🩧 Le Tout Est Plus Que La Somme Des Parties

Onpeut donc montrer (en utilisant les lois de la distributivitĂ©) que l'ensemble des parties d'un ensemble, muni de la diffĂ©rence symĂ©trique et de l'intersection, est un anneau commutatif dont tout Ă©lĂ©ment est idempotent (x 2 =x, ici le produit est l'intersection), c’est-Ă -dire un anneau de Boole (rĂ©ciproquement Ă  tout anneau de Boole on peut associer une algĂšbre de Boole). J'ai toujours Ă©tĂ© agacĂ© par la maxime Le tout est plus que la somme de ses parties» due au grand Aristote. Elle a Ă©tĂ© commentĂ©e mille fois et presque toujours applaudie sans beaucoup de sens critique. La raison de cette agacement est que je ne voyais pas Ă  quoi pouvait correspondre sĂ©rieusement —c'est-Ă -dire mathĂ©matiquement ou logiquement— ce "plus" que possĂ©derait toujours le tout sur la somme de ses parties. Pour donner Ă  la maxime un sens intĂ©ressant —et si possible dĂ©montrable—, il faut fixer une notion de valeur, et constater —ou mieux prouver— que celle du "tout" est plus grande que la somme des valeurs des "parties". Pour faire une somme, il faut dĂ©passer les idĂ©es vagues et dĂ©finir une mesure. Il faut donc associer un nombre au "tout" et d'autres Ă  chaque "partie". La maxime avec peut-ĂȘtre des hypothĂšses restrictives Ă  formuler doit pouvoir devenir un thĂ©orĂšme. Il semble assez naturel de rechercher cette valeur sous la forme d'une mesure de complexitĂ© ou de contenu en information car ce plus» Ă©voquĂ© est vraisemblablement un enrichissement, ce qu'aujourd'hui nous cherchons Ă  comprendre en employant les mots information et complexitĂ©. En rĂ©sumĂ©, pour tirer quelque chose de formel et donc de prĂ©cis de la maxime sur le "tout" et les "parties", on doit considĂ©rer des objets A1, A2, ..., Ak qui auront chacun une certaine complexitĂ© ComplexitĂ©A1, ComplexitĂ©A2, ..., ComplexitĂ©Ak ne prĂ©cisons pas de quelle complexitĂ© on parle pour l'instant ni son rapport Ă©ventuel avec de l'information, et dont la rĂ©union UnionAi aura une complexitĂ© plus grande que la somme des complexitĂ©s individuelles ComplexitĂ©UnionAi > ComplexitĂ©A1 + ... + ComplexitĂ©Ak Il se trouve que ça ne marche pas bien pour toutes les idĂ©es qui viennent en premier Ă  l'esprit du mathĂ©maticien et de l'informaticien thĂ©oricien. Tentative 1 Prenons pour objet des ensembles au sens mathĂ©matique et pour mesure de leur complexitĂ© leur nombre d'Ă©lĂ©ments. Ce n'est pas absurde plus un ensemble comprend d'Ă©lĂ©ments, plus il est complexe. Il y a bien un rapport entre les deux cĂŽtĂ© de l'inĂ©galitĂ© Ă©tudiĂ©e, mais il est inverse de celui qu'on attend ComplexitĂ© UnionAi ≀ ComplexitĂ© A1 + ... + ComplexitĂ© Ak Il s'agit d'un thĂ©orĂšme immĂ©diat en thĂ©orie des ensembles. Dans le cas d'ensembles finis, il n'y a Ă©galitĂ© que lorsque tous les ensembles sont disjoints deux Ă  deux, ce qui se produit plutĂŽt rarement. Notre premiĂšre tentative de formalisation, donne et dĂ©montre une maxime opposĂ©e Ă  celle d'Aristote ! Tentative 2 Prenons pour objet des problĂšmes algorithmiques applicables Ă  des entiers n. Quelques exemples. A1 factoriser n» ; A2 trouver la somme des diviseurs de n» ; A3 dĂ©terminer si n est un nombre premier» ; A4 dĂ©terminer si n est un carrĂ© parfait» ; etc. Prenons pour le tout, le problĂšme de rĂ©soudre l'ensemble des problĂšmes Ă©lĂ©mentaires simultanĂ©ment. Pour mesure de complexitĂ©, prenons —cela va de soi pour qui s'intĂ©resse Ă  la complexitĂ© des algorithmes— le nombre d'opĂ©rations nĂ©cessaires ou la taille de la mĂ©moire nĂ©cessaire pour mener la rĂ©solution des problĂšmes. On sait par exemple depuis 2002 que savoir si un nombre n est premier problĂšme de la primalitĂ© est polynomial en fonction de la taille de n. Avec cette formalisation on ne peut plus naturelle pour qui s'occupe d'algorithmes, la maxime d'Aristote ne marche toujours pas. En effet, la complexitĂ© de la rĂ©solution du "tout" sera au plus la somme des complexitĂ©s des "parties" et sera souvent plus faible car certains problĂšmes comme ceux de notre liste bĂ©nĂ©ficient des calculs faits pour d'autres ce qui permet des Ă©conomies de ressource pour qui cherche Ă  traiter les problĂšmes simultĂ©nĂ©ment. La complexitĂ© du "tout", dans le cas des problĂšmes et algorithmes, est toujours infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  la somme des complexitĂ©s des "parties". ComplexitĂ© UnionAi ≀ ComplexitĂ© A1 + ... + ComplexitĂ© Ak Dommage ! Tentative 3 On considĂšre des objets numĂ©riques finis et on mesure leur valeur par la complexitĂ© de Kolmogorov, qui, par dĂ©finition, est la taille du plus petit programme qui les engendre. Cette mesure de complexitĂ© est aujourd'hui unanimement considĂ©rĂ©e comme la bonne mesure du contenu en information» d'un objet numĂ©rique. Elle gĂ©nĂ©ralise l'entropie de Shannon. Elle est utilisĂ©e en informatique mais aussi en physique, en philosophie des sciences, en biologie, en psychologie. Pas de chance, et c'est plus grave ici car il s'agit vraiment d'une mesure de contenu en information, lĂ  encore la complexitĂ© de Kolmogorov d'un ensemble d'objets numĂ©riques finis est infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  la somme des complexitĂ©s de Kolmogorov des objets pris un Ă  un. C'est un thĂ©orĂšme de la thĂ©orie. L'idĂ©e de la dĂ©monstration est simple les programmes les plus courts qui engendrent A1, A2, ..., Ak, peuvent ĂȘtre mis bout Ă  bout ; ils constituent alors un programme qui engendre le "tout" ; ce programme somme n'est peut-ĂȘtre pas le plus court qui donne le "tout", mais le programme le plus court qui donne le "tout" sera plus court puisqu'il y a dĂ©jĂ  ce programme lĂ  et donc la complexitĂ© du "tout" sera infĂ©rieure Ă  la somme des complexitĂ© des "parties". LĂ  encore, la thĂ©orie dit et dĂ©montre le contraire de la maxime d'Aristote. Fort de ces exemples, il me semblait que jamais dans aucun cas, on ne pouvait mathĂ©matiquement trouver des situations oĂč la complexitĂ© du "tout" est plus grande que la somme des complexitĂ©s des objets pris individuellement. MĂȘme en cherchant le plus honnĂȘtement possible, quelle que soit la façon naturelle de dĂ©finir et de mesurer la complexitĂ©, pas de "tout" meilleur que "la somme des parties". PrĂ©cision que dans ma recherche d'une mesure de complexitĂ© satisfaisant la maxime d'Aristote, j'ai exclu les mĂ©thodes factices oĂč on place dans le "tout" autre chose que l'ensemble des "parties". Par exemple, je ne considĂšre pas comme une illustration acceptable de la maxime d'Aristote qu'on dise qu'il y a dans un mot plus que ce qu'il y a dans l'ensemble de ses lettres. Il est vrai que dans le mot COMPLEXE, il y a plus que dans la donnĂ©e de l'ensemble de ses lettres C, E, E, L, M, O, P, X, mais c'est bien Ă©videmment parce qu'on ordonne les lettres, et que cet ordre ajoutĂ© aux parties constitue le "plus" qu'on trouve dans le "tout" et qui n'est pas dans la somme des "parties". De telles illustrations de la maxime d'Aristote sont illusoires et naĂŻves, elles sont triviales et sans intĂ©rĂȘt puisque qu'elles sont basĂ©es sur un ajout cachĂ© quand on constitue le "tout", autrement dit un truc de prestidigitateur. Pouvait-il exister des cas recevables illustrant formellement la maxime d'Aristote dans le champ contemporain des sciences de la complexitĂ© ? Enfin un cas qui marche ! La thĂ©orie algorithmique de l'information qui dĂ©taille tout ce qu'on peut dire et dĂ©montrer sur la complexitĂ© de Kolmogorov a introduit une notion qui va nous sauver. Il s'agit de la profondeur logique de Bennett» qui est, par dĂ©finition, le temps de calcul du plus court programme qui produit l'objet numĂ©rique fini auquel on s'intĂ©resse. C'est une mesure de complexitĂ© structurelle» une mesure de la richesse en organisation, ce que n'est pas la complexitĂ© de Kolmogorov qui n'est qu'une mesure de contenu incompressible d'information». Ces deux mesures de complexitĂ© diffĂšrent le plus Ă  propos des objets alĂ©atoires dont l'exemple typique est une suite finie de '0' et de '1' obtenue par des tirages successifs Ă  pile ou face. Pour un tel objet alĂ©atoire, la complexitĂ© de Kolmogorov est maximale on ne peut pas le dĂ©crire de maniĂšre sensiblement plus brĂšve qu'en en donnant les Ă©lĂ©ments un Ă  un, ce qui est la pire situation puisque l'objet Ă  produire sera explicitement dans le programme. Une suite alĂ©atoire des bits est incompressible alors qu'Ă  l'inverse la profondeur logique est minimale une suite alĂ©atoire n'est pas structurĂ©e, son contenu en structure est quasi-nul ; sa profondeur logique de Bennett est rĂ©duite au minimum puisqu'exĂ©cuter le programme le plus court qui engendre la suite alĂ©atoire revient Ă  exĂ©cuter un programme qui recopie une donnĂ©e explicitement inscrite dans le programme et qu'une telle copie ne peut pas prendre de temps. Dans le cas gĂ©nĂ©ral, la profondeur logique de Bennett ne donne pas que le "tout" a une complexitĂ© plus grande que la somme des complexitĂ©s des "parties". En effet, si vous prenez un tout composĂ© de k fois le mĂȘme objet, sa profondeur logique sera Ă  peu de chose prĂšs la complexitĂ© d'un seul objet, et donc sera nettement infĂ©rieure Ă  la somme des complexitĂ©s des objets pris un Ă  un. Il ne peut y avoir un thĂ©orĂšme du "tout" et des "parties" exprimant sans restriction la maxime d'Aristote, mĂȘme avec la profondeur logique de Bennett ! En revanche, et c'est lĂ  que j'ai eu une surprise, il existe des cas oĂč on peut Ă©tablir avec certitude ce qui est assez difficile quand on manie le concept de profondeur logique que la complexitĂ© d'un tout composĂ© de plusieurs objets sera supĂ©rieure Ă  la complexitĂ© de la somme de chacun d'eux. Voici un tel exemple imparable. ConsidĂ©rons les deux images A et B. A B Chacune est composĂ©e de '0' pixel noir et de '1' pixel blanc d'une maniĂšre parfaitement alĂ©atoire. Leur profondeur logique de Bennett est donc minimale comme nous venons de l'expliquer un objet alĂ©atoire n'est pas structurĂ© et possĂšde donc une profondeur logique minimale comparable Ă  celle d'une suite de mĂȘme longueur composĂ©e uniquement de '0'. Le "tout" composĂ© des deux images A et B n'est pas alĂ©atoire, car les deux images sont intimement corrĂ©lĂ©es. Pour s'en rendre compte, on applique un ou-exclusif entre A et B ce qui donne une image C quand les deux pixels de A et B sont identiques, on met un '1' dans l'images C, sinon on met un '0'. C Faites l'expĂ©rience tĂ©lĂ©chargez les images et superposez-les la superposition simple qui correspond au 'ou' fait dĂ©jĂ  apparaĂźtre le rĂ©sultat ; l'opĂ©ration logique 'ou-exclusif' appelĂ©e aussi 'xor' donne exactement C. On voit apparaĂźtre un cĂ©lĂšbre personnage de l'histoire de France, mais on peut bien sĂ»r par le mĂȘme procĂ©dĂ© Ă  la base de ce qu'on nomme la cryptographie visuelle » obtenir n'importe quelle image aussi structurĂ©e qu'on le souhaite en partant de deux objets parfaitement non structurĂ©s mais corrĂ©lĂ©s. On montre par ailleurs que partant de A et de C on obtiendra B en appliquant lĂ  aussi un ou-exclusif. Il en rĂ©sulte que le programme le plus court qui donnera le "tout" A et B sera le programme le plus court de A associĂ© avec le programme le plus court de C, suivi d'un calcul de ou-exclusif entre A et C, ou sera quelque chose trĂšs proche de ce procĂ©dĂ©. Puisque C est structurĂ© de maniĂšre non triviale, ce programme minimal pour le "tout" A et B aura un temps de calcul plus long que la somme des temps de calcul des programmes minimaux pour A et minimaux pour B qui Ă©taient des programmes trĂšs rapides puisqu'il n'y aucune structure dans A, et aucune structure dans B. La profondeur logique du "tout" A et B" est donc plus grande que la somme de la profondeur logique de A et de la profondeur logique de B. C'est un thĂ©orĂšme et l'Ă©noncĂ© gĂ©nĂ©ral qu'on peut donner de cette situation est le suivant Quelle que soit la profondeur logique d'un objet numĂ©rique C, on peut construire deux objets numĂ©riques A et B, de telle façon que A et B soient chacun de profondeur logique minimale, et que le "tout" constituĂ© de A et de B possĂšde une profondeur logique Ă©quivalente Ă  celle de C puisqu'il donne C. ComplexitĂ©A union B > ComplexitĂ©A + ComplexitĂ©B Dans le cas de telles situations, on a bien deux objets dont l'ensemble a une complexitĂ© structurelle plus grande que la somme des complexitĂ©s structurelles des parties. Enfin un cas gĂ©nĂ©ral oĂč la maxime d'Aristote prend un sens formel, prĂ©cis et dĂ©montrable ! Le cas des systĂšmes complexes Je pense que ce n'est pas un hasard si pour rĂ©ussir Ă  donner un sens mathĂ©matique prĂ©cis Ă  la maxime d'Aristote en proposant une notion bien dĂ©finie de valeur des objets qu'on combine, il a fallu se rĂ©fĂ©rer Ă  la complexitĂ© structurelle telle que l'a dĂ©finie Bennett et surtout pas Ă  la complexitĂ© de Kolmogorov qui ne donnera jamais l'inĂ©galitĂ© recherchĂ©e puisqu'on dĂ©montre qu'elle donne l'inĂ©galitĂ© inverse . Il est probable que ceux qui Ă©voquent ce "tout" qui est plus que la "somme" de ses "parties" ont en tĂȘte des situations oĂč c'est bien l'organisation ou encore "la richesse en structures", "la valeur fonctionnelle", "le contenu en calcul" qui sert Ă  mesurer ce que valent le "tout" et ses "parties". L'idĂ©e exprimĂ©e par la phrase d'Aristote est souvent fausse —elle intĂ©resse d'ailleurs parce qu'on la perçoit comme paradoxale—, mais il y a des cas oĂč le paradoxe devient vrai et prouvable ceux oĂč ce qui mesure la valeur du tout est vraiment liĂ© Ă  une richesse en structures. Ces cas font l'intĂ©rĂȘt de la maxime. Croire Ă  la maxime et en faire un pilier philosophique des rĂ©flexions sur la complexitĂ© sans mĂȘme chercher Ă  savoir de quoi elle parle, ni si cela peut se mathĂ©matiser est une attitude ridicule puisque le plus souvent c'est l'inĂ©galitĂ© inverse qu'on peut dĂ©montrer mĂȘme quand on envisage la complexitĂ© des algorithmes ou la complexitĂ© de Kolmogorov. Disposer d'un cas prĂ©cis oĂč la maxime devient vraie est trĂšs Ă©clairant, et je considĂšre qu'avec l'exemple proposĂ©, on a une preuve nouvelle du bien fondĂ© de la dĂ©finition de Bennett la complexitĂ© structurelle d'un objet fini Ob se mesure par le temps de calcul de son programme le plus court», ou, dans la version plus tolĂ©rante de la dĂ©finition de Bennett, par le temps de calcul des programmes courts que produisent Ob». Il existe peut-ĂȘtre d'autres procĂ©dĂ©s formels non illusoires donnant un sens Ă  la maxime d'Aristote, mais celui qui s'appuie sur la profondeur logique de Bennett appliquĂ©e Ă  l'association de deux objets structurĂ©s et corrĂ©lĂ©s est probablement central du fait de sa place au sein de la thĂ©orie algorithmique de l'information qui est la thĂ©orie la plus gĂ©nĂ©rale de l'information. Dans les systĂšmes complexes, comme les sont les organismes vivants ou les Ă©cosystĂšmes, les interdĂ©pendances font qu'on est le plus souvent dans une situation semblable Ă  celle des images A, B et C. Ce qui est apparu dans un premier temps l'exception y devient la rĂšgle. La complexitĂ© du "tout" mesurĂ©e par la profondeur logique de Bennett est donc, dans de telles structures, supĂ©rieure Ă  la somme des complexitĂ©s des "parties". Bien Ă©videmment, Aristote ne pensait pas Ă  la profondeur logique de Bennett, mais il me semble qu'aujourd'hui pour donner un sens technique Ă  son intuition —et il ne faut jamais renoncer Ă  de tels objectifs—, la meilleure mĂ©thode possible est de l'Ă©voquer. Qu'il ait fallu deux mille ans pour que l'intuition du Stagirite trouve une forme mathĂ©matique robuste et devienne l'objet de science, n'est-ce pas la preuve, encore une fois, de son exceptionnel gĂ©nie ! Sur la cryptographie visuelle voir Sur la profondeur logique de Bennett voir
Réponsesà la question: Quel est le terme allemand, le tout est plus grand que la somme de ses parties?
MalgrĂ© l’immense Ă©cart en termes de PIB par habitant, l’ampleur des disparitĂ©s rĂ©gionales observĂ©es en Inde n’est pas trĂšs diffĂ©rente de celles observĂ©es dans l’Union [europĂ©enne depuis les Ă©largissements de 2004 et de 2007 qui ont creusĂ© les diffĂ©rences socioĂ©conomiques]. La rĂ©gion affichant le PIB le plus Ă©levĂ© par habitant en Inde a un niveau sept fois supĂ©rieur Ă  celui des rĂ©gions oĂč il est le plus faible, contre un rapport de huit au sein de l’Union europĂ©enne. Les Ă©carts entre les taux de croissance rĂ©gionaux du PIB en Inde Ă©taient trĂšs proches, entre 2000 et 2004, de ceux relevĂ©s dans l’Union europĂ©enne avec une variation de 1 Ă  13% [1]. » Une indispensable redistribution
 En dĂ©pit de ces disparitĂ©s, un certain nombre de mĂ©canismes, liĂ©s Ă  la rĂ©partition des compĂ©tences ou aux transferts, maintiennent tant bien que mal un minimum de cohĂ©sion dans le sous-continent. Dans la rĂ©partition des compĂ©tences entre le gouvernement central et les vingt-huit États et les sept territoires autonomes, la politique macroĂ©conomique est gĂ©rĂ©e par le premier tandis que les États sont responsables de la santĂ© publique, la santĂ©, l’éducation, l’industrie, l’agriculture, la pĂȘche, le droit foncier. Les gouvernements locaux exercent Ă©galement certaines compĂ©tences parfois conjointement avec ces derniers pour certains pans de l’éducation, le logement, l’utilisation du territoire, la distribution d’électricité  La Constitution autorise aussi bien l’État central que les Ă©tats Ă  lever des taxes. Le gouvernement central effectue des transferts en direction de ces derniers pour les aider Ă  accomplir leur mission. Les États et les territoires autonomes reçoivent en comparaison avec les États fĂ©dĂ©raux de l’OCDE une part beaucoup plus grande des recettes fiscales totales 67% contre 27% pour la Belgique, 35% pour les États-Unis et 51% pour la Suisse. Cela s’explique en partie par le fait que les entreprises gĂ©rĂ©es par les États gĂ©nĂšrent davantage de pertes alors que les entreprises dĂ©tenues par le Centre sont plus performantes. Il ne faut pas dĂ©duire de ces chiffres que les États disposent d’une large marge de manƓuvre car cette manne est rĂ©servĂ©e en grande partie au financement de dĂ©penses telles que la sĂ©curitĂ© sociale assurĂ©e dans les autres pays par l’État central. Les enveloppes transfĂ©rĂ©es par le Centre sont dĂ©terminĂ©es par une savante combinaison de plusieurs critĂšres censĂ©s Ă  la fois garantir un caractĂšre redistributif vers les États les plus pauvres et Ă©viter de rĂ©compenser ceux qui Ă©chouent soit Ă  gĂ©nĂ©rer des revenus fiscaux, soit Ă  mettre en Ɠuvre des politiques de planification familiale. Si ces formules rĂ©duisent de moitiĂ© l’inĂ©galitĂ© dans la rĂ©partition des recettes fiscales, celle-ci reste deux fois plus importante que celle que l’on observe dans les pays de l’OCDE. RĂ©duire encore les disparitĂ©s relĂšve du casse-tĂȘte car pour atteindre le degrĂ© d’inĂ©galitĂ© du Canada, par exemple, le Centre devrait rediriger la moitiĂ© des fonds dont il dispose aprĂšs les transferts, ce qui n’inciterait pas les bĂ©nĂ©ficiaires Ă  fournir des efforts et mĂ©contenterait davantage les contributeurs
 Par ailleurs, cette fausse solution miracle ne rĂ©glerait pas des problĂšmes endĂ©miques qui ont longtemps — et c’est encore parfois le cas aujourd’hui — minĂ© l’efficacitĂ© de la politique de redistribution le taux d’intĂ©rĂȘt rĂ©dhibitoire imposĂ© aux bĂ©nĂ©ficiaires des prĂȘts, l’impossibilitĂ© pour les États d’emprunter de l’argent sur les marchĂ©s Ă  des taux moins Ă©levĂ©s que ceux chargĂ©s par le gouvernement central et un taux d’utilisation de cette manne sous-optimale en raison de l’incompĂ©tence de l’administration locale, de la corruption ou d’un manque de projets convaincants [2]. Finalement, la situation des finances publiques finit de relĂ©guer ce scĂ©nario au rang de pure utopie la crise a eu pour effet de porter le dĂ©ficit public au-delĂ  des 6% du PIB, soit le double du plafond que s’est fixĂ© le gouvernement de Manmohan Singh. 
 mise sous tension par les Ă©volutions sociodĂ©mographiques Partant des taux de fertilitĂ© actuels observĂ©s dans les diffĂ©rents États, on s’attend Ă  ce que la population indienne augmente de 620 millions d’ñmes d’ici Ă  2051. 60% seront dans le Madhya Pradesh, le Rajasthan, le Karnataka, le Mayarashtra, l’Uttar Pradesh et le Bihar. Avec des États aussi peuplĂ©s, mais aussi pauvres que ces deux derniers qui jouissent toutefois d’une grande influence politique en raison de leur taille, les demandes de transferts redistributifs seront exacerbĂ©es, ce qui ne sera pas sans crĂ©er des tensions avec les États plus prospĂšres [3]. L’observation des disparitĂ©s en matiĂšre de dynamique Ă©conomique et dĂ©mographique en ce dĂ©but de millĂ©naire confirme cette crainte. En effet, un certain nombre d’États trĂšs peuplĂ©s ont connu une faible croissance du PIB qui a plombĂ© la moyenne indienne tandis que d’autres ont au contraire fait office de moteur. Les premiers, qui constituent en quelque sorte un frein, reprĂ©sentaient 37% de la population indienne et les seconds 32%. Entre eux, se situent les États dans une position intermĂ©diaire. Le graphique positionne les vingt-deux principaux États pour lesquels la Central Statistical Organisation prĂ©sente des donnĂ©es complĂštes par rapport Ă  la moyenne indienne et en fonction de ces deux dimensions. Chaque bulle reprĂ©sente un État et son diamĂštre varie en fonction de la taille de sa population. Les États situĂ©s dans le quadrant supĂ©rieur gauche sont ceux qui tirent vers le bas le dĂ©veloppement indien et constituent une menace pour sa cohĂ©sion sociale et territoriale. À l’inverse, ceux qui se trouvent dans le quadrant infĂ©rieur droit sont ceux dont la productivitĂ© et le revenu par tĂȘte progressent le plus rapidement [4]. DisparitĂ© Ă©co-dĂ©mographique en Inde, 2001-2006 Tout l’enjeu des prochaines dĂ©cennies pour le gouvernement central consistera Ă  travailler avec les autoritĂ©s rĂ©gionales pour accĂ©lĂ©rer leur dĂ©collage et Ă©viter que le sous-continent ne plonge dans un dĂ©sĂ©quilibre qui l’enliserait dans les difficultĂ©s d’ordre politique, Ă©conomique et social. 
 et une capture des fruits de la croissance [5] Le pouvoir d’achat indien Ă©quivaut Ă  un huitiĂšme de celui d’un EuropĂ©en. Les Roumains et les Bulgares qui sont les EuropĂ©ens les plus pauvres sont deux fois plus riches que les Indiens. GrĂące Ă  son dĂ©collage rĂ©cent, l’Inde donne l’impression de rattraper progressivement son retard », mais la rĂ©alitĂ© est plus complexe, voire en contradiction avec ce sentiment. Depuis l’ouverture du pays par Deng Xiaoping en 1978, la Chine a sorti 400 millions de gens de la pauvretĂ© et le revenu par tĂȘte y a Ă©tĂ© multipliĂ© par sept. De son cĂŽtĂ©, depuis la libĂ©ralisation lancĂ©e en 1993, l’Inde ne rĂ©colte pas le mĂȘme succĂšs. Les inĂ©galitĂ©s salariales explosent. Les importants gains de productivitĂ© ne se sont pas traduits dans une progression des salaires rĂ©els de mĂȘme ampleur — loin de lĂ  ! — et la croissance a Ă©tĂ© qualifiĂ©e de jobless », non gĂ©nĂ©ratrice d’emplois. L’emploi dans le secteur organisĂ© a dĂ©cĂ©lĂ©rĂ©, voire dĂ©clinĂ©, tandis que la production Ă©tait multipliĂ©e par trois entre 1993 et 2008 en roupies et prix constants. L’emploi s’est concentrĂ© surtout dans le secteur urbain inorganisĂ© sous l’effet notamment de l’exode rural. Ce mouvement reflĂšte une prĂ©carisation croissante 35% des pauvres ont un emploi et, partant, un rapport de force de plus en plus dĂ©favorable aux travailleurs. En matiĂšre de sĂ©curitĂ© de l’emploi, la dualisation est de mise entre les centres urbains et les zones rurales dans lesquelles 75% de la main-d’Ɠuvre sont concentrĂ©s 40% des travailleurs occupent un emploi rĂ©gulier en ville contre seulement 7% Ă  la campagne. Les travailleurs des villes » sont 15% Ă  ĂȘtre couverts par un contrat de court terme, mais 35% des travailleurs des champs » le sont Ă©galement. Finalement, ils sont respectivement 45% d’indĂ©pendants au sens large et 60%. À prix constants, les salaires ont certes augmentĂ© depuis le dĂ©but des annĂ©es quatre-vingt, mais la tendance s’est inversĂ©e pour les travailleurs rĂ©guliers depuis la fin de la derniĂšre dĂ©cennie. Quant aux salaires ruraux des travailleurs prĂ©caires, ils ont progressĂ© plus lentement depuis la fin du dernier millĂ©naire dans dix des quinze plus grands États. Dans le Pendjab, la progression a mĂȘme Ă©tĂ© de plus en plus nĂ©gative. Les salaires sont les plus Ă©levĂ©s dans les entreprises publiques mines, Ă©nergie, eau et
 — de quoi faire rĂȘver dans nos contrĂ©es — santĂ© et Ă©ducation. Le salaire quotidien des travailleurs occasionnels n’atteint que la moitiĂ© de celui perçu par les travailleurs rĂ©guliers sauf dans le commerce, les hĂŽtels, restaurants et cafĂ©s et certains secteurs manufacturiers — alimentation, textile—, mais cela se justifie par le dĂ©jĂ  trĂšs faible niveau des salaires dans ces secteurs. Ces diffĂ©rences criantes s’expliquent en bonne partie par le niveau d’éducation. Ainsi, un universitaire touche cinq Ă  sept fois plus qu’un peu qualifiĂ©. L’éducation ne paie qu’à partir du secondaire. Mais, quel que soit le niveau d’éducation, les travailleurs des villes gagnent davantage que les travailleurs des champs. Et dans le chef des employeurs, ce facteur Ă©ducatif joue beaucoup moins pour leurs travailleurs ponctuels. L’Inde n’échappe pas Ă  la discrimination sociale dans la mesure oĂč les castes ne sont pas rĂ©munĂ©rĂ©es de maniĂšre Ă©galitaire. Le double dualisme — travailleurs urbains, travailleurs ruraux ; emplois permanents, emplois prĂ©caires — se retrouve de maniĂšre accentuĂ©e dans les États les plus pauvres oĂč, par ailleurs, le taux salarial est gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieur Ă  celui des États plus dĂ©veloppĂ©s. Le fait que la population y soit moins qualifiĂ©e et Ă©duquĂ©e et la segmentation sur le marchĂ© du travail plus prononcĂ©e ne sont sans doute pas Ă©trangers Ă  cela. Le salaire moyen des travailleurs prĂ©caires dans les zones rurales n’atteint ainsi pas 20% du salaire moyen des travailleurs permanents des villes. Le pourcentage pour toute l’Inde est de 25% et le Kerala fait figure de Danemark » indien avec un taux de 63%. Étrange paradoxe, le salaire urbain des travailleurs permanents est plus Ă©levĂ© dans les États pauvres. Au coude Ă  coude avec les autres Ă©mergents C’est en 2003 que Jim O’Neill, un Ă©conomiste de la banque d’affaires Goldman Sachs, se fit connaĂźtre en forgeant un concept qui allait marquer le reste de la dĂ©cennie les BRIC. Il s’agit en rĂ©alitĂ© de l’acronyme du nom des quatre puissances réémergentes le BrĂ©sil, la Russie, l’Inde et la Chine. À eux quatre, ils concentrent 40% de la population et 25% du PIB mondiaux. Partant de projections Ă  long terme, Jim O’Neill Ă©tablissait que, d’ici 2050, la hiĂ©rarchie des grandes puissances serait Ă  ce point bouleversĂ©e qu’à l’exception des États-Unis et du Japon, les autres pays industrialisĂ©s qui font partie de l’Union europĂ©enne seraient Ă©jectĂ©s hors du top-6 par les fameux BRIC. Le PIB chinois dĂ©passerait mĂȘme le PIB cumulĂ© des trois poids lourds europĂ©ens qui reprĂ©sentent 70% de la zone euro Ă  la fin de la prochaine dĂ©cennie et l’Inde l’imiterait vers 2030-2035. De quoi Ă©branler fortement les EuropĂ©ens qui se pensent inĂ©vitables dans les grands dossiers mondiaux ou leur donner un coup de fouet. Notons au passage qu’il faudrait au moins attendre la seconde moitiĂ© du siĂšcle avant que ne s’amorce un dĂ©but de convergence du pouvoir d’achat
 Pourtant, les BRIC prĂ©sentent des diffĂ©rences Ă©conomiques structurelles telles qu’il est impossible de considĂ©rer ces pays comme un bloc homogĂšne le BrĂ©sil est le grenier du monde, la Russie est tributaire de ses matiĂšres premiĂšres gaz, pĂ©trole en premier lieu, la Chine a nouĂ© son destin au dynamisme Ă©conomique de ses partenaires commerciaux et est considĂ©rĂ©e comme l’atelier du monde, l’Inde est le prestataire de services du monde et est davantage tournĂ©e vers la demande intĂ©rieure. Le degrĂ© de dĂ©veloppement des relations Ă©conomiques entre les quatre pays varie, mais une chose est certaine le commerce bilatĂ©ral est en pleine croissance du moins jusqu’à la crise Ă©conomique, mais aucune donnĂ©e ne peut actuellement attester d’un Ă©ventuel renversement de tendance. Les diffĂ©rences se manifestent Ă©galement dans leur prĂ©sence dans les grandes institutions internationales. Seule la Russie a le droit de siĂ©ger au G8, mais tous participent au G20 qui a connu une impulsion nouvelle avec les sommets de Washington 15 novembre, de Londres 2 avril et de Pittsburgh 24‑25 septembre qui rassemblent les vingt plus grandes puissances Ă©conomiques mondiales afin de rĂ©former l’architecture financiĂšre mondiale. Des tensions Ă©maillent Ă©galement les relations entre les quatre grands Russie et Chine sont en concurrence pour s’imposer comme partenaire privilĂ©giĂ© des Occidentaux bien que les deux pays mĂšnent la fronde contre l’hĂ©gĂ©monie du dollar comme monnaie de rĂ©serve, Inde et Chine n’ont toujours pas rĂ©solu certains diffĂ©rends dans la fixation de leurs frontiĂšres. A contrario, Inde et BrĂ©sil ont Ă©tĂ© historiquement les leaders du mouvement des non-alignĂ©s. MalgrĂ© toutes ces diffĂ©rences, les BRIC ont tenu leur premier sommet officiel au lendemain de l’Organisation de coopĂ©ration de Shanghai. Le talon d’Achille de l’Inde pourrait devenir sa force lui permettant de prendre la tĂȘte de la bande si elle parvient Ă  allier croissance dĂ©mographique et croissance Ă©conomique durable, alors le dynamisme de sa population s’avĂ©rera un atout imparable. Celle-ci sera synonyme d’une taille de marchĂ© croissante qu’alimentera une forte demande intĂ©rieure et par consĂ©quent, cela attirera les investissements directs Ă©trangers et multipliera les joint-ventures souvent Ă  l’origine du transfert de technologies. Mais aussi, comme sa main-d’Ɠuvre sera moins vieille que celle des autres pays, sa jeune force de travail sera source de compĂ©titivitĂ©. Conclusions Peu avant le soixante-troisiĂšme anniversaire de l’Inde en aoĂ»t 2009, Manmohan Singh s’est engagĂ© au nom de son gouvernement Ă  mettre tout en Ɠuvre pour retourner Ă  un rythme de croissance de 9% par an. Maintenir ce taux contrebalancera les rapides Ă©volutions dĂ©mographiques, attĂ©nuera les tensions entre États riches et pauvres, et permettra de mener une politique de redistribution efficace et de fournir un emploi aux dix millions de jeunes qui arrivent chaque annĂ©e sur le marchĂ© du travail. Mais, Singh devra Ă©galement s’attaquer Ă  des problĂšmes plus fondamentaux. Selon le classement des pays effectuĂ©s par le World Economic Forum, l’Inde qui se trouve Ă  la quarante-neuviĂšme place sur cent trente-trois ne parvient pas Ă  dĂ©coller tandis que la Chine est passĂ©e de la trente-quatriĂšme place il y a deux ans Ă  la vingt-neuviĂšme place. Si les scores enregistrĂ©s en matiĂšre d’environnement entrepreneurial et de marchĂ©s financiers sont plutĂŽt honorables, ils rĂ©vĂšlent quelles ont Ă©tĂ© les prioritĂ©s des derniĂšres annĂ©es. À l’avenir, il faudra renforcer les infrastructures jugĂ©es dĂ©faillantes, l’administration inefficace, lutter contre le flĂ©au de la corruption et prĂȘter l’attention qu’ils mĂ©ritent Ă  la santĂ© et Ă  l’enseignement fondamental pour lesquels l’Inde se trouve en centiĂšme position. Si le gouvernement a pris des engagements allant dans la bonne direction, certaines intentions en apparence louables ne font que susciter un malaise. Le gouvernement veut Ă©radiquer les bidonvilles en cinq ans en concrĂ©tisant un plan de construction de soixante-deux millions de maisons. Bien. Mais, l’objectif ultime est de revendre les terrains ainsi rĂ©cupĂ©rĂ©s au secteur privĂ© et les observateurs estiment que le plan quinquennal manquera sa cible [6]. Pour lutter contre la pauvretĂ©, l’Inde devrait imiter la Chine qui a l’ambition de complĂ©ter son plan de relance par un vaste projet de mise en place d’un systĂšme de protection sociale. Une vraie rĂ©volution. Les pouvoirs publics doivent aussi veiller Ă  mettre de l’ordre dans les secteurs d’activitĂ© largement dĂ©sorganisĂ©s et oĂč la loi de la jungle fait figure de norme sociale. On ne peut s’empĂȘcher de conclure sans Ă©voquer un aspect particulier de l’Inde sur la scĂšne internationale. La posture de l’Inde dans les nĂ©gociations sur les accords environnementaux qui prendront le relais du protocole de Kyoto en dira Ă©galement long sur la volontĂ© du pays de prendre sa part de responsabilitĂ© dans la conduite du monde. Aujourd’hui, l’Inde mĂšne la fronde contre l’intĂ©gration des pays du Sud dans l’accord post-Kyoto car elle considĂšre que le respect d’obligations en matiĂšre d’émissions de gaz Ă  effet de serre entraverait son dĂ©veloppement. Certes, on ne peut leur reprocher de croĂźtre et d’élever leur niveau de vie, mais d’autre part, vu la taille du pays 18% de la population mondiale en 2050, fermer les yeux sur la question climatique mĂšnerait l’humanitĂ© tout entiĂšre dans une impasse. Ce pays, qui a pourtant Ă©tĂ© tĂ©moin et victime de la catastrophe de Bophal il y a vingt-cinq ans, est, une fois n’est pas coutume, au sommet d’un classement international celui qui rĂ©pertorie les sites les plus dangereux car polluĂ©s huit villes indiennes se trouvent dans le top 25 ! Cela est rĂ©vĂ©lateur de l’important travail de conscientisation de masse » auquel les Indiens ne pourront se soustraire et les pays les plus riches et en premier lieu l’Union europĂ©enne devront les y aider en leur proposant des alternatives attrayantes le principe de dĂ©veloppement durable associant croissance Ă©conomique, progrĂšs social et sauvegarde de l’environnement et en acceptant de leur transfĂ©rer des technologies qui les mettraient sur la voie de la transition vers une Ă©conomie faible en carbone, le dĂ©fi de la communautĂ© internationale pour ce XXIe siĂšcle.
LeGroupe de travail interagences est prĂ©sidĂ© par la conseillĂšre nationale pour le climat et fait partie du dĂ©partement de l’Énergie. Il rĂ©unit des reprĂ©sentants des dĂ©partements du TrĂ©sor, de l’IntĂ©rieur, de l’Agriculture, du Commerce, du Travail, de la SantĂ© et des Services sociaux, des Transports, de l’Énergie et de l’Éducation, ainsi que de l’Agence de protection

Le tout est plus que la somme de ses parties – Aristote Pouvez-vous amĂ©liorer tout le groupe en aidant un autre? Que ce soit par la connaissance ou la compĂ©tence, nous pouvons vous aider. Qu’est-ce que cela signifie? Également traduit par Le tout est plus grand que la partie”, cette citation parle de combien les choses sont meilleures ensemble que comme des piĂšces. L’idĂ©e est largement utilisĂ©e en Synergie et en Gestalt ainsi que dans des champs non linĂ©aires. Il est Ă©galement utilisĂ© par les personnes Ă  la recherche de quelque chose d’un peu cryptique Ă  dire pour paraĂźtre intelligent. Cette citation nous rappelle que ce que l’on peut faire, beaucoup peuvent faire mieux. Au moins dans la plupart des cas. Autrement dit, si vous prenez quelque chose qui fonctionne et retirez certaines parties, ce n’est pas aussi utile qu’il l’était. Mais en remettant cette partie, la chose est Ă  nouveau entiĂšre, et beaucoup plus utile que la pile de piĂšces qu’elle Ă©tait auparavant. Pourquoi faire partie de l’ensemble est-il important? N’importe quelle invention moderne est agrĂ©able, mais un tĂ©lĂ©phone sans Ă©lectricitĂ© n’est pas bon pour trĂšs longtemps. En termes humains, la citation est d’ĂȘtre plus en faisant partie d’un groupe. Une personne peut faire beaucoup, mais plus de gens peuvent se consacrer Ă  diffĂ©rentes tĂąches. Bien sĂ»r, cela ne signifie pas faire partie d’un groupe aveuglĂ©ment. Pour que la citation soit vraie, non seulement le groupe doit en bĂ©nĂ©ficier, mais vous aussi. Si vous ajoutez vos capacitĂ©s et vos talents, vous devriez faire au moins un peu mieux qu’avant, et le groupe devrait Ă©galement faire mieux. Cela est gĂ©nĂ©ralement dĂ» Ă  la spĂ©cialisation, car plus personne n’a Ă  tout faire. Cela peut Ă©galement s’appliquer Ă  votre vie sociale. Une personne peut s’amuser beaucoup, mais certaines choses sont meilleures dans un groupe. Encourager votre Ă©quipe sportive prĂ©fĂ©rĂ©e peut ĂȘtre amusant, mais c’est plus amusant avec des amis. Pensez Ă  la diffĂ©rence entre s’asseoir seul devant un feu de camp et avoir des amis avec vous pour partager des histoires. La citation n’insiste pas sur le fait que nous devons toujours faire partie du tout, et je rĂ©alise plus que tout la valeur de la solitude et de la rĂ©flexion. Mais il y a des moments pour chaque activitĂ© dans nos vies, et partager nos connaissances, nos compĂ©tences, notre expĂ©rience et nos Ă©motions avec les autres est important, car nous travaillons avec le reste de nos amis, avec l’ensemble. OĂč puis-je l’appliquer dans ma vie? J’ai lu le livre de Covey Les 7 habitudes des Personnes trĂšs efficaces » qui est Ă  peu prĂšs Ă  moitiĂ© consacrĂ© Ă  la façon de travailler avec d’autres personnes. L’autre premiĂšre moitiĂ© est la meilleure façon de travailler seul. Le livre indique que l’amĂ©lioration du fait de faire correctement partie de l’ensemble peut entraĂźner une augmentation de la productivitĂ© de 20 Ă  50 fois. Je ne sais pas pour toi, mais j’aimerais avoir 20 Ă  50 fois plus de presque tout. C’est en partie pour ça que je lis le livre. En tant qu’ingĂ©nieur, je suis assez douĂ© pour m’auto-organiser et travailler de maniĂšre indĂ©pendante, mais les Ă©quipes d’ingĂ©nieurs sont notoirement improductives. Je cherche donc quelque chose pour m’aider au travail et pour le reste de ma vie. Comment faites-vous partie d’une Ă©quipe, d’un » tout » dans votre vie ? Si vous avez une famille, vous faites partie d’une Ă©quipe. Si vous allez Ă  l’école, vous avez une Ă©quipe, un tout dont vous faites partie ou avez dĂ©jĂ  fait partie. Bien que toutes les familles ou les Ă©coles ne soient pas les meilleurs exemples de choses qui se passent bien, il y en a beaucoup qui sont des exemples brillants de la façon dont cela fonctionne. ConsidĂ©rez un moment oĂč vous pourriez avoir arrĂȘtĂ©, abandonnĂ© ou tout simplement ne pas avoir fait de votre mieux. Que ce soit avec votre famille, Ă  l’école ou mĂȘme au gymnase, y a-t-il eu un moment oĂč un ami vous a exhortĂ© Ă  faire plus d’efforts? Bien que cela ne change pas toujours le rĂ©sultat, j’ai trouvĂ© que cela m’aide Ă  faire mieux. Comment vos expĂ©riences se sont-elles dĂ©roulĂ©es pour vous? Que vous appeliez cela synergie, travail d’équipe ou autre chose, il y a quelque chose de spĂ©cial qui se produit lorsque nous travaillons ensemble vers un objectif commun. Et c’est la meilleure application pour la citation, en ce qui concerne les gens. Il peut Ă©galement ĂȘtre appliquĂ© aux machines, car une laveuse et une sĂ©cheuse ensemble sont bien meilleures que l’une ou l’autre seule. De mĂȘme, nous avons les appareils dans nos cuisines car ils fonctionnent bien ensemble. Vous n’avez pas besoin d’un mĂ©langeur, mais cela peut certainement faciliter les choses, rendre l’ensemble de la cuisine plus efficace, n’est-ce pas? La mĂȘme chose peut ĂȘtre dite d’une tĂ©lĂ©vision. un lecteur multimĂ©dia, source de signal. Plus vous en avez, mieux c’est. Prenez un moment pour rĂ©flĂ©chir Ă  ce que vous avez qui est un tout » et aux piĂšces Ă  partir desquelles elles sont fabriquĂ©es. Quelles autres parties pourraient ĂȘtre ajoutĂ©es pour les amĂ©liorer, pour rendre l’ensemble encore plus grand? Maintenant, faites de mĂȘme pour les gens de votre vie. Quels groupes sont le tout’ dans votre vie? J’en ai dĂ©jĂ  mentionnĂ© quelques-uns, mais y en a-t-il d’autres? Que pouvez-vous faire pour faire plus de vous-mĂȘme? Comment pouvez-vous aider et ĂȘtre aidĂ© par l’ensemble, quel que soit ce groupe? Que ce soit Ă  l’école, au travail ou Ă  la maison, vous pouvez vous aider et aider les autres et rendre la vie meilleure pour tout le monde, pour l’ensemble. Qu’allez-vous vous engager Ă  faire pour vous aider et aider les autres Ă  ĂȘtre plus qu’ils ne le sont maintenant? De Twitter, philo_quotes confirmĂ© Ă  MĂ©taphysique, Livre VIII, 3Ăšme entrĂ©e photo de GotCredit Ă©galement Ă 

LĂ©mergence est un concept philosophique formalisĂ© au XIX e siĂšcle et qui peut ĂȘtre grossiĂšrement rĂ©sumĂ© par l'adage : « le tout est plus que la somme des parties ». Il s'oppose au rĂ©ductionnisme comme aux doctrines dualistes (dualisme ou vitalisme).. Une propriĂ©tĂ© peut ĂȘtre qualifiĂ©e d’émergente si elle « dĂ©coule » de propriĂ©tĂ©s plus fondamentales tout en

Nous misons sur la coopĂ©ration plutĂŽt que sur la [...] concurrence - parce que le tout est plus que la somme des parties. Kooperation statt Konkurrenz [...] - weil das Ganze mehr ist als nur die Summe aller Teile. Ce groupe [...] variĂ© de personnes est l'illustration parfaite du dicton qui dit que le tout est plus grand que la somme des parties. Diese abwechslungsreiche und [...] individuelle Clique ist das beste Beispiel fĂŒr das Sprichwort Zusammen sind sie noch besser als die Summe der Einzelteile". Et pourtant le tout est ici bien plus que la somme des parties ! Doch ist das Ganze gerade hier mehr als die blosse Summe der einzelnen Teile! Le cœur scientifique de l'IET rĂ©sidera dans ses activitĂ©s [...] d'Ă©ducation, de recherche et d'innovation et dans son aptitude [...] Ă  rassembler les contributions des diffĂ©rents partenaires en une structure unique, un tout plus grand que la somme de ses parties. Die wissenschaftliche Kernaufgabe des ETI wird in der Arbeit in den Bereichen Ausbildung, Forschung und [...] Innovation und in der FĂ€higkeit liegen, BeitrĂ€ge [...] verschiedener Partner/innen zu integrieren und zu einer einheitlichen Struktur zu verschmelzen, die grĂ¶ĂŸer ist als die Summe ihrer Teile. Mais le tout est plus que la somme de ses Ă©lĂ©ments, ce n'est pas un ouvrage dĂ©cousu, mais [...]une nouvelle crĂ©ation issue du [...]pluralisme des formes et de la tradition de l'histoire de la musique et pour en fin de compte exprimer ce que les musiciens aiment et ce qui au plus profond d'eux-mĂȘmes les anime. Doch das Ganze ist mehr als die Summe seiner Teile, ist nicht StĂŒckwerk, sondern bewusste [...]Neuschöpfung aus der Formenvielfalt [...]musikgeschichtlicher Tradition - um letztlich das zum Ausdruck zu bringen, was die Musiker lieben, was im Tiefsten ihres Inneren bewegt. La puissance de notre approche [...] rĂ©side dans le fait que le tout est supĂ©rieur Ă  la somme des parties. Der Vorteil dieses [...] Ansatzes liegt darin, dass das Ganze mehr ist als die Summe seiner Teile. De notre point [...] de vue, la croissance du tout sera plus forte que la somme de ses parties, d'oĂč des dĂ©bouchĂ©s pour nos exportations [...]et des [...]opportunitĂ©s pour nos investissements. Aus unserer Sicht ist das Wachstum des Ganzen grĂ¶ĂŸer als das der Summe seiner Teile, so dass sich AbsatzmĂ€rkte [...]fĂŒr unsere Exporte und [...]Gelegenheiten fĂŒr unsere Investoren ergeben. MatiĂšres Ă  mouler thermoplastiques, qui contiennent a 20 Ă  80 parties en poids d'un polyĂ©ther phĂ©nylĂ©nique, b 1 Ă  20% en poids d'un copolymĂšre Ă  blocs de la formule gĂ©nĂ©rale A-B-A', constituĂ© de deux blocs polyvinylaromatiques A et A' et d'un bloc de caoutchouc partiellement hydrogĂ©nĂ© B, c 0 Ă  70 parties en poids d'un composĂ© polyvinylaromatique et d 0 Ă  [...] 40 parties en poids [...] d'addtifs usuels, oĂč la somme de a Ă  d est Ă©gale Ă  100 parties, en poids, caractĂ©risĂ©es en ce que les poids molĂ©culaires moyens de A et de A' se diffĂ©rencient d'un facteur de 2 Ă  20, le bloc A plus court prĂ©sente un poids [...]molĂ©culaire moyen [...]de 2000 Ă  4000 et les blocs A et A' constituent ensemble 35 Ă  50% en poids de b, 10 Ă  20% en poids des doubles liaisons existant Ă  l'origine sont prĂ©sents dans le bloc B du copolymĂšre Ă  blocs b. Thermoplastische Formmassen, enthaltend a 20 bis 80 eines Polyphenylenethers, b 1 bis 20 eines Blockcopolymeren der allgemeinen Formel A-B-A' aus zwei polyvinylaromatischen Blöcken A und A' und einem teilhydrierten Kautschukblock B, c 0 bis 70 eines Polyvinylaromaten und d 0 [...] bis 40 [...] ĂŒblicher ZusĂ€tze, wobei die Summe aus a bis d 100 ergibt, dadurch gekennzeichnet, daß die mittleren Molekulargewichte von A und A' sich um den Faktor 2 bis 20 unterscheiden, der kĂŒrzere Block A ein mittleres Molekulargewicht [...]von 2000 [...]bis 4000 aufweist und die Blöcke A und A' gemeinsam 35 bis 50 von b ausmachen. im Block B des Blockcopolymerisates b 10 bis 20 der ursprĂŒnglich vorliegenden Doppelbindungen vorhanden sind. Parce que les classes d'actifs jouent [...] des rĂŽles diffĂ©rents au sein d'un portefeuille, le tout est souvent meilleur que la somme des parties. Da die Anlageklassen in einem Portfolio verschiedene [...] Rollen spielen, ist das Ganze, d. h. das Portfolio selbst, oft mehr wert als die Summe der Einzelteile. En application du principe d'Aristote qui veut que [...] La totalitĂ© est plus que la somme des parties », il fut donc dĂ©cidĂ© de crĂ©er un rĂ©seau dont l'objectif serait de proposer aux patients la meilleure solution possible dans le domaine des implants [...]auditifs. Frei nach Aristoteles, dass das Ganze mehr als die Summe seiner Teile ist, beschloss man, ein Netzwerk zu grĂŒnden, das sich zum Ziel setzte, dem Patienten die bestmögliche Lösung im Bereich [...]Hörimplantate anzubieten. Le fait que les membres recommencent Ă  dĂ©velopper de l'Ă©nergie et de la crĂ©ativitĂ© et dĂ©couvrent une joie vĂ©ritable dans la cognition que chacun de nous est partie d'un tout plus grand que la somme de ses composants [...]est un des rĂ©sultats valables du travail d'un groupe d'entraide. Es kann ein Ergebnis der Arbeit in einer [...] Selbsthilfegruppe sein, dass die Mitglieder wieder Energie und KreativitĂ€t entwickeln und die reine Freude entdecken, die aus der Erkenntnis kommt, dass man Teil eines Ganzen ist, das grösser als die Summe seiner Teile ist. Elle repose sur l'idĂ©e [...] sous-jacente que, tout comme dans un orchestre, lorsque l'ensemble travaille Ă  l'unisson, le rĂ©sultat obtenu est Ă  coup sĂ»r supĂ©rieur Ă  celui de la somme des parties. Über 30 Jahre Erfahrung sind in die Gesamtlösung [...] eingeflossen. Die zu Grunde liegende Philosophie besagt Wie bei einem Orchester ergibt das harmonisch zusammenwirkende Ganze mehr als die Summe der einzelnen Elemente. MatĂ©riau frittĂ© Ă  base d'alumine comportant MgO selon une quantitĂ© qui n'est pas plus grande que 1 % en poids Ă  l'exclusion de 0 % en poids, CaO selon une quantitĂ© allant de 0,02 Ă  1 % en poids, SiO2 selon une quantitĂ© allant de 0,02 Ă  1 % en poids et Al2O3 selon une quantitĂ© d'au moins [...] 98 % en poids, ayant [...] un rapport de teneur en SiO2 infĂ©rieur Ă  80 parties en poids sur la base de 100 parties en poids de la somme des poids de MgO, CaO et SiO2, et une distribution cumulative de la dimension de grain Ă  50 pourcent, en diamĂštre, allant de 4 Ă  15 um, un diamĂštre Ă  90 pourcent qui n'est pas plus de trois fois le diamĂštre Ă  50 pourcent, et une porositĂ© qui n'est pas plus grande que 5 %. Sinterkörper auf der Basis von Aluminiumoxid, der MgO in einer Menge von nicht mehr als 1 ausgenommen 0 CaO in einer Menge von 0,02 bis 1 SiO2 in einer Menge von 0,02 bis 1 und Al2O3 in einer Menge von mindestens 98 [...] enthĂ€lt, einen [...] SiO2-Anteil von weniger als 80 Gewichtsteilen bezogen auf 100 Gewichtsteile der Summe des Gewichts von MgO, CaO und SiO2 hat, zu 50 Prozent eine KorngrĂ¶ĂŸensummenverteilung mit einem Durchmesser von 4 bis 15 um besitzt, zu 90 Prozent einen Durchmesser von nicht mehr als dem Dreifachen des zu 50 Prozent vorhandenen Durchmessers besitzt, und eine PorositĂ€t von nicht mehr als 5 % besitzt. Une fois que le propriĂ©taire et le [...] locataire parviennent Ă  [...] un accord ou que le tribunal a dĂ©cidĂ© de la somme Ă  attribuer Ă  chacune des deux parties, c'est l'administrateur [...]qui restituera la caution en consĂ©quence. Falls der Mieter und der Vermieter zu einer [...] Übereinkunft kommen oder ein Gericht festlegt, wie viel jede Seite bekommt, wird der Verwalter die Kaution entsprechend [...]auszahlen. La planification du rĂ©seau RTE-T [...] n'a pas Ă©tĂ© guidĂ©e par de vĂ©ritables objectifs [...] europĂ©ens garantissant que le tout soit supĂ©rieur Ă  la somme des parties. Die TEN-V-Netzplanung wurde nicht vom [...] ursprĂŒnglichen europĂ€ischen Ziel geleitet, d. h. [...] sicherzustellen, dass das Ganze grĂ¶ĂŸer ist als die Summe der Einzelteile. MĂȘme en admettant que certaines parties du rĂ©seau actuel puisse avoir une durĂ©e de vie plus longue, que certaines surfaces agricoles actuellement drainĂ©es ne soit plus conservĂ©es urbanisation, Ă©volution des conditions hydriques du sol, retour Ă  l'Ă©tat naturel de certaines surfaces, il apparaĂźt que la somme investie aujourd'hui pour le maintien et l'entretien [...]des ouvrages d'assainissement reste largement insuffisante Ă  long terme. Selbst wenn man [...] davon ausgeht, dass Teile des heutigen Drainagenetzes eine lĂ€ngere Lebensdauer aufweisen könnten und einige der heute drainierten landwirtschaftlichen FlĂ€chen aufgegeben werden Urbanisierung, Entwicklung des Wasserhaushalts des Bodens, RĂŒckkehr zum natĂŒrlichen Zustand gewisser FlĂ€chen, erweist sich die heute investierte Summe fĂŒr die Bewirtschaftung [...]und den Unterhalt der EntwĂ€sserungsanlagen [...]langfristig als bei weitem nicht genĂŒgend. Il indique que la plus [...] forte critique Ă  l'Ă©gard de ces stratĂ©gies est qu'elles n'Ă©taient guĂšre plus que la somme des parties qui les composaient. In Bezug auf [...] die Strategien sei hauptsĂ€chlich zu bemĂ€ngeln, dass sie nicht viel mehr darstellten als die Summe ihrer Bestandteile. DĂšs lors que, de toute Ă©vidence, la situation de force majeure doit durer au-delĂ  de trente jours ouvrĂ©s pleins, ou bien dĂšs que la situation de force majeure a durĂ© plus de trente jours ouvrĂ©s pleins, chacune des parties est autorisĂ©e Ă  rĂ©silier le contrat, pour [...]autant qu'il soit concernĂ© [...]par le cas de force majeure, par le biais d'une declaration Ă©crite adressĂ©e Ă  l'autre partie. Steht zweifelsfrei fest, daß der Umstand höherer Gewalt ĂŒber dreißig volle Werktage andauern wird, oder hat der Umstand höherer Gewalt bereits lĂ€nger als dreißig volle Werktage angedauert, steht es allen beteiligten Parteien frei, die Vereinbarung, sofern von [...]höherer Gewalt getroffen, [...]mittels einer an die andere Partei adressierten schriftlichen ErklĂ€rung aufzuheben. Suspensions de rĂ©sine de coulĂ©e consistant en A de 40 Ă  80 % en poids d'une substance de charge minĂ©rale, B de 60 Ă  20 % en poids d'un prĂ©curseur organique [...] polymĂ©rissable, contenant un ou [...] plusieurs monomĂšres et, le cas Ă©chĂ©ant, un prĂ©polymĂ©risat, et, C de 0 Ă  5 parties en poids rapportĂ© Ă  la somme de A et B d'un composĂ© organosilicitĂ© polymĂ©risable, en tant qu'agent adhĂ©sif entre la substance de charge minĂ©rale A et le prĂ©curseur organique B, caractĂ©risĂ©es en ce que la substance de charge minĂ©rale A est un mĂ©lange d'au moins deux [...]fractions de particules [...]de substance de charge de taille moyennes, diffĂ©rentes, de particules pour lesquelles le rapport des tailles moyennes des particules, entre les grandes particules et les petites particules de substance de charge, se situe entre 101 et 21 et pour lesquelles le rapport en poids des fractions des grandes et des petites particules de substance de charge, se situe entre 41 et 14. Gießharz-Suspensionen bestehend aus A 40 bis 80 eines anorganischen FĂŒllstoffs, B 60 bis 20 einer flĂŒssigen, [...] polymerisierbaren organischen [...] Vorstufe, enthaltend ein oder mehrere Monomere und gegebenenfalls ein PrĂ€polymerisat und C 0 bis 5 bezogen auf die Summe von A und B einer polymerisierbaren Organosilicium-Verbindung als Haftvermittler zwischen anorganischem FĂŒllstoff A und organischer Vorstufe B, dadurch gekennzeichnet, daß der anorganische FĂŒllstoff A ein Gemisch aus mindestens [...]zwei FĂŒllstoffteilchen-Fraktionen [...]unterschiedlicher mittlerer TeilchengrĂ¶ĂŸe ist, wobei das GrĂ¶ĂŸenverhĂ€ltnis der durchschnittlichen TeilchengrĂ¶ĂŸen der großen und der kleinen FĂŒllstoffteilchen zwischen 10 1 und 2 1 liegt und wobei das GewichtsverhĂ€ltnis der Anteile der großen und der kleinen FĂŒllstoffteilchen zwischen 4 1 und 1 4 liegt. Feuille de sĂ©curitĂ© dont au moins l'une de ses faces est revĂȘtue d'une couche comportant un liant Ă©lastomĂšre transparent ou translucide et une silice, et ayant un rendu d'impression, notamment en taille douce, [...] et une rĂ©sistance Ă  la [...] circulation Ă©levĂ©s, caractĂ©risĂ©e par le fait que ladite feuille comporte des Ă©lĂ©ments de sĂ©curitĂ© observables et que ladite couche est transparente ou translucide et qu'elle comporte - 30 Ă  50 parties en poids sec de ladite silice, ladite silice Ă©tant une silice colloĂŻdale, et- 50 Ă  70 parties en poids sec dudit liant Ă©lastomĂšre transparent ou translucide,la somme des parties de ces deux composants faisant [...]100 au total. Sicherheitsfolie, bei der mindestens eine der Seiten mit einer Schicht ĂŒberzogen ist, die ein durchsichtiges oder durchscheinendes elastomeres Bindemittel und ein Siliciumoxid umfasst, und die eine Druckansicht, insbesondere in feinem Feilenhieb, und einen hohen [...] Flusswiderstand aufweist, dadurch [...] gekennzeichnet, dass die Folie beobachtbare Sicherheitselemente umfasst, und dass die Schicht durchsichtig oder durchscheinend ist, und dass sie umfasst- 30 bis 50 Trockengewichtsanteile des Siliciumoxids, wobei das Siliciumoxid ein kolloidales Siliciumoxid ist, und- 50 bis 70 Trockengewichtsanteile des durchsichtigen oder durchscheinenden elastomeren Bindemittels, wobei die Summe der Anteile dieser beiden [...]Komponenten insgesamt 100 ausmacht. Si aujourd'hui les femmes jettent un regard critique sur [...] l'Église, on en trouvera [...] la raison dans le fait que nous sommes confrontĂ©s Ă  prĂ©sent Ă  la somme des erreurs du passĂ© qui relĂ©guaient les femmes dans des positions infĂ©rieures Ă  plus d'un Ă©gard, non seulement en Église, mais malgrĂ© tout Ă©galement en Église. Wenn heute gerade Frauen die Kirche mit kritischen Blicken betrachten, so wird man die Ursache darin begrĂŒndet sehen, daß wir gegenwĂ€rtig vor der Aufrechnung von Fehlverhalten aus frĂŒherer Zeit stehen, in der die Frauen nicht [...]nur im Raum der Kirche, [...]aber eben auch dort, in eine mehrfach untergeordnete Stellung hineingedrĂ€ngt wurden. Les nouvelles stratĂ©gies de globalitĂ© gĂ©nĂšrent une interdĂ©pendance mutuelle des Ă©conomies nationales, oĂč [...] l'intĂ©gration dans la diversitĂ© [...] fait en sorte que le tout » soit supĂ©rieur Ă  la somme des parties ; les notions [...]de responsabilitĂ© et [...]de coopĂ©ration acquiĂšrent ainsi une signification importante. Die neuen Globalisierungsstrategien schaffen eine gegenseitige AbhĂ€ngigkeit zwischen den einzelnen [...] Volkswirtschaften, wo die Integration in die [...] Vielfalt es mit sich bringt, dass das "Ganze" grĂ¶ĂŸer ist als die Summe der Teile. Il s'agit d'un motif grave notamment si le fournisseur commet une violation importante de ses obligations et s'il ne remĂ©die pas Ă  la situation [...] dans un dĂ©lai [...] raisonnable fixĂ© par le client aprĂšs rĂ©ception de la rĂ©clamation Ă©crite; ou si l'une des parties contractuelles fait l'objet d'une demande d'ouverture d'une procĂ©dure collective de liquidation des biens ou de procĂ©dure concordataire; ou si l'un des cocontractants se trouve en cessation de paiement, ou s'il est menacĂ© de l'ĂȘtre, ou s'il est en surendettement aux termes de l'article 725, paragraphe 2 du Code des obligations; ou si le cocontractant ne s'acquitte pas de son obligation de paiement des taxes et des cotisations dues au titre des assurances sociales; ou si la vente, l'exploitation de la marchandise ou de la prestation n'est pas ou n'est plus, tout ou partie, autorisĂ©e en [...]vertu de prescriptions lĂ©gales ou administratives. Ein wichtiger Grund liegt insbesondere vor, wenn der [...] Auftragnehmer eine erhebliche [...] Pflichtverletzung begeht und nicht binnen einer vom Auftraggeber gesetzten angemessenen Frist nach Zugang der schriftlichen Beanstandung Abhilfe schafft, oder - fĂŒr den jeweils anderen Vertragspartner der Antrag auf Eröffnung des eines Konkurs- oder Nachlassverfahrens gestellt wird, ZahlungsunfĂ€higkeit, drohende ZahlungsunfĂ€higkeit oder Überschuldung des Vertragspartners im Sinne von Art. 725 Abs. 2 OR vorliegt, oder wenn der Vertragspartner seiner Pflicht zur AbfĂŒhrung von Steuern oder SozialversicherungsbeitrĂ€gen nicht nachkommt, oder - der Kauf, die Verwendung der Ware oder die Leistung auf Grund gesetzlicher oder behördlicher Vorschriften ganz oder teilweise unzulĂ€ssig ist oder wird. SystĂšme pour commander l'Ă©coulement [...] de fluide Ă  travers un conduit 44 en rĂ©ponse Ă  un [...] dĂ©bit sĂ©lectionnĂ© pour fournir un Ă©coulement plus uniforme, le systĂšme comprenant un mĂ©canisme de pompage 42 agissant sur le conduit 44 pour dĂ©placer le fluide Ă  travers le conduit 44, le mĂ©canisme 42 agissant par incrĂ©ments de mouvement, chaque incrĂ©ment de mouvement ayant pour effet de faire s'Ă©couler un incrĂ©ment de volume respectif de fluide dans le conduit 44, le systĂšme Ă©tant caractĂ©risĂ© par un processeur 66 qui commande le dĂ©placement du mĂ©canisme de pompage 42 sur un certain nombre d'incrĂ©ments de mouvement pour former des groupes 80 d'incrĂ©ments de mouvement avec la somme des incrĂ©ments de volume de chaque groupe des incrĂ©ments de mouvement qui est approximativement la mĂȘme que la somme des incrĂ©ments de volume des autres groupes d'incrĂ©ments [...]de mouvement. Ein System zum Steuern des Durchflusses von [...] FlĂŒssigkeit durch einen [...] Kanal 44 als Reaktion auf eine ausgewĂ€hlte Durchflußmenge zum Bereitstellen eines einheitlicheren Durchflusses, wobei das System einen Pumpmechanismus 42 aufweist, der zum Bewegen von FlĂŒssigkeit durch den Kanal 44 auf den Kanal 44 wirkt, ferner der Mechanismus 42 in Bewegungsinkrementen wirkt, wobei jedes Bewegungsinkrement verursacht, daß ein jeweiliges FlĂŒssigkeitsvolumentinkrement in dem Kanal. 44 fließt, wobei das System gekennzeichnet ist durch einen Prozessor 66, der den Pumpmechanismus 42 zum Bewegen durch eine Anzahl von Bewegungsinkrementen ansteuert, um Gruppen 80 von Bewegungsinkrementen zu bilden, wobei die Summe der Volumeninkremente jeder Gruppe von Bewegungsinkrementen nĂ€herungsweise dieselbe wie die Summe von Volumeninkrementen [...] der anderen Gruppen von Bewegungsinkrementen ist. 2 Les principaux avantages de l'admissibilitĂ© du dĂ©pĂŽt des demandes divisionnaires rĂ©sident dans le fait qu'il permet aux demandeurs d'obtenir une protection adĂ©quate en leur permettant de surmonter des difficultĂ©s tenant l'unitĂ© de l'invention tout en conservant la date de prioritĂ© originelle pour l'ensemble du contenu inventif de la demande [...] parente; il permet aussi [...] aux demandeurs de rĂ©duire les frais initiaux de dĂ©pĂŽt; il assure aux demandeurs un maximum de flexibilitĂ©, en particulier, en ce qui concerne l'obtention d'une dĂ©livrance expĂ©ditive des revendications non controversĂ©es tout en continuant Ă  dĂ©battre des parties plus controversĂ©es de la demande; il serait aussi avantageux relativement aux licences et aux cessions que des aspects particuliers [...]d'une invention puissent [...]ĂȘtre divisĂ©es en deux demandes sĂ©parĂ©es. 2 Die Hauptvorteile des Gestattens der Einreichung von Teilanmeldungen sind, dass dies den Anmeldern gestattet, einen entsprechenden Schutz dadurch zu erlangen, dass es möglich ist, Beanstandungen bezĂŒglich der Einheitlichkeit zu ĂŒberwinden, wĂ€hrend das ursprĂŒngliche PrioritĂ€tsdatum fĂŒr den gesamten erfindungsgemĂ€ssen Inhalt der Stammanmeldung [...] erhalten wird; das macht [...] es auch fĂŒr die Anmelder möglich, anfĂ€ngliche Anmeldekosten zu sparen; es bietet den Anmeldern maximale FlexibilitĂ€t, insbesondere bezĂŒglich des Erreichens einer schnellen Erteilung von nicht strittigen AnsprĂŒchen, wĂ€hrend kontroversiellere Teile der Anmeldung fortgesetzt debattiert werden können; es ist auch in Bezug auf Lizenzierung und Übertragung ein Vorteil, dass bestimmte Aspekte einer [...]Erfindung in eigenstĂ€ndige [...]Patentanmeldungen aufgeteilt werden können. chaque R5 reprĂ©sente indĂ©pendamment un groupe monovalent choisi parmi les groupes alkyle et les groupes [...] aryle, au moins 70 % [...] des groupes R5 Ă©tant le groupe mĂ©thyle, et y est zĂ©ro ou un nombre ayant une valeur allant jusqu'Ă  1000, d un agent de rĂ©ticulation organosilicium contenant plus de deux groupes, qui vont rĂ©agir avec un hydrogĂšne liĂ© au silicium d'un polydiorganosiloxane bloquĂ© par la terminaison diorganohydrogĂ©nosiloxy selon une rĂ©action d'hydrosilation, la somme des parties en poids desdits [...]composants b + [...]c + d, lesdits polydiorganosiloxane bloquĂ© par la terminaison diorganoalcĂ©nylsiloxy, polydiorganosiloxane bloquĂ© par la terminaison diorganohydrogĂ©nosiloxy et agent de rĂ©ticulation organosilicium, reprĂ©sentant 50 Ă  35 parties en poids, et e un catalyseur d'hydrosilation en quantitĂ© suffisante pour durcir ladite composition. worin sind jedes R5 unabhĂ€ngig eine einwertige Gruppe, ausgewĂ€hlt aus Alkyl-Gruppen und [...] Aryl-Gruppen, wobei [...] mindestens 70 Prozent der R5-Gruppen Methyl sind, und y Null oder eine Zahl mit einem Wert bis zu d siliciumorganischem Vernetzungsmittel, enthaltend mehr als zwei Gruppen, die mit einem Silicium-gebundenem Wasserstoff eines Diorganohydrogensiloxy-endgeblockten Polydiorganosiloxans ĂŒber eine Hydrosilylierungsreaktion reagieren; wobei die Summe der Gewichtsteile des b [...]Diorganoalkenylsiloxy-endgeblockten [...]Polydiorganosiloxans plus des c Diorganohydrogensiloxy-endgeblockten Polydiorganosiloxans plus des d siliciumorganischen Vernetzungsmittels 50...35 Gewichtsteile betrĂ€gt; sowie e einem Hydrosilylierungs-Katalysator in einer ausreichenden Menge, um das HĂ€rten der Zusammensetzung zu bewirken. ProcĂ©dĂ© permettant de dĂ©finir une position d'un actionneur 1 d'une machine Ă  papier ou Ă  carton, la position de l'actionneur 1 Ă©tant mesurĂ©e dans le procĂ©dĂ© au moyen d'un signal de mesure 3 proportionnel Ă  la rotation d'un arbre 6 de l'actionneur 1, le signal de mesure 3 comprenant des impulsions [...] successives, dans lequel les impulsions et les [...] intervalles entre les impulsions sont divisĂ©s en parties, et la position des parties est utilisĂ©e pour dĂ©finir la position de l'actionneur 1, caractĂ©risĂ© en ce que la valeur du signal de mesure 3 est dĂ©tectĂ©e au niveau des points de comptage B1, B2 espacĂ©s les uns des autres, tout indicateur de [...]temps A entre les points de comptageB1, B2 [...]est dĂ©tectĂ©, lequel indicateur de temps A a une valeur de temps Ă  partir du moment oĂč la valeur du signal de mesure change, etla position de l'actionneur 1 Ă  dĂ©finir est une position linĂ©aire. Verfahren zum Definieren einer Position eines Aktuators 1 einer Papier- oder Pappmaschine, wobei die Position des Aktuators 1 bei dem Verfahren mittels eines Messsignals 3 gemessen wird, das proportional zu der Rotation eines Schafts 6 des Aktuators 1 ist, und wobei das Messsignal 3 aufeinanderfolgende Impulse umfasst, wobeidie Impulse und die [...] Intervalle zwischen den Impulsen in Teile aufgeteilt sind, und die Position der Teile zum Definieren der Position des Aktuators 1 verwendet werden,dadurch gekennzeichnet, dassder Wert des Messsignals 3 an voneinander beabstandeten ZĂ€hlpunkten B1, B2 erfasst wird,eine beliebige Zeitmarkierung A zwischen den ZĂ€hlpunkten B1, B2 erfasst wird, wobei die Zeitmarkierung A einen Zeitwert von dem Moment aufweist, in dem sich der Wert des Messsignals Ă€ndert, unddie zu definierende Position des Aktuators 1 eine lineare Position ist. [...] C'est le cas, tout d'abord, lorsque les documents provenant d'États membres contiennent des allĂ©gations portĂ©es contre les parties, que la Commission doit examiner, ou font partie des Ă©lĂ©ments [...]de preuve dans la procĂ©dure [...]d'enquĂȘte, de la mĂȘme façon que les documents recueillis auprĂšs de particuliers. Dies ist erstens der Fall, wenn SchriftstĂŒcke aus einem Mitgliedstaat Anschuldigungen gegen Verfahrensbeteiligte enthalten, die die Kommission prĂŒfen muss oder wenn sie - Ă€hnlich wie von privaten [...]Beteiligten erhaltene [...]SchriftstĂŒcke - Teil des Beweismaterials im Verfahren selbst sind. ProcĂ©dĂ© de rĂ©gulation automatique de la puissance d'Ă©mission dans un Ă©metteur-rĂ©cepteur appropriĂ© pour ĂȘtre utilisĂ© dans un systĂšme de tĂ©lĂ©phone Ă  accĂšs multiple par codes de rĂ©partition CDMA utilisant une diffusion de sĂ©quence directe, dans lequel un signal de point de consigne gĂ©nĂ©rĂ© pour une commande de gain automatique du rĂ©cepteur RX est utilisĂ© pour commander l'amplitude ou la puissance Po d'un [...] signal radio envoyĂ© par [...] l'Ă©metteur TX, le procĂ©dĂ© Ă©tant caractĂ©risĂ© en ce que le signal de bande de base est Ă©chantillonnĂ© pendant des pĂ©riodes d'Ă©chantillonnage Tn, Tn+1 et Tn+2 et le signal de point de consigne est dĂ©terminĂ© Ă  partir de la valeur maximale de la somme des carrĂ©s des parties rĂ©elle et imaginaire [...]I2, Q2 du signal [...]de bande de base assemblĂ© dans chaque pĂ©riode d'Ă©chantillonnage, dans lequel on fait varier la durĂ©e des pĂ©riodes d'Ă©chantillonnage en raison inverse de la vitesse de variation du niveau de puissance du signal reçu. Verfahren zur automatischen Regelung der Sendeleistung in einer Sende-/Empfangseinrichtung, die fĂŒr den Einsatz in einem CDMA-System mit Direktfolge-Verbreitung geeignet ist, wobei ein zur automatischen VerstĂ€rkerregelung des EmpfĂ€ngers RX generiertes [...] Sollwert-Signal zur Regelung der [...] Amplitude oder der Leistung Po eines vom Sender TX ausgesendeten Funksignals verwendet wird, dadurch gekennzeichnet, daß ein Basisbandsignal wĂ€hrend aufeinanderfolgender Abtastperioden Tn , Tn+1 und Tn+2 abgetastet und das Sollwert-Signal aus dem Höchstwert der Summe der zweiten Potenzen [...]der tatsĂ€chlichen und [...]imaginĂ€ren Anteile I2, Q2 des assemblierten Basisbandsignals in jeder Abtastperiode bestimmt wird, wobei die LĂ€nge der Abtastperioden umgekehrt zur Änderungsgeschwindigkeit des Leistungspegels des Empfangssignals variiert wird.

Untout est toujours plus grand que la somme de ses parties En un an, beaucoup d’eau a coulĂ© sous les ponts, au figurĂ© comme au propre. La clĂ©mence du mois de septembre Ă©tait nĂ©cessaire et plus que bienvenue. Les rĂ©gions voisines ont Ă©tĂ© frappĂ©es par des vents violents accompagnĂ©s de grĂȘle Vous ne pouvez pas visiter cette page car bookmark/favori pĂ©rimĂ© Un moteur de recherche possĂšde un listing pĂ©rimĂ© pour ce site une adresse erronĂ©e vous n'avez pas accĂšs Ă  cette page La ressource demandĂ©e n'a pas Ă©tĂ© trouvĂ©e Une erreur est survenue pendant l'exĂ©cution de la requĂȘte. Veuillez essayer l'une des pages suivantes Page d'accueil Si les difficultĂ©s persistent, merci de contacter l'administrateur de ce site. syntax error, unexpected '=' Aristote: La totalitĂ© est plus que la somme de ces parties. fleurianne0 October 2004 bonjour, La citation ce soir est "La totalitĂ© est plus que la somme de ces parties." de Aristote. Quelle en est la signification? A quoi Aristote faisait t il Olivier DelacrĂ©taz observe comment on peut se plier aux exigences du bien commun sans perdre sa libertĂ© de pensĂ©e, de dĂ©cision et d’ 06h25Le tout est plus que la somme de ses parties. Autrement dit, un tout a une fonction propre qui ne peut ĂȘtre exercĂ©e par ses composantes prises isolĂ©ment. Aristote l’a dit en son temps. L’évidence le dit encore aujourd’hui la famille, milieu stable d’entraide et d’éducation, est plus que la somme de ses membres; la nation, garante de la paix et de la justice, des libertĂ©s et de l’ordre dans les rues, est plus que la somme de ses citoyens; l’équipe de football est plus que la somme de ses joueurs, si talentueux soient-ils; la fourmiliĂšre, avec son organisation hiĂ©rarchique, sa rĂ©partition des tĂąches et son intelligence collective, est plus que le dĂ©compte de ses fourmis; la forĂȘt, dans son Ă©cosystĂšme complexe, est plus que la somme de ses tous ces exemples, les parties restent distinctes. Elles ne s’homogĂ©nĂ©isent pas au point de former une nouvelle substance, comme c’est le cas lorsque deux parties d’hydrogĂšne et une partie d’oxygĂšne se transforment en eau.L’autonomie, pour l’arbre, c’est de croĂźtre selon sa nature. [
] Pour l’homme, c’est de penser et d’agir librement.»En fait, c’est un Ă©quilibre en tension les parties se soumettent Ă  l’orientation gĂ©nĂ©rale du tout, mais le tout a besoin que ses parties restent autonomes. Il profite de leur autonomie comme elles profitent de son unitĂ©. L’autonomie, pour l’arbre, c’est de croĂźtre selon sa nature; pour la fourmi, c’est de maĂźtriser les obstacles qui la gĂȘnent dans sa tĂąche. Pour l’homme, c’est de penser et d’agir librement. Dans sa famille ou sa communautĂ© politique, il se plie aux exigences du bien commun, certes, mais il le fait en usant sans cesse de cette libertĂ© de pensĂ©e, de dĂ©cision et d’ dit, il existe aussi des situations oĂč le tout est moins que la somme de ses parties, oĂč l’appartenance au tout conduit les parties Ă  se comporter plus mal que si elles Ă©taient seules. Pensons aux supporters hurlant comme un seul homme Ă  la mort de l’arbitre. Cette masse informe vaut infiniment moins que la somme de ses parties individuelles. C’est trop peu dire qu’elle se place au niveau du pire d’entre eux elle rend le pire encore pire, car elle lui fournit une justification pour sa grossiĂšretĂ© verbale et ses brutalitĂ©s physiques. L’équilibre est rompu les parties disparaissent dans le tout comme l’oxygĂšne et l’hydrogĂšne dans l’ mal commun» Ă  identifierC’est le mĂ©canisme spĂ©cifique des États totalitaires la partie n’existe plus que comme matĂ©riau au service du tout, incarnĂ© par le chef suprĂȘme. On peut la traiter sans Ă©tats d’ñme, puisque l’ñme n’existe que dans le parle de bien commun» pour dĂ©signer un bien qui est Ă  la fois celui de l’ensemble et celui des parties. Pour complĂ©ter le vocabulaire, on devrait promouvoir le terme de mal commun», pour dĂ©signer ce type de pathologie collective qui stĂ©rilise le bien dans les parties tout en conduisant le tout, Ă  terme, Ă  son avez trouvĂ© une erreur?Merci de nous la signaler.
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Letout est plus que la somme de ses parties C’est une loi que l’on retrouve partout, dont j’ai eu souvent l’occasion de vous parler, et qui est valable dans le monde de .la spiritualitĂ© : l’ensemble est toujours plus que la somme des parties. Accumuler ou additionner des parties ne donnera jamais l’expĂ©rience de l’ensemble. Il n’existe aucune entreprise gĂ©nĂ©rale de la construction en Ă©conomie sociale. Pas une seule. Pourtant, de nombreuses entreprises d’économie sociale sont actives dans le domaine de la construction. Chacune Ă  son ou ses activitĂ©s principales. Chacune son domaine. Pour mener un chantier, avoir un seul interlocuteur pour gĂ©rer et mener tous les corps de mĂ©tiers, toutes les compĂ©tences, c’est plus facile. Sans cette dimension globale, on perd en force de frappe. En capacitĂ© de rĂ©pondre Ă  une des prĂ©occupations des clients rĂ©duire les tracasseries et augmenter l’efficacitĂ©. Si des entreprises de l’ES veulent rĂ©pondre Ă  une demande complĂšte, elles doivent s’associer en amont. Puis seulement rĂ©pondre Ă  la demande. C’est compliquĂ©. Ça prend du temps. ‱ Du temps qui n’est pas rĂ©munĂ©rĂ©. ‱ Du temps investi sans garantie de rĂ©sultats. ‱ Du temps sans perspective. SAW-B a essayĂ© Ă  plusieurs reprises de mettre en place des collaborations entre les entreprises. Parfois, ça marche. Pour des chantiers Renowat, des entreprises classiques et des entreprises de l’économie sociale se sont associĂ©es pour rĂ©pondre Ă  des marchĂ©s de service. Avec de beaux succĂšs. Parfois, ça ne marche pas. C’est lĂ  qu’Alain Klinkenberg des Ateliers du Monceau est venu trouver nos collĂšgues Laurent et François. La question de dĂ©part, comme pour toute entreprise comment rĂ©pondre aux besoins des clients, du marchĂ© ? Alain a proposĂ© quelque chose de simple. D’inĂ©dit dans l’économie sociale. CrĂ©ons une entreprise gĂ©nĂ©rale de la construction. Super idĂ©e ! Toujours prĂȘt Ă  se lancer dans les challenges, nous avons sautĂ© sur l’occasion. A une seule condition, non nĂ©gociable et non nĂ©gociĂ©e. Cette entreprise doit ĂȘtre vectrice de coopĂ©ration et de collaboration entre acteurs de l’économie sociale. Cette entreprise doit ĂȘtre un plus et pas ĂȘtre un concurrent. Laurent et François activent leur rĂ©seau et rassemblent en octobre 2020 des entrepreneurs sociaux du secteur de la construction. Pour partir sur des bases les plus saines possibles, Alain prĂ©sente les forces et les faiblesses d’un prĂ©cĂ©dent projet menĂ© avec des ETA. Le COVID vient perturber les plannings. A la rentrĂ©e 2021, nouvelle rĂ©union. Une quinzaine d’entreprises sont prĂȘtes Ă  se lancer. SAW-B, comme fĂ©dĂ©ration, et comme facilitatrice clauses sociales, est gestionnaire du projet. Tout le monde s’active et le groupe dĂ©cide de se lancer concrĂštement. Objectif travailler sur un premier chantier. Un architecte est prĂȘt. Il fait confiance aux entreprises. L’enjeu est Ă©levĂ© mais c’est aussi cela qui anime les entreprises d’économie sociale. ParallĂšlement, SAW-B sollicite la RĂ©gion wallonne pour donner un coup de main. Elle rĂ©pond positivement et dĂ©bloque des fonds pour rendre le projet concret. Tout le monde est sur la ligne de dĂ©part. La concrĂ©tisation est en marche. Quelles chances de rĂ©ussite ou d’échec ? Vous ĂȘtes curieux de savoir comment ce premier chantier va se passer ? Vous ĂȘtes curieux de voir si les acteurs vont rĂ©ussir Ă  dĂ©velopper une entreprise gĂ©nĂ©rale de la construction en Ă©conomie sociale ? Abonnez-vous Ă  notre newsletter et retrouvez notre feuilleton rĂ©guliĂšrement ! Joanne Clotuche – ]
\n\n\n \n \n\n le tout est plus que la somme des parties

LeTribunal a conclu que, mĂȘme si les marchandises en cause Ă©taient des piĂšces prĂ©parĂ©es en vue de leur utilisation dans une construction, les garde-corps montĂ©s n’étaient pas des constructions en soi, mais des parties de construction. Les marchandises en cause ne pouvaient donc pas ĂȘtre classĂ©es dans la position no 76.10 en tant que piĂšces « prĂ©parĂ©es en

Nos lecteurs et tous les passionnĂ©s de graphisme savent dĂ©sormais parfaitement que, derriĂšre un monde en apparence immĂ©diat, spontanĂ©, sans filtres sinon celui de l’inspiration, en rĂ©alitĂ©, agissent des mĂ©canismes complexes liĂ©s Ă  la psychologie humaine. Qu’est-ce qui rend une affiche efficace d’un point de vue de la communication et une autre peu convaincante ? Pourquoi une carte de visite peut offrir une idĂ©e positive de son possesseur et une autre ĂȘtre rangĂ©e immĂ©diatement dans un compartiment inutilisĂ© du porte-feuille voire mĂȘme jetĂ©e Ă  la poubelle par la personne Ă  laquelle on la donne ? Comme on peut aisĂ©ment le deviner, derriĂšre tout projet graphique – destinĂ© Ă  un support physique ou numĂ©rique, ça revient au mĂȘme – il y a un travail prĂ©paratoire, de raisonnement et de planification non nĂ©gligeable. Il suffit de penser Ă  la simple » psychologie des couleurs qui donne des pistes pour choisir les bonnes teintes en fonction de ses besoins, du message que l’on veut faire passer, de la cible visĂ©e etc. Ou bien Ă  la façon d’assembler les couleurs de maniĂšre adĂ©quate, par exemple dans un logo d’entreprise ou dans l’emballage des produits, qui fait l’objet d’études dĂ©sormais sĂ©culaires. Autant de sujets que nous avons dĂ©jĂ  abordĂ©s sur notre blog, tout comme celui de l’importance de l’espace blanc ou nĂ©gatif dans un projet graphique. Et justement Ă  ce dernier thĂšme est reliĂ© d’une certaine maniĂšre un autre, celui que nous nous apprĂȘtons Ă  traiter aujourd’hui. Il s’agit de la thĂ©orie de la gestalt, une thĂ©orie qui peut s’avĂšrer trĂšs utile pour tout graphiste, soit-il un pro ou en herbe. DĂ©couvrons ensemble donc ce que c’est que cette thĂ©orie de la gestalt ! ThĂ©orie de la gestalt de quoi s’agit-il ? Le terme gestalt » est un terme allemand qui signifie littĂ©ralement forme », mais, au sens large, peut Ă©galement ĂȘtre traduit par reprĂ©sentation ». Dans les annĂ©es 20 du siĂšcle dernier, Ă  Berlin, une Ă©cole de psychologie s’est dotĂ© de ce nom Gestaltpsychologie en vertu des Ă©tudes menĂ©es par ses adhĂ©rents Ă  cette Ă©poque. L’essence de cette thĂ©orie est contenue dans cette devise Le tout est plus que la somme de ses parties ». Cette phrase est rĂ©vĂ©latrice de la direction dans laquelle allaient les Ă©tudes de cette cercle de psychologues allemands du dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle dĂ©couvrir comment le cerveau humain tend Ă  dĂ©coder comme un seul message des sollicitations diffĂ©rentes et la façon dont notre esprit regroupe les informations qu’il reçoit Ă  chaque instant et les range dans des catĂ©gories prĂ©-Ă©tablies par notre cerveau mĂȘme. Dans le domaine du graphisme, cette thĂ©orie de la perception qu’est la thĂ©orie de la gestalt est fondamentale dĂšs lors qu’il s’agit de comprendre comment notre Ɠil apprĂ©hende et dĂ©crypte un schĂ©ma donnĂ©, le dĂ©compose, en sĂ©pare les diffĂ©rentes formes. D’aprĂšs la thĂ©orie de la gestalt, c’est le tout, l’ensemble, la totalitĂ© qui compte, alors que les parties, les dĂ©tails, les composantes considĂ©rĂ©s sĂ©parĂ©ment n’ont aucune valeur ou signification. La thĂ©orie de la gestalt et les projets graphiques Ça va sans dire, l’étude psychologique de la perception des messages a un impact important dans le domaine de la conception graphique si nous sommes conscients du message que l’on veut envoyer Ă  traver notre tout », soit la totalitĂ© du projet dĂ©finitif, nous pouvons choisir les Ă©lĂ©ments individuels Ă  assembler et la maniĂšre de les combiner pour atteindre nos objectifs de communication. La thĂ©orie de la gestalt est composĂ©e de diffĂ©rents facteurs que nous allons vous illustrer briĂšvement. Le rapport entre la figure et le fond L’oeil humain tand Ă  percevoir et Ă  sĂ©parer de façon immĂ©diate, instinctivement la figure du fond au sein de n’importe quel contexte visuel. Par fond » on entend ici non seulement l’arriĂšre-plan, mais aussi tous les Ă©lĂ©ments de moindre importance par rapport au sujet principal. Pour faire en sorte que la figure se dĂ©tache du fond, il faut que les deux ensembles soient nettement sĂ©parĂ©s c’est le principe du contraste. En outre, on tend Ă  considĂ©rer ce qui est plus petit comme figure et ce qui est plus grand comme fond. La fermeture ou clĂŽture C’est sans doute l’un des concepts les plus fascinants et sĂ©duisants de la thĂ©orie de la gestalt. Celle-ci affirme que l’oeil humain tend Ă  complĂ©ter Ă  fermer, Ă  clore, Ă  clĂŽturer les espaces vides et les espaces ouverts, non-finis, surtout lorsque les contours, les lignes Ă©bauchent un tracĂ© qui nous est familier. Dans un projet graphique, rĂ©ussir Ă  seconder, Ă  solliciter cette tendance naturelle de notre vue, en laissant apercevoir des formes, est un atout indispensable. Un exemple classique est le cĂ©lĂšbre panda du WWF. SimplicitĂ©, continuitĂ©, proximitĂ© Par simplicitĂ© on entend le fait que notre cerveau est capable et tend naturellement Ă  ramener tout signe ou toute forme Ă  sa structure la plus simple, essentielle, basique. En associant diffĂ©rents Ă©lĂ©ments mĂȘme complexes entre eux, notre esprit aura tendance Ă  les apprĂ©hender dans leur ensemble, en mettant en avant leurs lignes de force et en les interprĂ©tant comme une seule unitĂ© simplifiĂ©e. Les concepts de continuitĂ© et proximitĂ© sont Ă©troitement liĂ©s Ă  celui de simplicitĂ© dans la thĂ©orie de la gestalt notre cerveau est amenĂ© Ă  prolonger un tracĂ©, une ligne, une forme Ă  l’infini et sans interruptions et Ă  percevoir deux Ă©lĂ©ments voisins comme un tout, un objet unique pensons, par exemple, aux lettres qui composent un mot. La similitude TrĂšs proche des principes que nous venons de citer, la loi de similitude propre Ă  la thĂ©orie de la gestalt se rĂ©fĂšre au fait que naturellement et spontanĂ©ment, nous percevons comme un seul objet ces Ă©lĂ©ments qui se ressemblent et qui possĂšdent des caractĂ©ristiques communes au niveau de la forme, de la couleur, de l’emplacement, de la taille
 mĂȘme si ceux-ci ne sont pas les uns Ă  cĂŽtĂ© des autres ou ne sont reliĂ©s de nulle maniĂšre. Destin commun, parallĂ©lisme, symĂ©trie Le concept de destin commun renvoie au mĂ©canisme par lequel les objets bougent dans l’espace dans la mĂȘme direction et partant notre esprit tend Ă  les regrouper. Le parallĂ©lisme, lui, est le principe en vertu duquel nos yeux identifient et mettent ensemble ces objets qui possĂšdent la mĂȘme inclination, alors que la loi de symĂ©trie de la thĂ©orie de la gestalt prĂ©voit que les Ă©lĂ©ments symĂ©triques, bien que diffĂ©rents, sont spontanĂ©ment associĂ©s dans notre perception. Conclusions sur la thĂ©orie de la gestalt On l’a compris, toutes ces principes, que la thĂ©orie de la gestalt dĂ©finit comme des lois, agissent en mĂȘme temps et expliquent la devise de cette Ă©cole de psychologie le tout est plus que la somme de ses partie ». Si apprĂ©hendĂ©s individuellement, les Ă©lĂ©ments se rĂ©vĂšlent dĂ©pourvus de sens, c’est seulement au moment de leur interaction que’ils acquiĂšrent une signification. D’ailleurs, c’est la façon naturelle et instinctive dont notre cerveau opĂšre nous aperçevons d’abord la totalitĂ©, de maniĂšre globale, ensuite les dĂ©tails et les parties qui sont spontanĂ©ment associĂ©s, reliĂ©s, assemblĂ©s.

etla formation : le tout est plus grand que la somme des parties Rapport de synthĂšse 2009 EUROPEAID CO-OPERATION OFFICE Ce projet est financĂ© par l'Union europĂ©enne Ce projet est mis en Ɠuvre par la Fondation europĂ©enne pour la formation. Rapport de synthĂšse 2009 CoopĂ©ration rĂ©gionale dans l’éducation et la formation : le tout est plus grand que la somme
L’urgence sanitaire nous fait rĂ©flĂ©chir profondĂ©ment Ă  l’importance des relations. La mise en rĂ©seau des connaissances et des expĂ©riences des autres est la base essentielle pour crĂ©er de la qualitĂ© et donner des rĂ©ponses aux clients et aux professionnels. En Ă©largissant les horizons, en abandonnant les prĂ©jugĂ©s – sans oublier une touche d’optimisme – nous comprenons qu’il n’y a pas de crise mais une une entreprise, la mise en rĂ©seau signifie savoir crĂ©er et gĂ©rer un rĂ©seau de relations fonctionnel aux besoins et demandes des clients. Lorsque le rĂ©seau est solide et que les relations sont conscientes et empreintes de confiance mutuelle, cela signifie que l’entreprise est bien structurĂ©e, flexible et capable de lire le milieu environnant, sachant vivre son propre valorisation de son capital relationnel devient donc un instrument d’innovation. Elle se caractĂ©rise par la volontĂ© d’acquĂ©rir une connaissance de l’environnement extĂ©rieur afin de maintenir en bonne santĂ© le propre ensemble de relations de l’entreprise avec le talent, on gagne des matchs, mais avec le travail d’équipe et l’intelligence, on gagne des championnats ». MĂȘme en sortant de la mĂ©taphore sportive, la capacitĂ© de coopĂ©rer, d’unir ses forces, en pratique de se mettre en rĂ©seau – acquiert une valeur, surtout dans un contexte comme celui dans lequel nous sommes depuis des parties prenantes – un rĂ©seau d’alliances Ă  long terme basĂ© sur la confiance avec les fournisseurs, les clients, les financiers, les employĂ©s, mais aussi les groupes d’intĂ©rĂȘt – est un grand avantage difficile Ă  imiter pour un concurrent. Un rĂ©seau conçu de cette maniĂšre assure la flexibilitĂ©, mais il constitue en mĂȘme temps un solide point de rĂ©fĂ©rence pour la formation et l’apprentissage dans des domaines diffĂ©rents mais liĂ©s
 et il permet Ă©galement de se tenir au courant des Ă©volutions technologiques dans les diffĂ©rents rĂ©seau est Ă©galement la capacitĂ© de crĂ©er un rĂ©seau de relations professionnelles qui se maintiennent dans le temps grĂące auquel vous pouvez Ă©changer des idĂ©es, des conseils, des informations et des et la connaissance sont donc dans un cercle toujours soutenu la recherche inspirĂ©e par l’étude de la façon dont le consommateur vit et rĂȘve rĂ©ellement l’expĂ©rience de la BeautĂ© et du Bien-ĂȘtre et je suis convaincu que pour crĂ©er des solutions cosmĂ©tiques innovantes et satisfaisantes, l’exploration et l’échange mutuel sont est Ă©galement bon de regarder au-delĂ  des pratiques commerciales traditionnelles pour renforcer le rĂŽle et la responsabilitĂ© de la BeautĂ© dans la sociĂ©tĂ© contemporaine, ce qui est une vĂ©ritable opportunitĂ© pour ceux qui veulent changer de perspective et cesser d’attendre un passĂ© qui ne reviendra pourquoi je suis favorable au rĂ©seau d’entreprises en tant que ressource primaire pour le dĂ©veloppement intelligent. Et pour le maintenir, nous avons besoin d’un regard qui puisse regarder tout », Ă  Beauty tout court, pour en tracer les lignes directrices et se rapprocher de son concept le plus pur, son la chance de pouvoir compter sur un groupe de partenaires qui partagent les mĂȘmes valeurs et idĂ©aux que moi. C’est avec une vision pionniĂšre que nous sommes capables de dĂ©velopper des projets responsables et avancĂ©s dans le monde de la BeautĂ©. Les projets que nous rĂ©alisons en Ă©quipe sont le chemin sur lequel les intuitions et les connaissances de nos collaborateurs s’épanouissent, tous ensemble dans la mĂȘme direction. Et Ă  chaque demande du marchĂ©, nous avons une solution immĂ©diate et globale avec une gamme de propositions allant des produits certifiĂ©s Halal, Vegan, Bio aux complĂ©ments alimentaires, aux cosmĂ©tiques pour enfants, aux animaux de compagnie et au monde du spa 
Toutes nos actions sont orientĂ©es vers la recherche anthropologique et relationnelle, grĂące Ă  laquelle nous pouvons identifier les entreprises capables de rĂ©pondre avec des formulations de informĂ© des prochains articles et initiatives
\n \n \n \n le tout est plus que la somme des parties
SĂ©bastienGeorges : Le tout est plus que la somme des parties. Mots clĂ©s : ljk psychometrie workshop. Informations. AjoutĂ© par : Gricad VidĂ©os. Mis Ă  jour le : 14 dĂ©cembre 2020 15:19. DurĂ©e : 00:45:42. ChaĂźne: Recherche; Nombre de vues : 59 (Afficher les details de visualisation) Type : ConfĂ©rences ï»żComme ces exemples l'illustrent, [...] nous croyons que le tout est plus grand que la somme de ses parties lorsque nous mobilisons [...]toutes nos capacitĂ©s de prestataire [...]de services financiers intĂ©grĂ©s. As these examples [...] illustrate, we believe the whole is greater than the sum of the parts when we leverage our [...]full capability as an integrated financial services provider. Cette dĂ©marche novatrice pour des soins de santĂ© collaboratifs au [...] Canada prouve que le tout est plus grand que la somme de ses parties. It is a groundbreaking approach to health-care collaboration in Canada that [...] certainly proves that the whole is bigger than the sum of its parts. L'Ă©conomie des rĂ©seaux nous enseigne que, dans le cas [...] des marchĂ©s, le tout est plus grand que la somme de ses parties. Network economics tells us [...] that, with markets, the whole is greater than the sum of the parts. Il s'agit vĂ©ritablement d'une [...] situation oĂč l'on dit que le tout est plus grand que la somme de ses parties, et notre confĂ©rence l'a [...]clairement [...]dĂ©montrĂ©, en prĂ©sentant diverses initiatives conjointes, et j'aimerais maintenant vous parler de quelques-unes d'entre elles. It really is a situation where the whole is greater than the sum of its parts, and that became clear [...]at our conference, where [...]we heard about various joint initiatives, and I would like to tell you about some of them. Enfin, la mise sur pied de centres rĂ©gionaux des opĂ©rations interarmĂ©es CROI a permis de placer du personnel hautement qualifiĂ© dans l' œil de la tempĂȘte d'information » pour scruter l'horizon incertain des donnĂ©es Ă  la recherche de la moindre lueur de renseignement [...] numĂ©rique et assembler les divers Ă©lĂ©ments dans [...] l'espoir que le tout ainsi obtenu soit plus grand que la somme de ses parties. Finally, the creation of Regional Joint Operation Centres RJOC has placed highly skilled personnel in the 'eye of the information storm,' earnestly searching the unsettled data horizon for glimmers of [...] digital intelligence, and fusing individual [...] bits in hopes that the assembled whole will be greater than the sum of its parts. Le chaos et la complexitĂ© rĂ©cemment dĂ©signĂ©s par certains scientifiques et [...] philosophes comme chaoplexitĂ© [...] » suggĂšrent cependant qu'un tout est plus grand que la somme de ses parties - que les relations entre les parties doivent [...]ĂȘtre incluses dans notre comprĂ©hension. What chaos and complexity recently articulated by some [...] scientist/philosophers as [...] chaoplexity is that the whole is greater than the sum of its parts - that relationships between parts must be included [...]in our understanding. Chaque recommandation est indispensable pour faire [...] du systĂšme un tout plus grand que la somme de ses parties, et non plus petit, comme cela a parfois Ă©tĂ© le cas. Each is individually vital to make the system greater than the sum of its parts, not smaller as has sometimes been the case. C'est lĂ  une chose peut-ĂȘtre plus fondamentale dans son ensemble que la somme de ses diffĂ©rentes parties. That is something perhaps more fundamental in its totality than the sum of all its individual parts. La valeur ajoutĂ©e [...] d'une telle approche est de considĂ©rer que le tout vaut plus que la somme de ses diffĂ©rentes composantes. The added value of an integrated approach is that the whole is more than the sum of its parts. C'est comme les piĂšces d'un puzzle qui, une fois assemblĂ©es, donnent une image plus grande que la somme de ses parties. It is like the pieces of a jigsaw fitting together and the final picture being greater than the sum of its parts. Cela crĂ©e au Canada des synergies qui font en sorte [...] que notre pays est bien plus que la somme de ses parties. That provides synergies in Canada, [...] which allow Canada to be better than the sum of its parts. Il faut donc [...] examiner cela de plus prĂšs au lieu de simplement postuler que le tout n'est rien d'autre que la somme des parties. So we really need to look carefully at that before just assuming that the whole is more than the sum of its parts. R. Lorsque j'ai joint le Partenariat l'automne dernier, mon premier objectif Ă©tait de comprendre pleinement ce [...] qui se passait, de [...] regarder toutes les piĂšces du casse-tĂȘte et de me demander Y a-t-il un tout ici qui soit plus grand que la somme de ses parties? A. When I joined the Partnership last fall, my first goal [...] was to really [...] understand what was going on, to look at all the puzzle pieces and ask, 'Is there a whole here that is greater than the sum of its parts? Je veux dire par lĂ  que le tout est davantage que la somme de ses parties et qu'en modifiant [...]l'une quelconque d'entre elles [...]on transforme le "tout", c'est-Ă -dire l'institution dans sa globalitĂ©. The whole is more than the sum of its parts, and if any part is modified the [...]entire institution, the 'whole', changes. Ce plan consolidĂ© [...] dĂ©montre que notre tout est supĂ©rieur Ă  la somme de nos parties et que le travail collaboratif [...]de toutes les divisions crĂ©e une valeur [...]supplĂ©mentaire pour l'organisme. This consolidated strategic plan [...] recognizes that we are more than the sum of our parts and that all areas working [...]together create additional value for the enterprise. Le personnel a une attitude positive et optimiste; il a comme devise le tout est plus grand que la somme des parties ». The attitude [...] among staff is a positive and optimistic one, with a motto of "the whole is greater than the sum of its parts. L'ensemble est donc bien plus grand que la somme de ses parties. Thus, the total is more than the sum of the parts. Si les intervenants en promotion de la santĂ© et en prĂ©vention des maladies travaillaient ensemble, ils formeraient un tout beaucoup plus productif que la somme de ses parties. Working together in health promotion and disease prevention, the whole could be so much greater than the sum of the parts," he adds. L'ensemble est meilleur que la somme de ses deux parties. The whole is better than the sum of its two parts. Analyse Pour estimer la valeur d'un bien non marchand dans sa globalitĂ©, par [...] opposition Ă  la variation d'un [...] seul de ses attributs, il faut supposer que la valeur du tout est Ă©gale Ă  la somme de ses parties. Discussion In order to estimate the value of a non-market good in its entirety, as distinct from a [...] change in one of its [...] attributes, it is necessary to assume that the value of the whole is equal to the sum of its parts. S'il est vrai qu'un [...] organisme est plus fort que la somme de ses parties, il est Ă©galement vrai que l'association est grandie par les rĂ©alisations [...]de ses partenaires. While it's true that a strong organization is greater than the sum of its parts, the association is enhanced by the capacity and [...]capability of its partners. Le portail et donc la [...] Commission qui le gĂšre jouera un rĂŽle important et apportera une valeur ajoutĂ©e Ă  la facilitĂ© de recherche de donnĂ©es autrement dit, l'ensemble est plus que la simple somme de ses parties. The portal and therefore the [...] Commission managing it will play an important role and provide an added value to the easiness of finding the data in other words, the whole is more than the mere sum of the parts composing it. Toute ville est bien davantage que la somme de ses parties et ce qui caractĂ©rise le fait urbain, c'est prĂ©cisĂ©ment l'interdĂ©pendance [...]des activitĂ©s, des acteurs [...]et des processus, sociaux, Ă©conomiques et culturels. A town is much more than the sum of its parts, and what characterises the condition of being urban is, in actual fact, the interdependence [...]between its activities, [...]players and processes, whether they are of a social, economic or cultural nature. Les chercheurs ont dĂ©jĂ  fait une dĂ©couverte intĂ©ressante au sujet des huiles [...] essentielles le tout est plus important que la somme des parties. Scientists have already made an interesting discovery [...] about essential oils - the whole is greater than the sum of the parts. Vous serez surpris [...] d'apprendre que les thĂ©ories de l'Ă©mergence prennent appui sur le supposĂ© que le tout est supĂ©rieur Ă  la somme des parties. You may be [...] surprised to learn that emergence theories are based in quantum physics - the whole is more than the sum of its parts. Lieux de culture et d'Ă©change, les Centres culturels de rencontre ont pour vocation de lier la dĂ©marche locale et le plus vaste horizon, d'explorer les diffĂ©rences comme des [...] richesses, de [...] travailler en rĂ©seau, de faire circuler les hommes et les idĂ©es, afin que le tout soit bien plus que la somme des parties », comme l'a [...]si bien Ă©crit Jacques Rigaud. As places for cultural exchange, the aim of these centres is "to associate local processes with a vaster horizon, to explore [...] differences as blessings, to work as a network, [...] to circulate and to exchange ideas, so that the entity be more than the sum of all its parts," as described by Jacques Rigaud. Comme le signalait [...] derniĂšrement le directeur gĂ©nĂ©ral sortant de l'Institut du Dominion, Rudyard Griffiths, si nous n'arrivons pas Ă  relever ce dĂ©fi, nous risquons de perdre quelque chose qui aura des rĂ©percussions pour tous notre capacitĂ© d'imaginer ce que veut dire l'appartenance Ă  une nation qui est beaucoup plus grande que la somme de ses If we are unable to respond to this issue, as the outgoing executive director of the Dominion Institute, Rudyard Griffiths, recently stated, "we stand to lose something that will affect all of us the ability to imagine what it means to belong to a nation that is greater than the sum of its parts. 53.3 Synergie : « le tout est plus que la somme des parties ». Les participants mettent en avant la force engendrĂ©e par la mise en commun de compĂ©tences variĂ©es et complĂ©mentaires. Il est question des approches, des idĂ©es et des pistes auxquelles ils n’avaient pas pensĂ© et que les collĂšgues leur donnent, ou qu’eux-mĂȘmes Dans un univers commercial en pleine effervescence comme celui dans lequel nous vivons, il est plus important que jamais pour les importateurs de pouvoir compter sur le classement tarifaire de leurs marchandises importĂ©es et d’ĂȘtre en mesure de rĂ©agir rapidement en cas de conflit avec l’Agence des services frontaliers du Canada l’ASFC sur une question de classement, car une dĂ©cision dĂ©favorable peut avoir une incidence importante sur la chaĂźne d’approvisionnement et la rentabilitĂ© des entreprises. On dit souvent que le classement tarifaire relĂšve davantage de l’art que de la science. Pour s’en convaincre, il suffit d’examiner les dĂ©cisions rĂ©centes rendues dans l’affaire RBP Imports Inc c. PrĂ©sident de l’Agence des services frontaliers du Canada1. Dans cette affaire, RBP Imports Inc. RBP avait interjetĂ© appel d’une rĂ©vision effectuĂ©e par l’ASFC Ă  la suite d’un audit. Les marchandises en cause Ă©taient des composantes de garde-corps en aluminium emballĂ©es individuellement, notamment des traverses supĂ©rieures et infĂ©rieures, des poteaux, des piquets, des barriĂšres, des Ă©querres, des Ă©pars et des entretoises. Ces marchandises sont conçues pour ĂȘtre combinĂ©es et former des garde-corps qui sont fixĂ©s Ă  des constructions rĂ©sidentielles et commerciales par des entrepreneurs ou par les consommateurs sur le marchĂ© du bricolage. Les audits de classification de l’ASFC et leur incidence sur les obligations en matiĂšre de droits de douane RBP avait importĂ© les marchandises en les classant sous la position no de l’Annexe du Tarif des douanes Ă  titre de barres et profilĂ©s en aluminium ». Au cours d’un audit, l’ASFC a constatĂ© que les marchandises avaient Ă©tĂ© mal classĂ©es et qu’elles auraient dĂ» ĂȘtre importĂ©es selon la position no en tant que constructions et parties de constructions ponts et Ă©lĂ©ments de ponts, tours, pylĂŽnes, piliers, colonnes, charpentes, toitures, portes et fenĂȘtres et leurs cadres, chambranles et seuils, balustrades, par exemple, en aluminium, Ă  l’exception des constructions prĂ©fabriquĂ©es du no tĂŽles, barres, profilĂ©s, tubes et similaires, en aluminium, prĂ©parĂ©s en vue de leur utilisation dans la construction ». Le code tarifaire utilisĂ© par RBP pour importer les marchandises Ă©tait NPF et exonĂ©rĂ©e de droits », alors que le numĂ©ro tarifaire jugĂ© correct par l’ASFC donnait lieu Ă  un taux de droits NPF de 6,5 %. Par suite de la dĂ©cision rendue Ă  l’issue de l’audit, RBP aurait Ă©tĂ© tenue, en vertu de la Loi sur les douanes, de corriger rĂ©troactivement pendant quatre ans Ă  compter de la date de la dĂ©cision de l’ASFC ses dĂ©clarations en douane pour toutes les importations de marchandises visĂ©es, et de payer des droits supplĂ©mentaires de 6,5 % ainsi que des intĂ©rĂȘts et la TPS sur la valeur en douane de ces importations. Comme les marchandises en question Ă©taient des produits d’aluminium, il fallait aussi tenir compte du DĂ©cret imposant une surtaxe aux États-Unis acier et aluminium2 applicable Ă  certaines marchandises en provenance des États-Unis importĂ©es aprĂšs le 1er juillet 2018. En l’espĂšce, une surtaxe de 10 % s’appliquait aussi aux deux numĂ©ros tarifaires en question, de sorte que RBP ne pouvait pas obtenir de remise de la surtaxe en utilisant un numĂ©ro tarifaire plutĂŽt qu’un autre3. Par contre, si la surtaxe s’était appliquĂ©e au numĂ©ro tarifaire jugĂ© exact par l’ASFC sans s’appliquer au numĂ©ro tarifaire utilisĂ© par RBP pour importer les marchandises, RBP aurait Ă©tĂ© tenue de faire le paiement ou, le cas Ă©chĂ©ant, aurait pu demander une remise de la surtaxe de 10 % en plus des droits de 6,5 % dĂ©jĂ  imposĂ©s par l’ASFC. Importance des notes explicatives Le Tribunal canadien du commerce extĂ©rieur le Tribunal a tranchĂ© en faveur de RBP dans une dĂ©cision qui Ă©tait en partie fondĂ©e sur son interprĂ©tation des Notes explicatives du SystĂšme harmonisĂ© de dĂ©signation et de codification des marchandises les Notes explicatives4 applicables Ă  la position no PremiĂšrement, le Tribunal a conclu que la position no comprenait trois catĂ©gories distinctes, Ă  savoir 1 les constructions, 2 les parties de constructions et 3 les piĂšces prĂ©parĂ©es en vue de leur utilisation dans la construction. Les notes explicatives pertinentes prĂ©voient notamment ce qui suit IndĂ©pendamment des ouvrages Ă©numĂ©rĂ©s dans le libellĂ© mĂȘme de la position, celle-ci comprend notamment [
] des clĂŽtures et garde-corps montĂ©s ». Le Tribunal a conclu dans une dĂ©cision rendue le 2 mai 2017 que les garde-corps montĂ©s » faisaient partie des autres produits » visĂ©s par la position no indĂ©pendamment » des trois catĂ©gories en question de la position no Il n’a pas tenu compte du fait que le passage prĂ©citĂ© indiquait dans les termes les plus nets que la liste de produits citĂ©s Ă©tait visĂ©e par la position no indĂ©pendamment » des 1 constructions et 2 parties de constructions uniquement. Le Tribunal a estimĂ© qu’en utilisant l’adjectif montĂ©s » pour qualifier les garde-corps, le lĂ©gislateur avait l’intention d’exclure de la position no les piĂšces » de garde-corps les garde-corps dĂ©montĂ©s. Enfin, le Tribunal a rejetĂ©, au motif qu’il ne permettait pas de trancher l’appel, l’argument que les marchandises Ă©taient des piĂšces prĂ©parĂ©es en vue de leur utilisation dans la construction » au sens de la troisiĂšme catĂ©gorie de la position no L’ASFC a ensuite interjetĂ© appel devant la Cour d’appel fĂ©dĂ©rale la CAF. À la CAF, la norme de contrĂŽle applicable aux dĂ©cisions du Tribunal est celle de la dĂ©cision raisonnable. La Cour suprĂȘme du Canada a confirmĂ© que cette norme tient dĂ»ment compte de l’expertise du Tribunal et du caractĂšre technique et complexe du classement tarifaire5. Le 20 septembre 2018, la CAF a estimĂ© que l’interprĂ©tation que le Tribunal avait faite des notes explicatives n’était pas raisonnable parce que le Tribunal avait en fait réécrit la note explicative »6. En consĂ©quence de cette interprĂ©tation, le Tribunal n’avait jamais examinĂ©, autrement que pour dĂ©crire les observations sur ce point comme ayant “une valeur limitĂ©e” et n’étant “pas dĂ©terminantes”, l’application de la troisiĂšme catĂ©gorie de la position no ». La Cour a renvoyĂ© l’affaire au Tribunal pour qu’il examine l’application possible de la troisiĂšme catĂ©gorie de la position no Le Tribunal a rĂ©examinĂ© l’appel de RBP et, dans une dĂ©cision datĂ©e du 11 fĂ©vrier 20197, a estimĂ© que, pour que les marchandises en cause puissent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme comprises dans le troisiĂšme volet de la position no elles devaient ĂȘtre prĂ©parĂ©es en vue de leur utilisation dans une construction; il ne suffisait pas que les marchandises soient prĂ©parĂ©es en vue de leur utilisation dans une partie de la construction. Le Tribunal a conclu que, mĂȘme si les marchandises en cause Ă©taient des piĂšces prĂ©parĂ©es en vue de leur utilisation dans une construction, les garde-corps montĂ©s n’étaient pas des constructions en soi, mais des parties de construction. Les marchandises en cause ne pouvaient donc pas ĂȘtre classĂ©es dans la position no en tant que piĂšces prĂ©parĂ©es en vue de leur utilisation dans la construction ». Le Tribunal a infirmĂ© la nouvelle dĂ©cision rendue par l’ASFC quant au classement des marchandises, et l’appel de RBP a finalement Ă©tĂ© accueilli. Quelles sont les incidences de cette dĂ©cision sur les importateurs? Comme elle a obtenu gain de cause Ă  la suite de son appel, RBP sera remboursĂ©e des droits et des taxes supplĂ©mentaires Ă©tablis par l’ASFC Ă  la suite de l’audit, plus les intĂ©rĂȘts. De plus, elle aura dĂ©sormais la certitude que le classement de ses marchandises importĂ©es est le bon. Les importateurs peuvent notamment obtenir un classement sĂ»r tout en Ă©vitant de se lancer dans des contestations sans fin en demandant Ă  l’ASFC de rendre une dĂ©cision exĂ©cutoire sur le classement tarifaire. L’ASFC rendra une dĂ©cision en matiĂšre de classement si certains critĂšres sont respectĂ©s et si l’importateur est en mesure de dĂ©montrer le bien-fondĂ© de son argument que le classement demandĂ© est le bon. Cela Ă©tant, les dĂ©cisions rendues par l’ASFC en matiĂšre de classement tarifaire peuvent ĂȘtre portĂ©es en appel si l’importateur qui a fait la demande n’est pas satisfait de la dĂ©cision. Le prĂ©sident de l’ASFC est le premier palier d’appel. Les appels qui sont interjetĂ©s devant lui sont traitĂ©s par la Direction des recours de l’ASFC, qui procĂšde Ă  un examen indĂ©pendant de la dĂ©cision rendue par l’agent des dĂ©cisions. Si l’importateur n’est pas satisfait de la dĂ©cision du PrĂ©sident, il peut exercer d’autres recours devant le Tribunal, qui tient alors une audience. Appel peut ĂȘtre interjetĂ© des dĂ©cisions du Tribunal devant la CAF sur des questions de droit. Les entreprises Ɠuvrant dans la vente internationale de marchandises, en particulier celles qui ont des chaĂźnes d’approvisionnement complexes et de nombreux fournisseurs, devraient mettre en Ɠuvre des procĂ©dures dĂ©taillĂ©es de conformitĂ© douaniĂšre si elles ne l’ont pas dĂ©jĂ  fait et/ou procĂ©der rĂ©guliĂšrement Ă  des examens internes de classification pour vĂ©rifier si des incertitudes persistent. Ce n’est qu’alors que des mesures appropriĂ©es pourront ĂȘtre prises pour rĂ©gler les problĂšmes de conformitĂ© douaniĂšre. 1 AP-2016-017 2 DORS/2018-152. 3 Une remise du montant de la surtaxe peut ĂȘtre accordĂ©e, mais cette remise dĂ©pend de la description des marchandises et non du classement tarifaire. 4 Les Notes sont publiĂ©es par l’Organisation mondiale des douanes et sont incorporĂ©es par renvoi dans le Tarif des douanes. 5 Igloo Vikski Inc., 2016 CSC 38. 6 Canada Procureur gĂ©nĂ©ral c. RBP Imports Inc., 2018 CAF 167. 7 AP-2016-017R. RT@adopte_chien: Floupy arrive de Guadeloupe. Floupy est un jeune chien qui aura tout Ă  apprendre de la vie de famille. Et de la vie de chien ! L'intelligence collective c'est un peu comme le monstre du Lockness. On en parle beaucoup mais on en voit un exemple de Talent Collectif, concept tout aussi confidentiel mais admirable dans sa mise en week-end dernier se tenait Ă  BĂ©ziers le salon MĂ©tamorphose, Ă©vĂšnement oĂč se cĂŽtoient les plus grands coiffeurs mondiaux. Chacun y va de sa dĂ©monstration et les Ă©gos se confrontent au moins autant que les et Nathalie LONGEVIAL, qui n'en sont pas Ă  leur coup d'essai, imaginent, avec modestie mais dĂ©termination, porter leurs Ă©quipes sur le devant de la scĂšne. Mais que faire avec une ribambelle de gens ordinaires face Ă  des individus de cette envergure ?Et c'est bien lĂ  que l'on reprend espĂ©rance en l' associe un musicien de talent, CĂ©dric MouliĂ©, on rĂ©pĂšte pendant des heures, Ă  des moments oĂč les gens ordinaires vaquent Ă  leur vie ordinaire, on fĂ©dĂšre musicien, coiffeurs et coiffeuses, modĂšles et managers autour d'un projet dont l'envergure dĂ©passe nos petites personnes, et le miracle se show extraordinaire, libĂ©rĂ©, incomparable, oĂč l'individu s'efface devant le groupe, oĂč le talent devient ici que je reconnais les vrais managers, ceux qui ont la capacitĂ© de sublimer des individus dans une symbiose dont les capacitĂ©s dĂ©passent largement la somme des talents unitaires ; Ceux qui savent laisser au groupe la gloire qui rejaillit de leur d'en tirer la quintessence pour en extraire les huiles la grande histoire sur leur Luc BESSONNET
ToutĂ  fait. C'est la ligne directrice du NOM : « Avancer le plus vite, le plus loin possible, en partant du principe que le bras de fer avec les peuples n’est pas gagnĂ©, et que tout ce qui est pris n’est plus Ă  prendre.
1Nous voudrions aggraver le paradoxe du plus dans le moins en montrant que dans certains cas le plus grand loge dans le plus petit par cette maximisation il n’y a pas de plus grand plus que le tout, la relation se trouvera vĂ©rifiĂ©e. En outre, le regard changera de direction au lieu de descendre du plus vers le moins, du tout Ă  l’élĂ©ment, il s’élĂšvera de l’élĂ©ment au tout [1]. 2DĂšs l’AntiquitĂ©, en Inde comme en GrĂšce, certains philosophes reconnurent deux maniĂšres de concevoir la partie comme Ă©lĂ©ment d’un tout, et comme l’une des expressions du ReutersvĂ€rd, Perspective japonaise n° 274 dda, dessin Ă  la plumeLe concept de partie expressive3En posant l’alternative ou bien le tout rĂ©side dans toutes les parties ou bien il rĂ©side en chacune d’elles prise Ă  part, les philosophes bouddhistes avaient dĂ©gagĂ© le concept de partie expressive, en mĂȘme temps que sa singularitĂ© il existe des parties qui ne font pas que constituer le tout mais qui le re-prĂ©sentent, donc leur sont homologues. La relation logique entre le tout et la partie ne serait par consĂ©quent pas seulement d’opposition. 4À partir de l’Ɠuvre d’Anaxagore et de ses propres recherches biologiques, Aristote fut amenĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir attentivement sur les rapports existant entre le tout et la partie. C’est au Stagirite et non Ă  Anaxagore que l’on doit la distinction-opposition entre les deux types, homĂ©omĂšres et anhomĂ©omĂšres, de parties. Dans De la gĂ©nĂ©ration et de la corruption, Aristote dit Anaxagore [
] pose comme Ă©lĂ©ments les homĂ©omĂšres, par exemple l’os, la chair, la moelle et chacune des autres choses dont la partie est synonyme du tout [2]. » Les synonymes, en effet, sont identiques en nature et en nom, et contenus dans le mĂȘme genre [3]. Un morceau de chair est de la chair, un fragment d’os est de l’os, une goutte de sang est du sang – chair, os, sang sont des parties homĂ©omĂšres, tandis que le morceau d’une main n’est pas une main, ni la partie d’un visage un visage – main et visage sont des parties anhomĂ©omĂšres. On reconnaĂźtra lĂ  l’origine de la distinction, toujours actuelle, entre les tissus et les organes. 5Il est habituel que les Ă©lĂ©ments d’une classe aient un caractĂšre opposĂ© Ă  celui de cette classe une classe d’élĂ©ments concrets, par exemple, n’est pas elle-mĂȘme concrĂšte. Il arrive en revanche que la partie ait le mĂȘme caractĂšre forme et contenu que le tout dont elle fait partie. C’est elle que l’on appelle partie expressive. 6Les scolastiques disposaient de deux locutions pour dĂ©signer deux phĂ©nomĂšnes qui ont assez de points communs pour ĂȘtre confondus mais aussi suffisamment de diffĂ©rences pour devoir ĂȘtre distinguĂ©s. La pars pro toto littĂ©ralement la partie pour le tout » dĂ©signe la partie qui renvoie au tout, la partie qui fait penser au tout, la partie qui symbolise le tout, parce qu’elle en est le fragment ou bien l’image, ou bien encore le simple signe. La pars totalis littĂ©ralement la partie totale » [4] dĂ©signe, quant Ă  elle, la partie du tout qui possĂšde les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s que lui ; elle est le tout en miniature. 7La pars totalis, Ă  la diffĂ©rence de la pars pro toto est beaucoup plus qu’une mĂ©tonymie; elle ne renvoie » pas seulement Ă  la totalitĂ©, elle en est le condensĂ©. Une branche de peuplier peut prendre racine, elle vaut pour l’arbre entier, qu’elle reprĂ©sente en miniature – c’est une pars totalis rĂ©elle. Dans l’ordre symbolique, la monade leibnizienne est une pars totalis, un roman ou un cosmogramme, une pars pro partie expressive rĂ©elle8La partie expressive, qui donne en rĂ©duction une reprĂ©sentation de la structure et de la qualitĂ© du tout qui l’inclut est l’exception, et non la rĂšgle. Sur un plan logique, l’équivalence de la partie et du tout ne manque pas de poser problĂšme elle ruine l’axiome euclidien qui veut que le tout soit plus grand que la partie. La partie expressive rĂ©elle manifeste la relation de l’englobement rĂ©ciproque de la partie et du tout la partie contient le tout qui la contient. La goutte d’eau est dans l’ocĂ©an, et l’ocĂ©an est dans la goutte d’eau », disait Guru Nanak, le fondateur du sikhisme. Comprendre ce dans quoi l’on est compris on sait le jeu que Pascal fit subir Ă  ce verbe, par l’étendue l’univers me comprend, par la pensĂ©e je le comprends
 Bien sĂ»r, il y a glissement de sens, d’une comprĂ©hension spatiale Ă  une comprĂ©hension intellectuelle, il n’en reste pas moins vrai que la pensĂ©e reprĂ©sente un englobement rĂ©versif. Mais celui-ci est antĂ©rieur Ă  la pensĂ©e mĂȘme si celle-lĂ  est seule habilitĂ©e Ă  le pars totalis rĂ©elle9 Mais la mer, pour savoir quel en est le goĂ»t, il n’est besoin que d’une gorgĂ©e », Ă©crit A. Soljenitsyne [5]. L’expressivitĂ© de la partie en mathĂ©matiques peut ĂȘtre dĂ©celĂ©e Ă  deux niveaux qui finissent par se confondre celui, Ă©pistĂ©mologique, de la science mĂȘme et celui, ontologique, des objets dont elle s’occupe. Il n’est aucun secteur du continent mathĂ©matique qui ne dĂ©couvre et n’invente l’expressivitĂ© du tout par la partie. En gĂ©omĂ©trie, on appelle scalantes les figures gĂ©omĂ©triques dont les parties ont la mĂȘme forme ou mĂȘme structure que le tout, seule change l’échelle de grandeur. Tel est le cas des courbes paradoxales n’admettant aucune dĂ©rivĂ©e, dites courbes fractales. Quelle que soit l’échelle retenue au dĂ©part, et donc le degrĂ© de prĂ©cision avec lequel on les examine, ces courbes, qui ont la propriĂ©tĂ© d’autosimilaritĂ©, rĂ©pĂštent sur n’importe lequel de leurs fragments leur structure et leur forme d’ensemble ainsi en va-t-il avec la courbe de Peano ou avec le cĂ©lĂšbre flocon de neige » de von Koch. Les mathĂ©maticiens disent de ces courbes, dont la structure locale la partie rĂ©pĂšte la structure globale le tout, qu’elles sont Ă  homothĂ©tie interne » – synonyme jugĂ© plus prĂ©cis que le terme de scalant. La singularitĂ© de ces figures paradoxales dĂ©termine leur mode de construction, par itĂ©ration. 10Contre Euclide, Aristote et toute la tradition, Ă©tait dĂ©sormais posĂ© comme possible le point de vue selon lequel la partie peut ĂȘtre Ă©gale au tout. Le morceau de miroir brisĂ© qui continue de rĂ©flĂ©chir l’image entiĂšre, le fragment de l’aimant cassĂ© qui a les mĂȘmes deux pĂŽles que le tout dont il provient sont les illustrations classiques de cette pars totalis qui possĂšde les mĂȘmes qualitĂ©s que le tout dont elle est extraite. Les hologrammes, construits par la physique, ont la mĂȘme propriĂ©tĂ© d’autosimilaritĂ© que les courbes paradoxales alors qu’un morceau de photographie dĂ©chirĂ©e n’est plus une photographie, un fragment d’hologramme donne l’image de l’hologramme en son entier. 11Pour les sciences, c’est la gĂ©nĂ©ralitĂ© qui est la rĂšgle et la singularitĂ© qui est l’exception. Leibniz aimait Ă  rĂ©pĂ©ter le mot d’Arlequin LĂ -bas, c’est tout comme ici. » L’universalitĂ© des lois physiques rend possible, en sciences, une formidable Ă©conomie de moyens. Puisque l’atome d’hydrogĂšne ici est le mĂȘme que l’atome d’hydrogĂšne, lĂ -bas, qui se convertit en hĂ©lium, dans le Soleil, n’importe quel morceau de matiĂšre peut constituer un Ă©chantillon. Cette notion d’échantillon est intĂ©ressante en connotant Ă  la fois l’étalon de mesure et la partie totale le morceau d’étoffe prĂ©levĂ©e permet de connaĂźtre la qualitĂ© de l’ensemble, elle montre comment la partie peut justement servir d’instrument de mesure pour le tout. Dans les sciences de l’homme, un Ă©chantillon est la partie reprĂ©sentative d’une population donnĂ©e. Une loi mathĂ©matique Ă©nonce mĂȘme qu’un Ă©chantillon de 1 000 personnes suffit Ă  connaĂźtre une population quelle qu’en soit la taille. Ce rĂ©sultat, si contraire Ă  notre intuition il n’est pas nĂ©cessaire de prĂ©lever un Ă©chantillon plus grand aux États-Unis qu’en Suisse, prouve que la logique mĂ©rĂ©ologique celle des relations de la partie au tout ne peut ĂȘtre rĂ©duite aux questions d’ pars pro toto rĂ©elle12Dans le livre qu’il a consacrĂ© Ă  l’artiste Michel Paysant [6], F. Dagognet a montrĂ© comment, Ă  travers l’objet le plus vil d’apparence un morceau d’asphalte, les deux mondes, cosmique et humain, pouvaient ĂȘtre convoquĂ©s. Dans la nouvelle L’Aleph, qui symboliquement donne son nom au recueil, Borges dĂ©finit l’aleph comme l’un des points de l’espace qui contient tous les points, le lieu oĂč se trouvent sans se confondre tous les lieux de l’univers, vus de tous les angles. MĂȘme s’il convient de laisser au champ de la fiction littĂ©raire cette conjonction, le rĂ©el nous offre plusieurs exemples d’englobement du tout par la partie. N’importe quelle pierre porte en elle, sur elle, les traces de l’histoire de l’univers, et c’est parce qu’une seule feuille contient le vĂ©gĂ©tal entier que les bouturages sont possibles. En anthropologie, Marcel Mauss avait dĂ©celĂ© dans le don une partie expressive de la sociĂ©tĂ© primitive, et c’est pourquoi il l’avait appelĂ© fait social total. 13Kant [7] dĂ©jĂ  savait que l’on peut dĂ©terminer l’ñge d’un poisson Ă  l’état de ses Ă©cailles observĂ©es au microscope. La re-prĂ©sentation, comme prĂ©sence redoublĂ©e, n’est pas l’apanage de la pensĂ©e. La matiĂšre peut garder en elle la trace qui l’informe. Ainsi dans des espaces trĂšs rĂ©duits se sont parfois sĂ©dimentĂ©es de trĂšs longues durĂ©es les cernes plus ou moins resserrĂ©s de l’arbre constituent une vĂ©ritable Ă©criture naturelle et l’on peut y lire le climat des annĂ©es, voire des siĂšcles passĂ©s [8]. Les glaces polaires sont des archives sans arrĂȘt empilĂ©es selon l’ordre du temps ; les carottes prĂ©levĂ©es, comme les cernes de l’aubier, illustrent ce fait, loin de la RelativitĂ©, que le temps peut devenir espace. La petitesse de cet espace avec le carottage, nous retrouvons l’idĂ©e d’échantillon n’induit pas l’illisibilitĂ© – au contraire ! 14La cellule, qui est une toute petite partie d’un tout l’organisme, contient dans son noyau, enroulĂ©e dans ses longues molĂ©cules d’ADN, la totalitĂ© du gĂ©notype qui commande Ă  la constitution de ce tout ; de plus, la cellule a les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s que l’organisme entier. Les parties sont Ă©ventuellement capables de refaire le tout. Une seule cellule suffit pour constituer l’animal, ainsi que le montre la technique du clonage. Il existe bien d’autres systĂšmes qui illustrent ce paradoxe selon lequel la partie englobe le tout qui l’englobe. En linguistique une phrase d’une langue quelconque est une partie de celle-ci en mĂȘme temps qu’elle la contient tout entiĂšre. En sociologie et en anthropologie l’individu, partie de la sociĂ©tĂ© dont il fait justement partie, la contient toute dans la mesure oĂč il est lui-mĂȘme ĂȘtre social avec sa langue, sa culture, ses rĂšgles et ses normes, etc. Aussi ne sera-t-on pas Ă©tonnĂ© si, vis-Ă -vis du sens, le tout et la partie sont dans un rapport de mutuelle dĂ©termination le tout donne du sens Ă  la partie mais en retour la partie contribue Ă  donner sens au tout. L’homme est un pĂ©pin, l’univers est une pomme », disait Paracelse le contenu est aussi un contenant. Un dicton juif lui fait Ă©cho il y a plus de pommiers dans une pomme que de pommes dans un pommier. Il est donc possible que la partie contienne plus que le tout Giordano Bruno Ă©tait fondĂ© Ă  dire que le minimum est un maximum partie expressive symbolique15G. Bachelard appelait rĂȘverie lilliputienne cette espĂšce de ruse du symbolique qui attrape le tout par la plus petite de ses parties. Puisqu’il n’est pas possible matĂ©riellement de tout avoir, ou bien – ce qui revient au mĂȘme – puisque cette totalitĂ© matĂ©rielle, extensive, est Ă  jamais hors d’atteinte, reste le plus court chemin de la synecdoque qui, par l’extraordinaire ellipse qu’elle reprĂ©sente, nous offre le monde dans une coquille de noix. Quelques rectangles disposĂ©s en croix et marquĂ©s Ă  la craie sur le sol, et l’enfant saute de la terre au ciel presque aussi aisĂ©ment qu’un moineau. L’art, la science, la technique, bref tous les systĂšmes symboliques de connaissance et de maĂźtrise du monde procĂšdent de cette maniĂšre. Pour comprendre la totalitĂ©, il faut commencer par la rĂ©duire – Ă  un signe, un nombre, une image. Condensations extrĂȘmes d’espace et de sens, les symboles permettent Ă  l’ĂȘtre humain d’avoir barre sur les choses au lieu de subir leur infini Ă©parpillement. Ils rendent la totalitĂ© pars totalis symbolique16Un mot et un affect, un signe et un objet peuvent signifier le tout auquel ils ont Ă©tĂ© arrachĂ©s ou dans lequel ils ont Ă©tĂ© placĂ©s. Ce renvoi est au centre de la pensĂ©e primitive », il la dĂ©termine et la colore dans sa mythologie et son rituel. Alors, en effet, que la pensĂ©e scientifique Ă©tablit des distinctions tranchĂ©es entre les diffĂ©rents types de relations tout/partie, la pensĂ©e primitive tend Ă  les assimiler. LĂ©vy-Bruhl a analysĂ© chez les peuples sans Ă©criture le procĂ©dĂ© qu’il appelle participation la croyance selon laquelle la possession de l’image d’une chose confĂšre une puissance sur la chose elle-mĂȘme relĂšve de ce mĂ©canisme de la pensĂ©e. Constamment, spontanĂ©ment, le rĂ©el est mĂ©tonymisĂ©. Dans notre perception empirique du rĂ©el, le tout se compose » de ses parties ; selon la logique de la connaissance, il en est le rĂ©sultat ». La conception mythique n’admet aucune de ces deux relations – elle place le tout et les parties dans une situation d’indiffĂ©rence intellectuelle et rĂ©elle [9] le tout n’a pas de parties, la partie est immĂ©diatement le tout, et possĂšde son efficace. La partie n’est pas une simple dĂ©putation, un vicariat, comme dit Cassirer [10] cette relation est une dĂ©termination rĂ©elle, une corrĂ©lation qui n’est pas comprise gnosĂ©ologiquement mais ontologiquement. C’est sur cette logique associative que reposait le culte des reliques, le plus petit fragment de croix valait pour la croix tout entiĂšre donc pour JĂ©sus, la phalange du saint Ă©tait le saint le partage de la puissance ne la fractionne pas, chacun peut ainsi en avoir sa part et l’avoir tout entiĂšre. L’avantage du signe sur l’objet est de pouvoir ĂȘtre redoublĂ© Ă  l’infini. À la diffĂ©rence du fragment, la parcelle garde l’image du tout dont elle a Ă©tĂ© dĂ©tachĂ©e, et c’est pourquoi, en termes juridiques, elle constitue l’unitĂ© de cadastre, signalĂ©e par une mĂȘme culture ou une mĂȘme utilisation. Et c’est pourquoi dans la liturgie catholique le prĂȘtre est tenu de prendre des prĂ©cautions pour Ă©viter la chute des parcelles des hosties consacrĂ©es. J. Lacan, dans son sĂ©minaire sur La lettre volĂ©e », montre qu’une lettre reste ce qu’elle est, une lettre, mĂȘme lorsqu’elle est mise en petits morceaux ; la matĂ©rialitĂ© du signifiant est plus forte que celle de l’espace. Saint Thomas d’Aquin, en une belle image que reprendra aprĂšs lui Luther, comparait les hosties multipliant Ă  l’infini le corps du Christ aux fragments d’un miroir restituant chacun l’intĂ©gritĂ© des choses visibles. Le corps du Christ est diffractĂ© en une infinitĂ© de petits mondes symboliques d’oĂč la forme ronde des hosties, tout entier prĂ©sent en chacune de ces parties. L’idĂ©e a eu un rĂŽle et un impact politiques de toute premiĂšre importance. Dans le christianisme, l’Église locale est censĂ©e reprĂ©senter et incarner la totalitĂ© de l’Église la partie assure la lieutenance du tout. Semblablement, un Ă©lu de la nation, dans les dĂ©mocraties modernes, est censĂ© reprĂ©senter le peuple tout entier n’y a-t-il pas, par-delĂ  les ruptures, une continuitĂ© du concept de reprĂ©sentation ? 17L’idĂ©e de microcosme est une autre forme prĂ©gnante de la pars totalis symbolique. L’image de l’homme microcosme est courante Ă  la Renaissance aussi bien Marcile Ficin que Pic de La Mirandole lequel dĂ©finissait l’homme comme l’Ɠil du monde » et Paracelse voient dans l’homme l’ĂȘtre universel dans lequel se reflĂšte le Tout. Pour Paracelse, l’homme, univers miniature, est la quintessence, un extrait, un condensĂ©, un concentrĂ©, un rĂ©sumĂ© de l’organisme du monde – son corps est fait de soufre, de sel et de mercure, et son Ăąme obĂ©it aux astres, lesquels influencent les maladies. Entre les organes et les Ă©lĂ©ments du monde minĂ©raux, vĂ©gĂ©taux, animaux existent des correspondances secrĂštes thĂ©orie des signatures. 18En philosophie, l’expressivitĂ© caractĂ©rise les systĂšmes de Leibniz et de Hegel. Comme Plotin figurait le monde intelligible en chaque intelligible, Leibniz voyait dans la monade le microcosme de l’univers. Leibniz dit de la monade qu’elle symbolise avec toutes les autres formes extĂ©rieures Ă  elle, la seule diffĂ©rence venant de la plus ou moins grande clartĂ© avec laquelle cette expression est produite. En fait, selon le principe du continu, la partie n’est mĂȘme plus partie. La totale cohĂ©rence du systĂšme symbolique d’oĂč le rĂȘve d’une caractĂ©ristique universelle doit Ă  son tour exprimer celle de l’univers. 19La philosophie hĂ©gĂ©lienne, en assimilant le logique et l’ontologique, va plus loin encore, en faisant de chaque partie du rĂ©el l’expression de la totalitĂ© du rĂ©el, et de chaque partie du systĂšme, l’expression de la totalitĂ© du systĂšme. Dans la mesure exacte oĂč le systĂšme et la rĂ©alitĂ© s’entre-expriment au sein de l’IdĂ©e, toutes les parties » du systĂšme hĂ©gĂ©lien sont des parties expressives. La Logique, la Philosophie de la Nature et la Philosophie de l’Esprit sont bien les parties de l’EncyclopĂ©die, mais non des parties du systĂšme car ils reprĂ©sentent des moments dans l’autodĂ©veloppement du tout dont chacun lui est homologue. Chaque Ă©tape de ce dĂ©veloppement implique comme pars totalis ce dĂ©veloppement entiĂšrement dĂ©ployĂ©. C’est pourquoi Hegel est Ă  la fois le plus difficile et le plus facile Ă  comprendre de tous les philosophes le plus difficile car sans la perception de l’ensemble aucune partie ne saurait ĂȘtre saisie, et le plus facile parce que le systĂšme entier peut ĂȘtre saisi par n’importe quel fragment, qui fait passage pars pro toto symbolique20On dit que sur la seule surface d’un grain de riz un artiste japonais dessinait les paysages du monde, avec les mers, les montagnes, les riviĂšres et les plaines, et dans les jardins secs des temples de Kyoto un rocher suffit pour figurer une chaĂźne de montagnes tandis que les sillons tracĂ©s dans le gravier soigneusement ratissĂ© renvoient au courant de l’ocĂ©an cosmique. Tout commence, une fois encore, avec la synecdoque du sacrĂ©. Le principe de la participation implique que chaque partie vaut pour le tout de sorte que la relation Ă  une partie arbre, plante, etc. entraĂźne la participation au tout vie, nature, histoire, divinitĂ©, cosmos. On pourrait Ă  ce propos parler d’objet symbolique total – car, de la mĂȘme façon qu’un symbole connote une pluralitĂ© de sens qui en font toute l’ambiguĂŻtĂ© et la richesse, de mĂȘme certains objets rejoignent les directions opposĂ©es du rĂ©el, et traduisent ainsi celui-ci dans sa totalitĂ© symbolique. La prĂ©sence de la totalitĂ© dans l’élĂ©ment le plus humble transmute le regard en vision. Ainsi dans la bouche de Krishna enfant, sa mĂšre dĂ©couvre rien moins que l’univers entier. Une tradition dit que Yashoda se vit elle-mĂȘme dans la bouche de son enfant, le prenant sur ses genoux et lui donnant le sein. 21L’image joue par rapport Ă  l’original le rĂŽle de la partie par rapport au tout elle est un agent de transmission. Et cela explique pourquoi il y a si peu de milieu religieux entre l’iconolĂątrie et l’iconoclastie, entre le dĂ©voilement du sacrĂ© et son dĂ©voiement par l’image. C’est parce qu’ils refusaient l’identification du tout Ă  une partie le veau d’or, une statue, et donc la fragmentation de l’absolu, que MoĂŻse et Mahomet ont fait de l’idolĂątrie un pĂ©chĂ© suprĂȘme. C’est Ă  l’inverse parce qu’ils pensent qu’il n’y a pas d’absolu sans rĂ©vĂ©lation que les hindous ont créé une religion iconolĂątre. 22De tous les signes sacrĂ©s, c’est un mot, un monosyllabe qui est le plus chargĂ© de sens dans toute la tradition indienne. Nulle part, dans aucune culture, le tout, l’infini, l’absolu n’a Ă©tĂ© Ă  ce point rĂ©duit Ă  presque rien. Il est gravĂ© en lettre de pierre sur les murs des temples et inlassablement rĂ©pĂ©tĂ© au cours de priĂšres qui semblent ne devoir finir qu’avec le monde mĂȘme. AUM est le son primordial, d’abord inaudible, qui crĂ©e toute chose ; il est l’essence mĂȘme des VĂ©das, et sa rĂ©citation vaut lecture et connaissance. Il est, disent les Upanishad, l’arc, le moi Ă©tant la flĂšche et Brahma la cible ; il rĂ©unit en lui l’univers entier, ou plus exactement ĂȘtres et choses sont supportĂ©s par lui comme les perles d’un collier sont tenues ensemble par le fil qui les traverse. 23De tous les arts, l’architecture fut, avec la poĂ©sie, celui qui, par excellence, dans toutes les cultures, dĂ©ploya un sens cosmique. La ville, le jardin, le temple, la maison peuvent symboliser l’univers ; mieux, ils symbolisent avec l’univers pour reprendre l’expression alchimique maintes fois utilisĂ©e par Leibniz. La fonction univers de l’architecture ne rĂ©side pas seulement dans son inscription symbolique dans l’espace et le rĂ©seau de correspondances qu’elle tisse, mais dans la genĂšse de sa formation, passage du dĂ©sordre Ă  la forme. La ville Ă©tait un tout qui connotait la totalitĂ©. Par ses tableaux, animĂ©s ou inanimĂ©s, ses sculptures, sa musique, ses parfums, elle Ă©tait Ɠuvre totale. Le mot urbs, ville en latin, tire d’ailleurs peut ĂȘtre son origine d’orbs, l’orbe, le cercle. Dans les sociĂ©tĂ©s les plus diverses, la ville est un rĂ©sumĂ© d’univers. D’oĂč la symbolique universelle du cercle et du carrĂ©. 24La poĂ©sie n’offre pas moins d’exemples que l’architecture le mot n’est-il pas, par excellence, la fixation symbolique d’une totalitĂ© indĂ©finie, sinon infinie, grĂące Ă  la plus radicale des Ă©conomies de moyens ? Car il s’agit toujours de faire piĂšce Ă  la dispersion d’un rĂ©el hors d’atteinte par voie directe. 25Toutes les Ă©popĂ©es – ces vastes poĂšmes de la totalitĂ© – comprennent un Ă©pisode, une image circulaires qui les condensent en les redoublant. Le bouclier d’Achille contient en petit l’Iliade entiĂšre – or l’Iliade contient le monde. La guerre, l’agriculture, le pouvoir et le jeu ont leurs images sur le bouclier d’Achille. Au chant VIII de l’ÉnĂ©ide, Virgile accentuera ces effets de vertige en imaginant sur le bouclier d’ÉnĂ©e des dĂ©tails microscopiques LĂ , une oie d’argent, voletant sous les portiques dorĂ©s, annonçait par ses cris l’arrivĂ©e des Gaulois aux portes de la ville. Les Gaulois se glissaient parmi les buissons et, protĂ©gĂ©s par les tĂ©nĂšbres grĂące Ă  une nuit opaque, ils allaient occuper la citadelle ; leurs cheveux sont d’or, leurs vĂȘtement d’or ; leurs sayons rayĂ©s brillent ; leurs cous de lait sont cerclĂ©s d’or [11]. » 26Dernier exemple, le cinĂ©ma, parce qu’il montre les choses » dĂ©tachĂ©es de leur ensemble, offre l’équivalent de la synecdoque poĂ©tique – un objet peut valoir pour le tout dont il fait et dont il est partie. Ainsi, dans Le CuirassĂ© Potemkine, le lorgnon qui se balance au bout de la vergue renvoie-t-il Ă  son propriĂ©taire, le mĂ©decin de l’équipage, mais, au-delĂ , Ă  la classe dont celui-ci est membre et au systĂšme social qu’il reprĂ©sente. Mais l’objet dĂ©tachĂ©, prĂ©cisĂ©ment, connote la rĂ©volte des marins, la rĂ©volution qui commence – si bien qu’en une seule image d’un objet, qui plus est dĂ©risoire, Eisenstein signifie Ă  la fois l’ordre et la rĂ©volution, le passĂ© et l’avenir, bref le tout de l’histoire. IsolĂ©, l’objet devient le tout. 27Il est possible que l’expressivitĂ© de la partie symbolique repose sur la capacitĂ© du langage de dĂ©border constamment la particularitĂ© de ses Ă©lĂ©ments – mais la perception et le dĂ©sir qui ont une dimension antĂ©prĂ©dicative ont un pouvoir analogue d’amplification. Cette amplification – dont la totalitĂ© constitue Ă  la fois l’élĂ©ment, l’essence et la limite – est au cƓur de n’importe quel systĂšme symbolique, qu’il soit art, science, technique ou langage en gĂ©nĂ©ral. GrĂące Ă  cet extraordinaire moyen, dont aucun autre animal n’est pourvu, nous pouvons, selon les puissantes paroles du poĂšte 28Voir un Monde dans un grain de sable,Et un ciel dans une fleur sauvage,Tenir l’infini dans la paume de la main,Et l’éternitĂ© dans une heure. [12] Notes [1] Cet article reprend et dĂ©veloppe un certain nombre d’indications figurant dans notre travail La TotalitĂ© I, De l’imaginaire au symbolique, Champ Vallon, 1998, p. 565-584. [2] Aristote, De la gĂ©nĂ©ration et de la corruption, 314 a 19, trad. J. Tricot, Vrin, 1971, p. 3. [3] Note de J. Tricot, ibid. [4] L’expression de partie totale figure dans l’opuscule de Leibniz sur l’origine radicale des choses, mais l’idĂ©e est explicite chez Plotin, Ă©crit-il EnnĂ©ades, IV, 2. [5] A. Soljenitsyne, L’Archipel du Goulag, exergue du tome II. [6] F. Dagognet, Michel Paysant, Logique et PoĂ©tique, Éditions Voix Richard Meyer et les Cahiers du regard, 1994. [7] E. Kant, GĂ©ographie, AK IX, 252, trad. coll., Aubier, 1999, p. 162. [8] Le travail de dĂ©chiffrage a donnĂ© naissance Ă  une discipline nouvelle, la dendrochronologie. [9] E. Cassirer, La Philosophie des formes symboliques, tome II, trad., J. Lacoste, Les Éditions de Minuit, 1972, p. 73. [10] Ibid. [11] Virgile, ÉnĂ©ide, trad. M. Rat, Garnier-Flammarion, 1965, p. 186. [12] W. Blake, Augures d’innocence » in ƒuvres, tome II, trad. P. Leyris, Aubier-Flammarion, 1977, p. 152.

Le01/02/2015 Ă  12:00 par La rĂ©daction Revue ElectroniqueS Dans son Ă©tude sur le circuit imprimĂ© en France, Bernard Bismuth montre l’importance de coopĂ©rations Ă©troites entre tous les acteurs de la filiĂšre Ă©lectronique, notamment entre fabricants et acheteurs de circuits imprimĂ©s, pour l’optimisation des performances de cette filiĂšre.

Un des intuitions les plus courantes associÂŽees `a la dÂŽefinition de l’®emergence est que le tout peut ˆetre supÂŽerieur `a la somme de ses parties. Un grand nombre de travaux sur l’®emergence ont cherchÂŽe `a donner un sens plus prÂŽecis `a cette intuition. Searle Searle [Sea92, page 111] diffÂŽerencie deux niveaux d’®emergence. Ces deux niveaux sont principalement distinguÂŽes par les termes de composition10 et d’interaction “Suppose we have a system, S, made up of elements a,b,c . . . For example, S might be a stone and the elements might be mo-lecules. In general, there will be features of S that are not, or not necessarily, features of a,b,c . . . [...] Let us call such features system features. [...] Some system features can be deduced or figured out or calculated from the features of a,b,c . . . just the way these are composed and arranged [...] But some other system features cannot be figured out just from the composition of the elements and environmental relations ; they have to be explained in terms of the causal interactions among the elements. Let’s call thesecausally emergent system features. [...] On these definitions, consciousness is a causally emergent property of systems. [...] 10 le sens de composition correspond au lien entre un syst`eme et ses composants, mais pas au sens de la composÂŽee de deux fonctions This conception of causal emergence, call itemergent1, has to be distinguished from a much more adventurous conception, call it emergent 2. A feature is emergent 2 iff F is emergent 1 and F has causal powers that cannot be explained by the causal interactions of a,b,c . . . ” Searle distingue 1. Une caractÂŽeristique est dite “du syst`eme” si elle ne caractÂŽerise aucun ÂŽelÂŽement isolÂŽe du syst`eme. 2. Une caractÂŽeristique du syst`eme est ÂŽemergente 1 si sa rÂŽeduction nÂŽecessite de prendre en compte les interactions et pas seulement les compositions. 3. Une caractÂŽeristique du syst`eme est ÂŽemergente 2 si elle est ÂŽemergente 1 et qu’elle n’est pas non plus rÂŽeductible en tenant compte des inter-actions entre les parties. Corning Corning [Cor02, page 9] propose de dÂŽefinir l’®emergence `a partir de la notion desynergie. Il s’agit du cas o`u “the combined cooperative effects that are produced by two or more particles, elements, parts or organisms – effects that are not otherwise attainable” On peut alors dire que le tout estdiffÂŽerent de la somme des parties sans lui ˆetresupÂŽerieur. On retrouve l’idÂŽee d’interactions entre les parties. L’®emergence est alors considÂŽerÂŽee comme le sous-ensemble des effets sy-nergiques qui montre une nouveautÂŽe qualitative. Il dÂŽecrit cette situation comme celle o`u les parties s’adaptent pour constituer un tout, fait de parties diffÂŽerentes. L’article concernant “synergy” dans le “New Oxford American Dictio-nary” [McK05] donne la dÂŽefinition suivante “the interaction or cooperation of two or more organizations, substances, or other agents to produce a combined effect greater than the sum of their separate effects” Un exemple donnÂŽe par Corning est celui d’une voiture, constituÂŽee de toutes ses pi`eces. SÂŽeparÂŽees, elles ne font rien, une fois assemblÂŽees elles donnent lieu `a une synergie, c’est `a dire un vÂŽehicule roulant. Cet exemple sert `a montrer que cette organisation n’a pas `a ˆetre auto-organisation pour Voyelles Dans le cadre de la visionVoyelles des syst`emes multi-agent [Dem95], le syst`eme est dÂŽecomposÂŽe en 4 composantes Agents, Environnement, Inter-actions et Organisations. Dans la description habituelle de ce mod`ele, trois principes sont construits sur ces composantes. SM A=A+E+I+O SM A=A Le dernier principe dÂŽecrit le rÂŽesultat du syst`eme en dÂŽefinissant l’®emergence comme un ÂŽelÂŽement rendant cette description non linÂŽeaire11. FSM A =FA +FE +FI +FO +emergence Il s’agit ici de l’affirmation de la possibilitÂŽe d’une supÂŽerioritÂŽe de la fonc-tion du tout sur les foncfonc-tions des diffÂŽerentes entitÂŽes le composant. Toutefois, il ne s’agit que d’une description de haut niveau des syst`emes multi-agent qui ne garantit pas qu’un mod`ele correspondant `a la vue en Voyelles puisse exhiber cette propriÂŽetÂŽe. AMAS/ADELFE Une autre proposition que nous classons dans cette partie est celle de la mÂŽethodologie ADELFE. Cette mÂŽethodologie a pour objectif d’aborder le dÂŽeveloppement de SMA `a fonctionnalitÂŽe ÂŽemergente. Le postulat sur lequel se fondent la thÂŽeorie et la mÂŽethodologie est qu’un syst`eme fonctionnellement adÂŽequat est un syst`eme dans lequel les situations de non coopÂŽeration sont ÂŽevitÂŽees. Le coeur de la mÂŽethodologie est l’identification des situations non coopÂŽeratives. A partir de la description des agents et de leurs interactions, des classes de situations non coopÂŽeratives sont identifiÂŽees comme les situa-tions gÂŽenÂŽeriques identifiÂŽees dans [Cam98] auxquelles peuvent s’ajouter des situations spÂŽecifiques `a l’application. A chacune de ces classes est associÂŽe un traitement permettant de restaurer la situation coopÂŽerative. Cette situation correspond `a un avantage collectif car la base de la mÂŽethodologie est qu’un syst`eme coopÂŽeratif est supÂŽerieur `a un syst`eme qui ne l’est pas. Cette idÂŽee est dÂŽeclinÂŽee dans de nombreuses applications sur lesquelles les notions de situations non coopÂŽeratives sont illustrÂŽees. 11 Formalisation de Kubik Kubik [Kub03] a proposÂŽe une approche formelle de cette idÂŽee de supÂŽerioritÂŽe du collectif sur les individualitÂŽes. Cette approche est fondÂŽee sur la modÂŽelisation des agents sous la forme d’ensemble de r`egles formant une grammaire de tableaux isomÂŽetriques [DFP95, FF96]12. L’approche consiste en trois ÂŽetapes 1. Les agents sont dÂŽecrits `a l’aide de r`egles de grammaire. 2. Deux syst`emes sont dÂŽefinis dont l’un correspond au tout et l’autre `a la somme des parties. 3. Ces deux syst`emes engendrent deux langages. Le cas d’®emergence est celui o`u le langage du tout inclut strictement celui de la somme des parties. Les langages engendrÂŽes peuvent ˆetre vus comme les mondes accessibles par le syst`eme. Nous dÂŽetaillons l’approche adoptÂŽee. DÂŽefinitions Soit V = VT âˆȘVN un alphabet constituÂŽe de terminaux et non-terminaux. Une grammaire formelle est dÂŽefinie comme un quadruplet G= VN, VT, S, P avec S l’axiome le non-terminal initial et P l’ensemble des productions. Une production dÂŽecrit comment rÂŽeÂŽecrire un non-terminal avec une ÂŽeventuelle condition de contexte. Kubik dÂŽefinitun syst`eme de grammaire coopÂŽeratif G= VN, VT, S, P1, . . . , Pn avec les productionsPi qui dÂŽefinissent l’agent i. Contrairement aux grammaires formelles habituelles, les r`egles de rÂŽeÂŽecriture ne modifient pas une chaˆıne de symboles mais un tableau `a deux dimensions. Une propriÂŽetÂŽe d’isomÂŽetrie est requise pour les r`egles afin d’®eviter le probl`eme de dÂŽecider comment ÂŽetendre le tableau. Nous donnons un exemple pour clarifier ce point. ConsidÂŽerons la r`egle de rÂŽeÂŽecriture suivante X X X X X X − {z } α → − − − {z } ÎČ 12 On peut maintenant rÂŽeÂŽecrirex en y X X X X X X X X X X X X − X X {z } x ⇒ −X X X −X X X − X X {z } y L’hypoth`ese d’isomÂŽetrie sur les r`egles permet d’®eviter le cas suivant qui pose un probl`eme X X X − {z } α → − − − {z } ÎČ Cette r`egle nÂŽecessite l’ajout de trois positions et un changement de la taille du tableau. De plus, il y a un choix `a faire entre les deux dÂŽerivations sui-vantes X X X X X X X X X X X X − X X {z } x ⇒ X X X − X X X − X X X − X X {z } y OU X X X X X X − X X X − X X − {z } yâ€Č A partir d’une grammaire et d’une configuration initiale S, Kubik dÂŽefinit – LSM A comme l’ensemble des configurations accessibles par appli-cations de productions contenues dansSiPi surS – Lsomme comme lasuperimposition denensemblesLi o`u chaqueLi est l’ensemble des configurations accessibles par applications de produc-tions dansPi surS Nous renvoyons le lecteur au travail original [Kub01] s’il est intÂŽeressÂŽe par la dÂŽefinition de l’opÂŽerateur de superimposition. Alors la propriÂŽetÂŽe d’®emergence est vraie quand ∃w∈LSM A, w /∈Lsomme =superimpositioniLi Probl`emes posÂŽes Le premier probl`eme que pose cette approche est celui de l’expression des syst`emes l’utilisation de r`egles de grammaires n’est pas forcÂŽement la mÂŽethode de description d’agents la plus aisÂŽee mais surtout il est difficile de savoir ce qui incarne un agent dans une configuration un agent est un ensemble de productions. Le second probl`eme est celui de la dÂŽecidabilitÂŽe pour dire d’une configu-ration qu’elle ÂŽemerge, il faut pouvoir engendrerLSM A mais aussi montrer de tester l’appartenance du mot `a la superimposition de diffÂŽerents langages qui n’est pas traitÂŽee par Kubik. Finalement, nous donnons ici une lecture critique mais qui nous semble invalider du moins partiellement les exemples de populations homog`enes utilisÂŽes par Kubik. Pour une population homog`ene, tous les agents par-tagent le mˆeme ensemble de r`egles ∀iPi = P = SiPi. On a alors ∀iLi =LM AS. Par ailleurs, superimpositionA, A =A ce qui implique que superimpositioniLi = LM AS. Finalement, LM AS = Lsomme et l’emergence n’a pas lieu dans le syst`eme. Kubik fournit une tentative de formalisation de l’®emergence intÂŽeressante qui repose essentiellement sur la commutation entre deux opÂŽerations for-mer le syst`eme avec ses composants composition et mettre ce syst`eme en marche exÂŽecution. En rÂŽesumÂŽe, l’®emergence de Kubik correspond au cas o`u des ÂŽetats de monde ne sont accessibles qu’`a travers l’interaction de plusieurs agents. En commutant les opÂŽerations de composition et d’exÂŽecution, son travail aboutit ` a une forme de non linÂŽearitÂŽe qui lui permet de dÂŽefinir des ÂŽetats comme ÂŽemergents. Conclusion et Position SMA L’ensemble des travaux qui constituent cet axe met l’accent sur la possibilitÂŽe d’un gain apportÂŽe par l’interaction dans le syst`eme. Les tra-vaux de Kubik peuvent certainement ˆetre envisagÂŽes comme une distinc-tion entre un syst`eme parall`ele o`u les diffÂŽerents processus ne s’influencent pas et un syst`eme concurrent o`u les interactions servent `a atteindre l’ob-jectif. L’approche d’ADELFE consiste `a concentrer l’effort de conception sur les situations non coopÂŽeratives qui correspondent `a des interactions dÂŽefaillantes ; aussi on peut voir cette proposition comme une distinction entre un syst`eme avec coopÂŽeration qui pourrait ˆetre comparÂŽe avec un syst`eme sans coopÂŽeration. Dans un mˆeme ordre d’idÂŽee, Searle dÂŽefinit diffÂŽerentes ÂŽemergences selon le degrÂŽe de collectivitÂŽe entre composition et interaction. Le probl`eme central semble ˆetre le suivant les approches informelles permettent de donner un principe de fonctionnement de l’®emergence sans permettre directement de distinguer l’®emergence et servent plus `a orienter le processus de conception du syst`eme ; `a l’inverse les tentatives d’approches formelles semblent tr`es restrictives par le mod`ele d’agents qu’elles imposent. Dans un mod`ele multi-agent, cette approche correspond `a l’importance du collectif, au multi de multi-agent.
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