauté d’ordre divin et d’inspiration égyptienne, ce qui lui attire sans retard l’hostilité des sénateurs. PROVOCATIONS ET VEXATIONS Caligula exècre ces sénateurs qui n’ont rien fait pour sauver ses parents et ses frères. Par ailleurs, ils forment un obstacle à ses rêves d’absolutisme. Pour les humilier et les détruire, le jeune empereur est prêt à toutes les injustices, à toutes les folies. Il dégrade plusieurs familles aristocratiques. Ainsi, les descendants de Pompée se voient interdire l’usage du surnom Grand », car personne ne saurait être plus grand que César. Portrait de DE CC0 Creative CommonsPassionné de jeux et de courses, Caligula est fou de son cheval Incitatus. Il lui fait construire une stalle de marbre, une mangeoire d’ivoire, lui fait confectionner un licou d’or et de pierreries, et des couvertures pourpres. Pour montrer que son cheval a plus de valeur que les sénateurs, il envisage de le faire consul, magistrature censée couronner la carrière sénatoriale. Cette provocation est perçue comme un nouvel acte de déraison pure, mais elle est surtout une manière de ridiculiser les sénateurs, de montrer que leur participation au gouvernement ne vaut guère plus que ce que pourrait faire un animal. Mais ces vexations générales ne suffisent pas à Caligula. Il s’attaque à plusieurs sénateurs à titre personnel. Il commande à certains d’entre eux de rester debout à côté de lui pendant qu’il dîne, comme s’ils étaient de simples esclaves. D’autres sont démis de leurs fonctions pour des vétilles. Un questeur soupçonné de tremper dans un complot est flagellé à mort sous ses yeux. Plusieurs sénateurs reçoivent chez eux un sicaire envoyé par l’empereur sans raison apparente. Le lendemain, au Sénat, Caligula feint de s’étonner de leur absence. Frappait-il au hasard ou visait-il plus particulièrement tous ceux qu’il estimait, à tort ou à raison, avoir été impliqués dans les meurtres de ses proches ? Sa soif de vengeance et sa volonté de domination semblent si étroitement imbriquées que ses crimes peuvent autant être motivés par la haine que par une cruauté gratuite. Son sadisme atteint des combles de raffinement. Il va jusqu’à forcer des pères de famille à regarder l’exécution de leurs propres fils avant de les inviter à dîner et de se donner toutes les peines du monde pour les divertir, comme lui-même était obligé de se montrer agréable à la table de Tibère, à Capri, alors que ce dernier avait les mains rouges du sang de la moitié de ses proches. Caligula envisage également de s’en prendre aux légions qui pourtant l’adorent. Lors de son unique voyage en Germanie, il veut faire décimer l’ancienne armée de Germanicus qui s’était mutinée à l’avènement de Tibère. Cette injure faite à l’autorité de son père devant ses yeux d’enfant continue à le hanter. Mais les légionnaires refusent d’être punis pour une faute commise vingt-cinq ans plus tôt et menacent de sortir le glaive. Caligula, terrorisé, revient sur sa décision. Il se venge en mesquines petites vexations sur les hommes du Prétoire, ces soldats d’élite qui veillent sur sa sécurité personnelle. RENDU FOU PAR LE DÉCÈS DE SA SOEUR Le jeune empereur n’épargne pas plus le peuple que les aristocrates. Il ne peut s’assurer de sa domination qu’en faisant souffrir les autres. Par un jour de forte chaleur, il fait replier le velum de l’amphithéâtre et interdit à quiconque de quitter les gradins. À une autre occasion, alors qu’il se remet d’une maladie, il apprend qu’un homme avait fait le vœu de mourir si l’empereur guérissait. Voyant que l’homme en question n’offre pas aux dieux ce qu’il a promis, il le force à parcourir toute la ville couronné de verveine et de bandelettes blanches, à l’instar des victimes sacrificielles, avant de le faire jeter du haut de la roche tarpéienne. Les proches de Caligula ne bénéficient guère d’un meilleur traitement, surtout pas ceux qui pourraient éventuellement lui arracher la pourpre. Ainsi, il fait assassiner son cousin Ptolémée, prince de Maurétanie et descendant de Marc Antoine et de Cléopâtre, parce qu’il était apprécié du peuple. Personne ne trouve grâce aux yeux de Caligula, sauf sa sœur cadette Drusilla qu’il traite comme si elle était l’impératrice. En lui offrant les honneurs réservés d’ordinaire à une épouse, Caligula cherche encore à importer le modèle monarchique égyptien à Rome, celui d’une dynastie endogame qui se referme sur elle-même pour garder jalousement le pouvoir. Mais Drusilla meurt prématurément à 22 ans. La cruauté sans discernement dont Caligula fait preuve témoigne de troubles qui relèvent assurément de la psychiatrie perversion, mégalomanie, paranoïa. Sa jeunesse ponctuée de drames et de maltraitances, et son avènement à la tête de l’Empire ont accru ou induit ses troubles psychopathologiques. La disparition de Drusilla semble aggraver ses symptômes. Il décrète un deuil national avant de disparaître pendant plusieurs semaines à Syracuse. À son retour, il laisse libre cours à tous ses penchants malsains dont le jeu, le viol et la violence sous toutes ses formes. Dans cette atmosphère profondément délétère, plusieurs conjurations se trament, impliquant notamment son beau-frère et ses deux sœurs. Caligula sera finalement assassiné par ses deux préfets du Prétoire, Cassius Chéréa et Cornelius Sabinus, ses propres gardes du corps.
Where how long, and in what manner did the Roman games continue? While this note does not pretend to answer these questions definitively, they are nevertheless here approached in light of new studies, with special attention paid to the burden of
Hunger Games est une franchise américaine de quatre films, adaptée au cinéma d’après les romans de Suzanne Collins entre 2012 et 2015 Hunger Games 2012, L’Embrasement 2012, La Révolte, partie 1 2014 et La Révolte, partie 2 2015. Comme les livres dont ils sont inspirés, les films sont saturés de références très claires à l’Antiquité gréco-romaine, du point du vue du scénario comme de l’image. Il sera ici principalement question du volume 1 de la saga Hunger Games, réalisé par Gary Ross et sorti au cinéma en 2012. Les supports promotionnels officiels du film en proposent le résumé ci-dessous Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l’Amérique du Nord, le Capitole, l’impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille – les tributs » – concourir aux Hunger Games. À la fois sanction envers la population pour avoir tenté de se rebeller et stratégie d’intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s’affronter jusqu’à la mort. L’unique survivant est déclaré vainqueur. La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa petite soeur comme tribut. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie aux jeux. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n’est plus désormais qu’une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle au District 12, Katniss va devoir, une fois dans l’arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l’amour… Des références évidentes… Pour tout spectateur avisé, la référence à l’Antiquité dans le volume 1 de la franchise Hunger Games est flagrante le scénario évoque aussi bien la vie du gladiateur Spartacus que les exploits de Thésée dans le labyrinthe. La référence est encore plus clairement assumée dans les noms propres choisis par l’auteur du nom du pays, Panem, et de son centre gouvernemental, le Capitole, aux noms de ses habitants, Cena, Caton, César, Sénèque, Claude… De plus, les réalisateurs ont choisi comme cadre un univers néo-antique qui évoque aussi bien la Rome impériale que l’architecture fasciste de Mussolini. Références historiques et mythiques Du pain et des jeux Panem, l’Amérique post-apocalytique décrite dans le film, est une Rome post-moderne gouvernée par le Capitole, dont le nom est inspiré de celui de la colline où siégeait le pouvoir à Rome. Si dans le film la référence onomastique de Panem » est implicite, elle est explicitée dans le livre le nom a été choisi en référence à une ancienne civilisation dont la devise était Panem et circenses » du pain et des jeux… soit la Rome du Colisée ! Il est de plus clairement ici fait référence aux jeux de gladiateurs offerts par le pouvoir romain aux masses pour les divertir. La capitale de Panem, c’est la Rome décadente, ses orgies, ses fastes, ses dangers en particulier le poison le “Capitole”. Katniss Jennifer Lawrence, Peeta et leurs ennemis sont les gladiateurs de Panem, sacrifiés pour le divertissement des habitants de la capitale. Suite à un entrainement dans un véritable ludus, et après avoir séduit le public et les sponsors tout comme les combattants de l’arène devaient s’assurer une réputation pour espérer survivre, les jeunes combattants sont lâchés dans une véritable arène dans laquelle une nature artificielle et dangereuse est recréée le spectacle est en tous points analogue à de grands jeux au Colisée. La violence semble être aussi importante à Panem que dans le grand amphithéâtre de Rome. Dis moi ton nom Au-delà d’un postulat de départ, l’histoire romaine est un véritable fil conducteur pour le spectateur. Sa connaissance de l’histoire peut lui apporter des indices sur l’issue du scénario. Le cas le plus évident est celui de Seneca Crane. L’organisateur des Hunger Games est forcé, après son erreur stratégique majeure, à se suicider en s’empoisonnant, tout comme le véritable Sénèque dut mettre fin à ses jours à la demande de Néron. Contemporain de Sénèque, Cinna trouve son alter égo dans le styliste de Katniss comme le personnage historique qui joua un rôle dans l’assassinat de César, Cinna complote contre le pouvoir en place. Coriolanus Snow, le président, fait écho à Caius Marcius Coriolanus, un des acteurs de la jeune république romaine qui voulut prendre le pouvoir à plusieurs reprises par la manipulation et retirer au peuple ses droits durement acquis. Il instrumentalise d’ailleurs dans une de ses tentatives les jeux des gladiateurs. Tout au long des quatre films de la franchise, on croise d’autres noms comme Caton, Flavia ou Caesar. Enfin, dans le cadre plus vaste de la trilogie Hunger Games, les parallèles sont nombreux avec l’histoire du célèbre gladiateur Spartacus qui mena la révolte des esclaves contre Rome. Katniss est la passionaria malgré elle de ce mouvement qui saisit peu à peu toutes les provinces, et se retrouve progressivement à la tête d’une armée en révolte. La référence aux gladiateurs est en quelque sorte aussi mixée à la mythologie grecque, et notamment au mythe du minotaure chaque année les Grecs devaient envoyer au monstre enfermé dans son labyrinthe sept jeunes filles et sept jeunes hommes en sacrifice pour maintenir la paix. Dans le film, ces enfants tirés au sort sont désignés comme le tribut » des districts, de même que l’impôt réclamé par Rome ou Athènes aux cités conquises. La vie du minotaure, et donc ce rituel, prennent fin quand Thésée se désigne pour aller combattre le monstre et le vainc ; de même, Katniss se porte volontaire pour participer aux jeux de Panem et en cause la fin. Le minotaure est remplacé par les trois chiens monstrueux de la fin de l’épisode un. La Rome post-moderne Le district 1 de Panem est donc une Rome post-moderne où les citoyens favorisés de l’Empire s’ennuient et vont d’orgie en spectacle pour se divertir pendant que les régions annexées, les districts, fournissent de quoi vivre dans le luxe, au risque de ne pas être autarcique élément important du scénario. Ses dirigeants se réclament d’ancêtres romains aux rôles plus ou moins positifs et son chef est un dictateur autoproclamé auquel est voué un culte. La musique et l’environnement sonore, enfin, évoquent parfois également le péplum, notamment avec les trompettes. Références visuelles Si tous les films de la série y font écho, c’est tout de même dans le volume 1 de la série que la référence visuelle à l’Antiquité est la plus assumée. Les réalisateurs ont ainsi délibérément décidé de créer une architecture néo-classique qui imite finalement plus la période fasciste italienne que l’Antiquité romaine. On constate ainsi l’utilisation d’une architecture antiquisante épurée évoquant les bâtiments de l’ère mussolinienne, qui se voulaient eux-mêmes être la recréation de l’architecture monumentale romaine. Par ce choix, les décorateurs du film ont modernisé le cadre et introduit un parallèle intéressant entre le gouvernement de Panem et les gouvernements fascistes du XXème siècle. On retrouve d’ailleurs le même recyclage de l’aigle impérial romain, très plébiscité par les nazis et Mussolini, et le culte de la personnalité, qui semble avoir à Panem remplacé toute religion. Autre élément du décor issu de l’Antiquité la corne d’abondance qui se trouve au centre des arènes des différents Hunger Games. Elle joue son rôle de source permanente de richesses et de bonté en permettant aux participants des jeux de s’armer et de s’équiper. Dans ces décors monumentaux évoluent de nombreux personnages qui évoquent l’histoire ou la mythologie gréco-romaine. Il est ainsi évident que les combattants de Panem sont les descendants des gladiateurs romains vêtus tels des dieux antiques, ils défilent devant la foule sur des chars, sous une pluie de cris et de fleurs. Dans une moindre mesure, les Peacekeepers, les soldats de l’armée étatique, évoquent les légionnaires romains habillés de façon uniforme, ils combattent de front tels des hoplites et obéissent à une hiérarchie très structurée tout comme les stormtroopers de Star Wars. Dans le livre on retrouve même l’idée qu’ils ne peuvent pas se marier avant 20 ans. De nombreux personnages évoquent les mythes grecs dans lesquels les transformations et les métamorphoses jouent un rôle capital. Katniss se voit pousser des ailes et des flammes tel un phénix, Effie se transforme de scène en scène, parfois en animal, les combattants se camouflent et se sauvent par leurs métamorphoses… Dans les films suivants, on trouve des chauves-souris attirant les gladiateurs dans leur piège telles des sirènes, en imitant la voix de leurs proches, on explore une arène spéciale divisée en douze travaux, on assiste à une apothéose de Katniss qui, telle Sémélé, est exfiltrée de l’arène par les airs après avoir été foudroyée… Si ses tenues ne sont pas explicitement antiques, la représentation de l’héroïne, Katniss, fait aussi écho à l’Antiquité elle incarne une Diane moderne, une femme innocente qui fait tourner le cœur des hommes, mais dangereuse, armée de son arc. Le combat final du premier film évoque d’ailleurs le mythe d’Actéon, que la déesse fait dévorer par ses propres chiens. Au cours du film, Katniss passe par tous les statuts fille, sœur, mère elle remplace également le patriarche, tout en restant aussi “pure” qu’une déesse vierge. Que dire de la scène finale du premier film, parfaite évocation de la tragédie grecque acculés, les héros, pseudo-amoureux, sont condamnés par leur propre choix au suicide. Le suicide de Seneca et la scène des funérailles de Rue entrent également en écho avec le tragique à l’antique… Il est intéressant de noter, de façon plus générale, l’importance de la notion de destin celui-ci est contrôlé par des êtres supérieurs que souhaitent être les dirigeants du Capitole, d’ailleurs figurés tels les dieux de l’Olympe dans les péplums, observant la vie des hommes depuis le ciel et leur imposant des épreuves à leur guise, les aidant à l’occasion. Au cours des différents épisodes, les épreuves se suivent et comme lorsque les mythes antiques sont repris au Moyen-âge ou lors de la Renaissance, deviennent des métaphores chaque monstre ou ennemi abattu est un vice dépassé par les héros. Conclusion Certes, les parallèles avec l’histoire américaine, ses treize colonies, comme les districts de Panem, son passé esclavagiste, son impérialisme… sont omniprésents. Mais on l’a vu, beaucoup de parallèles sont établis avec la Rome Antique à des niveaux divers scénario, onomastique, codes visuels… Comme souvent dans le péplum américain classique, l’histoire de Rome sert de parabole à l’histoire américaine, il peut paraitre logique que des éléments passent d’un univers à l’autre dans le cinéma contemporain. Mais finalement Hunger Games, c’est surtout une illustration relativement fidèle des propos d’Aristote. Pour le philosophe grec, dans son texte La poétique, la tragédie doit reposer sur trois actes. Le récit doit comporter des péripéties qui mènent à une situation malheureuse celle-ci doit provoquer chez les spectateurs deux sentiments, la pitié et la terreur. Or on peut identifier facilement trois phases dans le film le recrutement, l’entrainement, le combat, au cours desquelles, après que le destin a frappé Katniss, les sentiments se succèdent, jusqu’à la scène du combat final où la tension est à son maximum avant le dénouement. Aristote précisait aussi l’importance de ne pas utiliser le Deus Ex Machina dans une fiction au risque de la ruiner si le metteur en scène intervient dans le scénario, comme Seneca Crane le fait à deux reprises dans le film en modifiant les règles des Hunger Games ou comme les dieux de l’Olympe le font dans de nombreux péplums, comme Jason et les Argonautes, il n’y a plus de clôture du spectacle sur lui-même. Or, dans la tragédie, les règles doivent venir de l’intérieur, se construire d’elles-mêmes. La machine informatique utilisée pour générer l’arène est une matérialisation du concept de deus ex machina même. Le fameux quatrième mur est de plus brisé à de nombreuses reprises dans les films, notamment quand les héros regardent les caméras qui les filment dans l’arène et cherchent à provoquer la compassion des spectateurs. La fiction interne » au film, le jeu truqué, est donc un fiasco, et les scénaristes jouent sur la fiction dans la fiction pour provoquer des retournements de situation et conduire l’ensemble du scénario c’est en s’affranchissant du système fermé, en brisant le fameux quatrième mur, que Katniss et ses acolytes font tomber le système. L’écran est une séparation entre les classes sociales, comme les frontières des districts étaient des séparations physiques la destruction de l’un provoque la disparition de l’autre. Scénaristique, visuelle, onomastique, et même philosophique, la référence à l’Antiquité gréco-romaine est omniprésente dans le film Hunger Games, de même que dans le reste de la tétralogie. Si les références se font moins évidentes au fil des films, on note en revanche l’apparition de la “ruine” comme décor, puis presque, dans le dernier, comme actrice. Les ruines d’une société aristocratique et antiquisante, sur lesquelles pourra se construire le futur de Panem. Cet article fait suite à la projection du film “Hunger Games” organisée par Antiquipop en mars 2016, avec le soutien du FSDIE Lyon 2. Fabien Bièvre-Perrin, "Hunger games – Panem et circenses du pain et des jeux", in Fabien Bièvre-Perrin éd., Antiquipop, Lyon, 24/04/2016 [ISSN 2553-4114]. URL consulté le 25/08/2022 Fabien Bièvre-Perrin Fabien Bièvre-Perrin est Maître de conférences à l'Université de Lorraine, membre du laboratoire HisCAnt-MA et membre associé au Centre Jean Bérard. Il gère les carnets Antiquipop et Klinai sur la plateforme Hypothèses. Ses recherches se concentrent sur l'archéologie de la Grande Grèce et de l'Illyrie ainsi que sur la réception de l'Antiquité dans la culture populaire et la politique contemporaines.
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Un duel à mort entre deux anciens amis dont l’issue sera décidée par Dieu. Tel est l’événement autour duquel Ridley Scott a tissé la trame de son dernier film. Intrigue classique, qui rappellera aux familiers de la filmographie du réalisateur un précédent film, Les duellistes, réalisé en 1977 et inspiré d’une nouvelle de Joseph Conrad publiée en 1908. Cette fois, Ridley Scott remonte bien plus loin dans le temps puisqu’il situe l’intrigue à la fin du XIVe siècle et qu’il s’inspire de faits réels. En l’occurrence, il s’agit du dernier jugement de Dieu » un duel à mort destiné à révéler qui dit la vérité au terme d’un procès qui s’est déroulé en France en 1386. Dans la réalité, il a opposé Jean de Carrouges, chevalier à la réputation de combattant bien établi, et Jacques Le Gris, un écuyer lettré, qui sait lire le latin, mais aussi habile et libertin. Au départ, pourtant, tout va pour le mieux. Le chevalier Jean de Carrouges Matt Damon et l’écuyer Jacques Le Gris Adam Driver sont amis. Puis le premier commence à subir des revers financiers tandis que l’étoile de Le Gris devient de plus en plus brillante, au point que le voilà l’un des favoris les plus appréciés de la cour du comte d’Alençon Ben Affleck. Tout s’envenime lorsque Marguerite de Thibouville Julie Comer, seconde épouse de Jean de Carrouges, accuse Le Gris de l’avoir violée alors qu’elle avait été laissée seule dans le château de son époux. Celui-ci est d’autant plus furieux qu’il estime avoir déjà été spolié par Le Gris. Comme récompense des services rendus, l’écuyer s’est vu attribuer, grâce aux pressions du comte d’Alençon, un terrain particulièrement rentable qui devait faire partie de la dot de la future épouse de Carrouges… Le comte d’Alençon, devant qui Carrouges porte l’affaire, prend fait et cause pour son protégé, en dépit de ses aveux. Le chevalier décide alors de porter l’affaire devant le roi Charles VI. Le procès n’aboutissant pas à la manifestation de la vérité, Carrouges demande que soit tenu un duel judiciaire, proposition qu’acceptent Le Gris, le tribunal et le roi. Aucun des protagonistes ne semble avoir cure de la menace qu’une telle procédure fait peser sur l’épouse de Carrouges. Si son mari perd son duel, elle sera considérée comme ayant menti devant le tribunal et sera brûlée vive… Décantation Le film lui-même est construit en triptyque qui restitue le récit selon les trois points de vue, celui de Carrouges, de Le Gris, et enfin de Marguerite de Thibouville, l’épouse de Carrouges. Survient alors le procès, très rapidement expédié, puis le combat lui-même dont Jean de Carrouges sortira vainqueur. La reconstitution impressionne, tant par la qualité des costumes que par les décors réels, situés en Dordogne, en Bourgogne et à Paris. Au fil de l’exposé des points de vue, la perception des personnages s’affine, en particulier celui incarné par Matt Damon, le chevalier Jean de Carrouges. Publié ou mis à jour le 2022-02-03 085251
Surle triple front de l'écriture, de la mise en scène et du jeu, sans le rôle-titre, Jean-Philippe Bêche réussit une conséquence prouesse en procédant, avec "Le Roi Arthur", dans un opus d'excellente facture, à la transposition théâtrale de la légende arturienne et ce, dans un genre particulièrement ardu à restituer de manière crédible, celui de l'épopée mythologique.
1976 € 7 D'occasion à partir de 19,76 €. Comportant plus d'un millier de reproductions en couleurs, cet ouvrage présente l'histoire du costume occidental de l'Antiquité égyptienne jusqu'aux dernières tendances de la mode occidentale. Fresque incomparable retraçant 4000 ans d'histoire, il nous fait découvrir l'étonnante variété
Il y a certes eu le fabuleux "Là-Haut" des studios Pixar il y a trois ans. Mais la plupart du temps, les films d'ouverture du Festival de Cannes sont plutôt des demi-boulets ou des évènements de seconde zone de "Fanfan la Tulipe" de Gérard Krawczyk 2003 à "Da Vinci Code" de Ron Howard 2006, en passant par "Star Wars Episode III" 2005, la liste serait longue et pénible à énumérer. Avec "Moonrise Kingdom" cette année, le festival part très fort, d'autant que le film de Wes Anderson n'est pas là que pour faire beau comme les traditionnels blockbusters s'invitant hors compétition pour profiter de l'émulation cannoise comme rampe de lancement mais vendra chèrement sa peau en concourant pour la Palme d'or. Pour son septième long métrage, le dandy texan n'a pas changé grand chose à sa manière de faire. En quelques minutes de présentation, on reconnaît tous les petits tics visuels de l'auteur une maison peuplée par une famille de gentils farfelus posant en une suite de tableaux tirés à quatre épingles, des couleurs vives et chatoyantes, tout est là pour rappeler le style unique, un peu psychorigide, du réalisateur de "La Famille Tenenbaum". Certains commençaient à se lasser de cette manière de se reposer sur une petite mécanique parfaitement huilée un cinéma poseur et très chic, limite froufrouteux qui trouvait dans le pourtant génial "Fantastic Mister Fox", film d'animation vintage, une forme d'aboutissement aux limites de l'autisme. Comment se renouveler sans rien céder sur cette patte "so cute" qui fait toute la saveur des films de Wes Anderson ? C'est à cette question que répond de la plus belle des manières "Moonrise Kingdom", et ce grâce à deux idées qui redynamisent complètement le petit monde de l'auteur. Nature et petite enfance La première idée, c'est le cadre du film, qui tranche radicalement avec les habitudes d'un cinéaste qui ne se plaît jamais tant que dans le confinement domestique le confort plein de bibelots d'intérieurs de tous ses films. Ici, la maison de la famille Bishop, que l'on découvre en ouverture, est isolée sur une île au large de la Nouvelle Angleterre c'est dans cette nature sauvage, pleine de bois, de rivières, de criques et de crêtes escarpées que toute l'action va se dérouler. L'autre grande idée, c'est de concentrer l'essentiel de la mise en scène autour d'un groupe d'enfants, et plus particulièrement d'un adorable petit couple d'amoureux. Sam Shakusky, un orphelin ombrageux, s'échappe de son campement scout pour ravir à sa famille Suzy Bishop, une gamine à problèmes sur laquelle il a flashé lors d'un spectacle costumé quelques mois plus tôt. Le Davy Crockett en culotte courte et sa muse spleenétique s'évadent dans les paysages de l'île, baignés d'une sublime lumière de fin d'été, sans avoir qu'une immense tempête s'approche dangereusement de la côte. Ces deux éléments nouveaux l'air pur des confins et la petite enfance ouvrent le cinéma d'Anderson à la liberté et au grand large, d'autant que le film a été tourné en décors naturels. Il y a un côté "Bonnie and Clyde" junior dans "Moonrise Kingdom", les deux galopins, traqués par tous les habitants de l'île, fuyant la société des adultes au nom d'un amour fou que rien ne semble capable d'arrêter. Le film est absolument merveilleux durant sa première moitié, captant le vertige d'un premier amour dans un mélange de mélancolie et de cocasserie jamais vu chez Anderson. La poésie du cinéaste transforme la robinsonnade des deux héros en une suite de saynètes picaresques, entre survie à la "Koh Lanta", fantaisie pure et mélo glamour du plus bel effet – notamment lorsque les deux amoureux bivouaquent sur une plage qui deviendra le théâtre de leur premier baiser. "Moonrise Kingdom" StudioCanal. Spectacle total Puis le monde des adultes se rappelle à eux, porté par une poignée de personnages très attachants Bruce Willis en policeman dépressif et solitaire, Bill Murray en patriarche angoissé... avant que la tornade annoncée au début du film ne transforme toute la dernière partie en course-poursuite à travers prairies et forêts, dans un extraordinaire climax strié d'éclairs et de coups de tonnerre dantesques. Vous l'aurez compris, "Moonrise Kingdom" est un spectacle total, à la fois délicat et rocambolesque, plein de féerie et de colère, qui passe par une multitude d'états et démontre des ressources insoupçonnées dans l'œuvre d'un cinéaste trop vite considéré par certains comme à bout de souffle. Du souffle, c'est précisément ce dont regorge le film jusqu'à en exploser. On ne pouvait rêver meilleure manière de propulser à nouveau Anderson vers les sommets. On ne pouvait rêver, surtout, plus gracieux lancement d'un festival dont la sélection officielle s'annonce par ailleurs assez lourde en pavés dépassant allègrement les deux heures "Au-delà des collines", "Dans la brume", "Mud".... De quoi prendre un bon bol d'air avant le grand marathon qui nous attend. À lire aussi sur CinéObs - La fiche du film - "Moonrise Kingdom", Fantastic Mister Anderson Par François Forestier
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